ADEQUATION DU PROGRAMME DE FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE AUX BESOINS DES ENTREPRISES
CONSTAT DE LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE A MADAGASCAR
Enseignement technique avant 1986
Depuis des années, le gouvernement malgache pensait que l’instruction et l’éducation constituent des facteurs de développement, et avant l’année 1986 l’enseignement technique assurait généralement la formation spécialisée des jeunes aux techniques de l’industrie et du génie civil. Pourquoi année 1986 ? Car à partir de cette date une restructuration à l’échelle nationale de la formation technique a eu lieu En effet depuis cette date, chacune des six provinces s’est dotée d’un lycée technique, de plusieurs établissements techniques du type collège technique [2] (16 Sekoly Ambaratonga Faharoa Manokana Teknika (SAFMT) généralement dans les secteurs industriel et génie civil ainsi que sont développés les établissements privés, laïcs ou confessionnels La formation technique débouchait alors sur le diplôme du Baccalauréat technique. Elle était cinq en techniques industrielles : fabrication mécanique, électrotechnique, électronique, métaux en feuilles, ouvrage métallique; et dix en génie civil : BTP, architecture, ouvrage bois, mine et géologie, topographie, Installation sanitaire et thermique, hydraulique, génie sanitaire. Jusqu’en 1986, plus de 10 000 bacheliers[2] étaient issus de la formation technique dont 56,5% sont du secteur industriel avec Six spécialités (FM, MA, EL, EN, MF, OM) contre 43.5% du secteur génie civil en huit spécialités (BTP, ARHITECTURE, OB, MINE-GEOL, TOPO, IST, HYDRAULIQUE, SANITAIRE). A partir de 1986, l’analyse de la situation des bacheliers en technique permet d’avoir deux grandes classes [2]. La classe des bacheliers qui ont déjà un emploi : 47% dont les 26,2% pour un emploi permanent, les 15,4% pour un emploi temporaire et les 5,4% en stage de formation professionnel et la classe qui n’a pas d’emploi se résume à 33% de chômeurs, 7% étudiants à l’université, 12,7% intermédiaires et 0,4% inactifs mais toutes les spécialités étaient touchées par le chômage. Adéquation du programme de la fpt aux besoins des entreprises Figure1 : Statistique des étudiant Source : CONTACT – Bulletin de liaison des professeurs de l’Enseignement
Enseignement Technique avant 1995
Un nouveau texte sur l’enseignement technique apparaît en 1995 A partir de 1987, on introduisait le terme ensei nombre des établissements a fortement augmenté techniques ne cessait de s’accroître, de même le nombre des personnels administratif et enseignant tandis que le nombre des élèves ayant quasiment stationnaire. En 1987, l’effectif des élèves admis au baccalauréat technique était de 31% et 33% en 1988. Figure 2 Source : INSTAT- MENRS Le pourcentage des admis pour les deux années successives. ETUDIANTS Techniq 31% Admis Année 1987 Adéquation du programme de la fpt aux besoins des entreprises – Application d’une démarche reengineering : Statistique des étudiants avec emploi et sans emploi Bulletin de liaison des professeurs de l’Enseignement Enseignement Technique avant 1995 Un nouveau texte sur l’enseignement technique apparaît en 1995. A partir de 1987, on introduisait le terme enseignement technique et professionnel. Le nombre des établissements a fortement augmenté ; Le nombre d’élèves des lycées techniques ne cessait de s’accroître, de même le nombre des personnels administratif et enseignant tandis que le nombre des élèves ayant réussi à l’examen du baccalauréat est En 1987, l’effectif des élèves admis au baccalauréat technique était de 31% et 33% en Figure 2 : Taux de réussites en 1987 et en 1988 admis au baccalauréat technique présente une progression notable pour les deux années successives. PERMANENT 26% TEMPORAIRE 15% STAGE 5% CHAUMEURS 33% ETUDIANTS 7% INTERMED 13% INACTIFS 1% Insrits 69% Admis Année 1987 Techniqu 33% Admis Année 1988 Application d’une démarche reengineering 14 avec emploi et sans emploi Bulletin de liaison des professeurs de l’Enseignement gnement technique et professionnel. Le ; Le nombre d’élèves des lycées techniques ne cessait de s’accroître, de même le nombre des personnels administratif et réussi à l’examen du baccalauréat est En 1987, l’effectif des élèves admis au baccalauréat technique était de 31% et 33% en au baccalauréat technique présente une progression notable Insrits 67% Admis Année 1988 Adéquation du programme de la fpt aux besoins des entreprises – Application d’une démarche reengineering
Formation technique et Professionnelle après 1995
D’après l’arrêté pour la dénomination des établissements, le centre de formation au niveau de l’enseignement technique est défini par le Centre de Formation Professionnelle (CFP) et le Lycée Technique et Professionnel (LTP) Le centre de formation professionnelle a pour mission de réaliser les types de formation : – La Formation Professionnelle par Apprentissage (FPA) correspondant à la préparation et qualification des apprenants pour leur intégration dans le marché du travail ; – La Formation Professionnelle Qualifiante (FPQ) correspondant à une qualification, à un recyclage de personne en poste ou ayant perdu leur emploi. Cette formation rapide prépare les gens à affronter les obstacles existants sur le marché du travail ; – La Formation d’Insertion Professionnelle (FIP) qui consiste à apporter aux demandeurs d’emploi le complément de compétence qui leur manque pour répondre aux besoins des entreprises offrant des emplois adaptation (à l’emploi), ou à soutenir des actions techniques et de gestion au bénéfice des candidats à l’auto-emploi Les types de formation à mettre en place dans les LTP en fonction des ressources disponibles, sont les suivant : – Autre que la FPQ, FIP, le LTP offre en plus la Formation Professionnelle Initiale (FPI) correspondant à la préparation et à la qualification des apprenants en vue de leur intégration dans le marché du travail et la Formation Technique et Scientifique (FTS) qui consiste à la formation technique dont la finalité est la poursuite des études supérieures. Cependant un décret a été apparu, portant l’orientation Générale du système de formation à Madagascar.
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