Première partie: Contraintes réglementaires et méthodologies
Chapitre 1. Présentation des contraintes réglementaires
Analyse comparative des réglementations LSF, Sarbanes-Oxley,8e directive européenne sur l’audit légal
La réglementation concernant les risques hautement protégés
Référentiels comptables IFRS et US GAAP
Chapitre 2. Méthodologie d’identification et d’analyse des risques
Outils d’identification des risques
Simulation de l’impact d’un sinistre majeur sur les objectifs stratégiques
Simulation des conséquences financières d’un sinistre majeur
Étude de la sinistralité antérieure
Chapitre 3. Modalités de mise sous contrôle des risques
Contrôle technique et sécurité
Procédures de sécurité et de gestion de crise
Contrôle financier des risques
Chapitre 4. Choix optimal, budgétisation et mise en œuvre du dispositif
Critères de choix en termes de combinaison optimale
Le réseau budgétaire risk management
Chapitre 5. Reporting, monitoring et retour d’expérience
Spécificités des tableaux de bord risk management
Retour d’expérience et sûreté de fonctionnement
Chapitre 6. Retour d’expérience sur la mise en œuvre de la méthodologie risk management
Quels compromis pour quels objectifs ?
Avec quels moyens ?
Deuxième partie : L’entreprise industrielle hors risque
Chapitre 1. Cartographie des risques industriels
Modalités de réalisation d’une cartographie des risques
La prise en compte des spécificités sectorielles
Donner de l’intelligence au dispositif de risk management
Préparer la certification ISO 31000
Chapitre 2. Le dispositif de corporate risk management
La mise sous contrôle du risque produit
La mise sous contrôle du risque informatique
La mise sous contrôle du risque client
La mise sous contrôle du risque fournisseur
La mise sous contrôle du risque politique
La mise sous contrôle du risque humain
La mise sous contrôle du risque social
La mise sous contrôle du risque atteinte à l’environnement
La mise sous contrôle du risque incendie
Chapitre 3. Le dispositif de business risk management
La mise sous contrôle des risques financiers
La mise sous contrôle des risques stratégiques
Chapitre 4. Mettre en œuvre le dispositif risk management et communiquer sur son efficacité
Les raisons de la construction d’un dispositif de risk management efficace
Comment mettre en œuvre un dispositif de risk management efficace
Mesurer l’efficacité du risk management
Communiquer sur l’efficacité du dispositif de risk management
Troisième partie : La banque ou la compagnie d’assurances hors risque
Chapitre 1. Les contraintes réglementaires
Les contraintes réglementaires spécifiques à Bâle II
Les contraintes réglementaires spécifiques à Solvency II
Chapitre 2. Le risk management bancaire
La mise sous contrôle des risques financiers (contrepartie, crédit, etc.)
La mise sous contrôle des risques opérationnels
La mise sous contrôle du lancement des produits à risque (techniques de titrisation)
Chapitre 3. Le risk management dans les compagnies d’assurances
Risk management des métiers financiers
Le processus de la mise sous contrôle des risques opérationnels
Conclusion
Annexes
Annexes de la première partie
Société générale : une dépréciation de 7 milliards d’euros
Questionnaires risk management
Fiches méthodes risk management
Annexes de la deuxième partie
Extrait du rapport risk management du groupe EDF 2007
Annexes de la troisième partie
Risk management dans le secteur bancaire
Risk management dans les compagnies d’assurances
Bibliographie
Table des figures et tableaux
Introduction
objectif de cet ouvrage est de présenter l’ensemble des options offertes aux entreprises, en vue de mettre sous contrôle leurs risques pour protéger leurs intérêts stratégiques, ainsi que la rémunération des preneurs de risques finançant leurs activités. L’ouvrage met en exergue deux concepts :
• la notion de corporate risk management met en relief la nécessité pour l’entreprise de placer sous contrôle les risques purs, c’est-à-dire les risques aléatoires ne se traduisant que par une perte financière s’ils se matérialisent (incendie, rupture d’approvisionnement, etc.). Le corporate risk management se fixe donc pour objectifs d’identifier et de mettre sous contrôle cette typologie de risques, en met-tant tout en œuvre pour que ces risques ne puissent se matérialiser, mais aussi, le risque zéro n’existant pas, à mettre en œuvre des outils de gestion de crise dans l’hypothèse de la matérialisation du risque ;
• la notion de business risk management, quant à elle, souligne la nécessité de mettre sous contrôle des risques stratégiques et financiers spéculatifs (c’est-à-dire se traduisant par un gain ou une perte). La démarche vise donc à s’assurer que l’ensemble des décisions stratégiques sont effectivement mises sous contrôle (lancement d’un nouveau produit, rachat d’une société, création d’une filiale).
Contraintes réglementaires et méthodologies
Présentation des contraintes réglementaires
Analyse comparative des réglementations LSF, Sarbanes-Oxley, 8e directive européenne sur l’audit légal
Les réglementations américaines ou européennes concernant le corporate risk management visent à s’assurer de la mise sous contrôle effective des risques purs pouvant affecter la surface financière des groupes cotés et créer des dommages environnementaux substantiels.
Préconisations des réglementations européenne et américaine en termes de corporate risk management l’épargne, le président du conseil d’administration rend compte dans un rapport joint de la composition, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil, ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en œuvre par la société… » (article 26).Cette loi complète le rapport de place de l’AMF (Autorité des marchés financiers),lui fait référence explicitement à la notion de management des risques :« Le dispositif de contrôle interne, qui est adapté aux caractéristiques de chaque société, doit prévoir un système visant à recenser et analyser les principaux risques identifiables au regard des objectifs de la société et à s’assurer de l’existence de procédures de gestion de ces risques. »
Méthodologie d’identification et d’analyse des risques
L’identification rationnelle et objective des risques de sinistralité est basée sur la réponse à quatre types d’interrogations :
• Quels sont les outils permettant une identification objective des risques ?
• Comment évaluer l’impact d’un sinistre majeur sur les objectifs stratégiques ?
• Comment évaluer les conséquences financières d’un sinistre majeur ?
• Quels enseignements tirer de l’évolution de la sinistralité antérieure ?
Outils d’identification des risques
L’une des principales difficultés du risk management est d’identifier les risques d’un groupe de façon objective et rationnelle. Il est indispensable d’aboutir à la réalisation d’une cartographie des risques faisant ressortir en priorité les méta-risques émergents.
Le risk manager n’a pas le droit de fonder sa cartographie sur un ressenti subjectif basé sur sa personnalité et son vécu professionnel. Il doit au contraire appuyer sa démarche sur plusieurs outils d’identification des risques qu’il va utiliser dans une optique de circularisation (la réponse apportée par ces outils doit en effet converger). Nous étudierons donc dans ce chapitre les outils suivants :
• l’audit documentaire ;
• les entretiens ;
• les visites de sites ;
• les questionnaires.
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Cours risk management (3660 KO) (Cours PDF)