AGRICULTURE ET DEVELOPPEMENT
Le problème du retard de développement des pays du Tiers-Monde a suscité la curiosité des théoriciens chercheurs, et leur a servi de cadre d’analyses de base pour aider à la prise de décision. De même pour les grandes puissances qui veulent apporter chacun une touche de leur développement. Pendant la conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce ou OMC, de Hong Kong, la question agricole ainsi que celle du Le problème du retard de développement des pays du Tiers-Monde a suscité la curiosité des théoriciens chercheurs, et leur a servi de cadre d’analyses de base pour aider à la prise de décision. De même pour les grandes puissances qui veulent apporter chacun une touche de leur développement. Pendant la conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce ou OMC, de Hong Kong, la question agricole ainsi que celle du développement fut au cœur des négociations2. Les Etats Unis et l’Union Européenne se sont confrontés sur les soutiens internes de l’aide alimentaire. Les enjeux étaient, pour le second, l’érosion des préférences et la protection de ses propres productions agricoles contre les importations en provenance de parties tierces mais cela empêcherait la croissance des exportations des pays en développement, principalement exportateurs de produits agricoles. Donc les subventions à l’exportation des pays développés furent éliminées, des accords agricoles consolidés. Tous ces efforts pour donner des dispositions favorables aux PED. Pour ce faire, différentes approches, dans le cadre de la science politique et de développement, ont été mise à jour. Avec ces approches, la science politique orientée vers le développement est placée au cœur du débat doctrinal. En ce qui nous concerne, nous allons situer le travail par rapport à ces idées et donner une vision d’analyse des problèmes des pays du sud. Géographiquement, les pays au-dessous de l’équateur bénéficient d’une nature plus généreuse que ceux aux dessus, donc possèdent des avantages dans la transformation de cette nature. L’alimentation étant la base fondamentale de la vie humaine, ces pays devraient promouvoir leurs économies grâce à l’agriculture en fournissant ceux qui n’ont pas la même chance qu’eux, et régler ainsi le problème d’insécurité alimentaire. Le fait est que ce n’est pas le cas, on se demande dans quel mesure certains n’arrivent pas à leurs développement et comment d’autres ont réussis, avec ou sans cet avantage ? Pour susciter des réponses à cette question, il nous faut d’abord décrire l’économie agricole dans un premier chapitre et définir ainsi sa place dans le développement. Ensuite le second chapitre sera consacré aux cas de certains pays dont le secteur agricole est un point stratégique de développement.
L’ECONOMIE AGRICOLE
L’agriculture étant l’activité économique la plus ancienne, les thèses qui la développeremonte déjà aux physiocrates. Dans ce temps chaque pays caractérisait sa propre économie et la contrôlait. Mais après la succession des différentes pensées, et les chocs historiques ; la vie tant économique que sociale et politique des pays fut radicalement bouleversée. Partant du même objectif qui est de se développer, les pays du Nord ont eu plus de chance que ceux du sud et profitent pour exercer leur emprise sur eux. Le fait est que les pays du sud sont les principales producteurs de produits agricoles et comme l’agriculture est toujours à la base irremplaçable de l’alimentation humaine, tout le monde, y compris eux même, s’intéresse sur ce que pourrait être ou ce que pourrait devenir l’agriculture. Etant l’assurance de l’alimentation de tout le monde, donc la survie de l’humanité, on ne peut pas alléger les problèmes dont l’agriculture se trouve confrontés. Il est donc normal, à savoir de notre devoir, d’assurer le bon fonctionnement de ce secteur d’où l’importance de l’économie agricole. Elle nous permet d’allouer les ressources naturelles, surtout la terre de façon optimale. Mais comment y procéder ? Les différentes théories qui en parle sont nombreuses ce qui constituera la première section de ce chapitre. Mais il est logique que ces théories ne sont que des représentations idéalistes qui définissent ce qui doit être pour atteindre un objectif déterminé, c’est pourquoi dans la deuxième section on étudiera l’agriculture selon les contextes socio- économiques que l’économie mondiale a successivement vécu.
Les théories économiques « agricoles »
A l’échelle de la vie de la planète, la naissance de l’agriculture apparaît au néolithique, alors que son développement et le bien-être matériel qui l’accompagne demeurent un phénomène des plus récents. Dès le début de l’humanité, l’alimentation est le grand problème de la vie dans un monde caractérisé par la rareté substantielle des ressources. C’est cette rareté qui est le fondement de l’économie. Les causes de la naissance de l’agriculture sont aussi nombreux que les écoles de pensés. Pour certains, l’agriculture est la conséquence de l’expression des besoins vitaux. Et comme l’homme se prolifère et que ses besoins excèdent la capacité de production de la nature ; il doit faire preuve d’intelligence et mettre en œuvre des techniques astucieuses pour produire plus que l’apport naturel des écosystèmes. La nature bien qu’immuable se répète comme mois, saison, mais si elle est cyclique, elle trouve toujours son équilibre. Tout désordre est alors intolérable, « l’ordre naturel des choses » ne doit pas être dérangé. Le fait est que même si l’alimentation était autrefois la seule grande préoccupation de l’humanité, son amélioration nécessite l’insertion de différentescomposantes qui doit l’accompagner. Le problème réside surtout dans le fait que même si la nature est un bien libre, son accès est restreint selon différents conditions. Et les théories ainsi développés se concentrent surtout sur les techniques de bon fonctionnement des relations entre ceux qui ont accès libre aux ressources et ceux qui n’en ont pas. D’où le premier point de cette section qui parlera de la physiocratie avec ses classes ; tandis que dans le deuxième point on verra le point de vue libérale. Quant au troisième et dernier point de cette section on étudiera la place de l’agriculture dans les secteurs d’activités de la vie de l’humanité.