La grande majorité des tentatives d’amélioration des pâturages naturels a été des succès techniques, mais n’ont pas été pérennes à cause surtout des facteurs socio-économiques. En effet, l’élevage de zébu reste un système traditionnel non orienté vers la commercialisation des produits et les surfaces de pâturage sont encore d’exploitation communautaire et personne n’a pour le moment intérêt à les améliorer.
PRESENTATION GENERALE
Présentation de FIFAMANOR
FIFAMANOR est située dans la Région de Vakinakaratra, dans le district d’Antsirabe II, à 19,5 km au Nord du chef lieu de Région et à 3 km à l’Ouest de la route nationale N°7 (RN7).Elle est créée en 1972, c’est un centre de développement rural et de recherche appliquée. C’est un EPIC (Etablissement Publique Industrie et Commerce) régi par le décret N° 96/853 en septembre 1992, modifiée par le décret N°96/632.
Le projet de FIFAMANOR résulte d’un accord de coopération bilatérale entre Madagascar et la Norvège. Ce projet a mis en œuvre l’amélioration de la race bovine par la race Pie Rouge Norvégienne (PRN). Elle a entre autres pour objectif : d’améliorer la culture fourragère, l’élevage de vache laitière et la production de lait.
Le projet a aussi pour but d’effectuer le croisement d’absorption de la population bovine locale par la population PRN.
FIFAMANOR est divisé en cinq départements :
➤ Département d’administratif et financière (DAF) ;
➤ Département de diffusion ;
➤ Département de recherche ;
➤ Département de production ;
➤ Département de CSIM-vente.
Il a une collaboration étroite avec l’organisation des producteurs. Vers la fin des années 1980, il y a eu multiplication intense du nombre d’associations travaillant avec divers projets, plus tard, les associations de base se sont structurées sous l’impulsion des organismes d’encadrement, en union puis en fédération ; telles que: ROVA (Ronono Vakinankaratra) siègeant à Miaramasoandro Vatofotsy Antsirabe I (110) ; Crée en août 1987. MPIARO (Mpikambana Ambatolampy mpamokatra Ronono), crée en 1998. FIFATA (Fikambanana Fampivoarana Tantsaha) il a été créé en septembre 1989. CECAM/FIFOI (Caisse d’Epargne Crédit Agricole Mutuel/ Fiterizana Vola Ifampisamborana), il a été créé en novembre 1996 et l’union régionale de CECAM est en juin 1997. VMMV (Vondrona Mpamokatra Masomboly Vakinankaratra) siégeant à Antsirabe créé en 1994. PRN association Madagascar créé en novembre 1993.
Rappels bibliographiques
Morphologie
L’espèce bovine est représentée par des mammifères à la silhouette massive, de taille et de poids variables selon les races. Une vache mesure de 1 m à 1,40 m au garrot, de poids vif de 250 à 800 kg. La vache atteint un poids moyen de 800 kg, et le taureau peut peser jusqu’à 1 t.
Le front est bombé, et le mâle comme la femelle portent deux cornes creuses de part et d’autre du chignon. Les babines forment un système de râpes et de papilles qui se prolongent dans la panse. Herbivore, l’espèce bovine ne possède ni incisives, ni canines supérieures. Ses incisives inférieures sont coupantes et dirigées vers l’avant. Les molaires, dont la surface présente divers reliefs, travaillent à la façon d’une râpe. Le déplacement latéral de la mâchoire inférieure est à l’origine des mouvements caractéristiques de la rumination. La langue protractile (étirable vers l’avant) permet notamment aux animaux de nettoyer leurs naseaux.
Chez la femelle, les glandes mammaires, au nombre de quatre, sont enfermées dans une même enveloppe protectrice, formant le pis, véritable outre à lait, située sous le ventre, en arrière. Le veau tète aux « trayons », en forme de doigts de gant de 5 à 10 cm de long et 2 à 3 cm de diamètre .
Digestion du bovin
Les membres de famille de l’espèce bovine sont des ruminants. A l’instar des autres mammifères, ils ne possèdent pas des enzymes nécessaires à la digestion de la cellulose des plantes. Le système digestif des ruminants abrite des milliards des bactéries qui, elles, possèdent ces enzymes. Comme les autres ruminants, les bœufs ont un « estomac » divisé en quatre compartiments distincts : la panse, le réseau, le feuillet et la caillette — cette dernière jouant le rôle de l’estomac (au sens strict) chez des autres mammifères. La panse (ou rumen), divisée en deux sacs, ventral et dorsal, peut contenir jusqu’à 150 litres d’aliments ; c’est elle qui renferme les bactéries nécessaires à la digestion de la cellulose. Elle brasse les aliments et assure une prédigestion, affinée ensuite par le feuillet (ou livret). Le réseau (ou bonnet), carrefour entre l’œsophage, le feuillet et la panse, broie les aliments ; il a une capacité de 8 à 11 l. Le feuillet régularise le transit et prépare les aliments à la digestion vraie, assurée dans la caillette, qui les dissout grâce à la sécrétion du suc gastrique.
Après passage dans la panse, les aliments remontent à la bouche par un mécanisme qui fait intervenir le réseau et l’œsophage : c’est la rumination. Une nouvelle mastication a alors lieu, qui nécessite de grandes quantités de salive. Les aliments font ainsi plusieurs aller et retours de la panse à la bouche. Enfin finement broyés, ils passent alors dans le feuillet, puis la caillette. La digestion se poursuit dans l’intestin grêle, le gros intestin, puis la vésicule biliaire et le pancréas. Les animaux passent la plus grande partie de leurs journées à ruminer et au total, le système digestif peut contenir 300 l d’aliments.
INTRODUCTION |