Abréviation par la fin
Là où le meilleur des poètes, habile à composer, Montre précisément la syllabe finale, Celle-ci est connue par le connaisseur en composition Comme abréviation par la fin. [49.] Là où dans la composition le meilleur des poètes, habile à composer, montre précisément la syllabe finale uniquement la syllabe située à la fin, celle-ci la composition est connue par le connaisseur en composition comme « abréviation par la fin ». Celui qui a pleinement accompli en ce monde Les dix mots ornés de cinquante-cinq lettres, Qui finissent en mi, Il est devenu le meilleur des hommes. Il est dit « […] qui finissent en mi » en référence aux dix perfections. Celui qui l’individu a pleinement accompli en ce monde les dix mots les portions de Dhamma que sont les dix perfections ornés de cinquante-cinq lettres, qui finissent en mi ils finissent par la lettre ‘mi’ : les perfections (pāramῑ) que sont la générosité, la vertue, la renonciation, la sagesse, l’énergie, la patience, la vérité, la détermination, la bienveillance, l’équanimité, il est devenu le meilleur des hommes. 51. Celui qui a saisi le sens par l’esprit, qui a récité les bonnes paroles, Les dix mots qui finissent en vā Ornés de cinquante-cinq syllabes, Il obtient le bonheur. Abréviation par la fin
Il est dit « […] qui finissent en vā » en référence à ce qui constitue les dix qualités du Buddha : « Ainsi, il est le Bienheureux, l’Arahant, le Parfait Éveillé, celui qui est accompli dans la connaissance et dans la conduite, le Bien-allé, le Connaisseur du monde, le Guide sans égal des hommes à dompter, le Maître des dieux et des hommes, il est l’Éveillé, le Bienheureux (Bhagāvā) ». Celui qui l’individu a saisi le sens par l’esprit il a bien assimilé, qui a récité les bonnes paroles il connaît bien, les dix mots ils constituent les dix qualités du Buddha qui finissent en vā qui finissent par la lettre ‘vā’ ornés de cinquante-cinq syllabes, il obtient le bonheur il acquiert le bien-être physique et mental.
Celui qui se trouve dans sa dernière incarnation, Qui a toujours eu à l’esprit l’ensemble des trois mots A huit syllabes qui finit par tā, Est allé vers le bonheur, la destruction de la souffrance.
Celui qui se trouve dans sa dernière incarnation celui qui est dans sa dernière existence, qui l’individu a toujours eu à l’esprit l’ensemble des trois mots à huit syllabes pourvu des huit que sont « a-ni-ccaṃ (i. e. l’impermanence) du-kkhaṃ (i. e. la souffrance) a-na-ttā (i. e. l’absence de soi) » qui finissent par tā qui finissent par la lettre ‘tā’, est allé vers le bonheur, la destruction de la souffrance le Nibbāna.
Ils sont les trois meilleurs êtres, Ils résident dans les cinq lieux Qui finissent en ṭṭhā, Ils sont expliqués par quinze [syllabes] différentes. 28 [53.] Ils sont les trois meilleurs êtres ils sont « Celui qui ne revient pas qui a obtenu le Fruit, l’Arahant qui a atteint le Chemin, l’Arahant qui a obtenu le Fruit », ils les individus résident dans les cinq différents séjours qui finissent en ṭṭhā qui se terminent par le Suprême5 (Akaniṭṭhā), ils sont appelés les plans des Séjours Purs, ils sont expliqués par quinze [syllabes] différentes
Les quatre vers au sens profond Qui se terminent par do nā ggῑ kho, Expliquent la racine du bonheur, Ils ont été formulés par le Victorieux, l’Omniscient Il est dit « […] qui se terminent par do nā ggῑ kho » en référence à cette stance : « Heureuse est l’apparition (uppādo) d’un Buddha, L’exposé (desanā) du vrai Dhamma, Heureuse est l’harmonie (sāmaggi) du Saṅgha, Heureuse (sukho) est la pratique de ceux qui sont en harmonie.
Abréviation par le début et la fin
Là où le sage montre les syllabes du début et de la fin, Et non pas les autres, Alors le connaisseur en composition parle D’abréviation par le début et la fin. [55.] Là où dans la composition le sage montre les syllabes du début et de la fin les syllabes qui sont au début et à la fin, et non pas les autres les syllabes, alors le connaisseur en composition parle d’abréviation par le début et la fin. 56. Après avoir extrait séparément Ce qui commence par a et finit en tha, Énoncés par le Tipiṭaka, On [les] explique chacun successivement.Ce qui commence par a qui commence par la lettre ‘a’ et finit en tha qui finit par la lettre ‘tha’, énoncés par le Tipiṭaka. Cela a été dit en référence à la première parole du Buddha 7« à travers d’innombrables naissances dans le saṃsāra (aneka-jātisaṃsāraṃ) […] », et à la dernière parole du Buddha 8« […] exercez-vous avec vigilance (appamādena sampādetha) ». (…) Après avoir élidé la lettre ‘ā’ de ādi, une fois effectué l’allongement du ‘a’ on a la bonne forme. Les cinq parties qui commencent par ni et finissent en ya Sont unies par les différentes profondeurs, Elles expliquent à tous les êtres vivants, Le chemin qui mène aux biens terrestres9 , aux séjours divins, au Nibbāna. Les cinq parties les cinq Nikāya qui commencent par ni qui commencent par la lettre ‘ni’ et finissent par ya qui finissent par la lettre ‘ya’ sont unies par les différentes profondeurselles sont unies par les quatre profondeurs que sont la profondeur du sens, la profondeur de la Doctrine, la profondeur de l’exposition, la profondeur de la compréhension, elles expliquent à tous les êtres vivants le chemin qui mène aux biens terrestres, aux séjours divins, au Nibbāna le chemin qui mène au monde des hommes, aux mondes des dieux, au Nibbāna. Ici, le mot ‘go’ signifie ‘terre’ et ‘séjour divin’, puisqu’il est dit dans l’œuvre appelée Visuppakāsa : « Le mot go est pour séjour divin, rayon, diamant, arbre Ajjuna, eau, Direction, yeux, lune, bœuf, parole, terre ». Le mot ‘pada’ signifie Nibbāna . Celui pour qui les dix mots qui commencent par pā et finissent par ṭhi Demeurent à l’esprit, Il n’y a pas de doute, il obtient les biens terrestres , Les biens paradisiaques, le Nibbāna.