Sommaire: Race du cheval de course
Introduction
Partie bibliographique
Chapitre I : La digestion chez le cheval
I. La digestion dans la cavité buccale
II. La digestion gastrique
III. La digestion dans l’intestin
– Les activités enzymatiques
IV. La digestion dans le gros intestin
V. Les produits terminaux de la digestion
Chapitre II : Etudes des constantes biologiques
I. Glucose
II. Lipides totaux
1. Triglycérides
2. Cholestérol
III. Les protéines totales
IV. Albumine
V. Urée
VI. Acide urique
Chapitre III : Etudes des minéraux
Généralités
I. Les éléments minéraux majeurs (macro-éléments)
1. Le Calcium et le Phosphore
a. Répartition
b. Rôle biologiques
c. Utilisation digestive
2. Le Magnésium
a. Répartition
b. Rôles biologiques
c. Utilisation digestive
3. Sodium, Potassium, Chlore
a. Répartition
b. Rôles biologiques
c. Utilisation digestive
II. Les éléments traces (Oligo-éléments)
1. Le Fer
a. Répartition et rôle biologique
b. Utilisation digestive
2. Le Cuivre
a. Répartition
b. Métabolisme du cuivre
c. Rôle du cuivre
3. Le Zinc
a. Répartition
b. Métabolisme
c. Rôle biologique
Partie expérimentale
I. Matériels
I-1. Le champ de course
I-2. Les animaux
I-3. Les aliments et l’eau
II. Méthodes
Chapitre I : Matériels et méthodes
II-1. Prélèvements sanguins
II-2. Dosages
II-2.1 Les éléments minéraux
1. Calcium
2. Phosphore
3. Sodium
4. Potassium
5. Chlore
6. Magnésium
7. Fer
II-2.2 Les constantes biologiques
1. Glucose
2. Cholestérol
3. Triglycérides
4. Protéines totales
5. Albumine
6. Urée
7. Acide urique
II-3. Les aliments
1. Dosage de l’humidité
2. Dosage des cendres
3. Dosage des protéines
4. Dosage de la cellulose brute
II-4 Traitement statistique
Chapitre II : Résultats et discussion
I. Etude des paramètres plasmatiques du métabolisme énergétique
1. Glucose
2. Triglycérides
3. Cholestérol
II. Etude des paramètres plasmatiques du métabolisme azoté
1. Protéines totales
2. Albumine
3. Urée
4. Acide urique
III. Etude des paramètres plasmatiques du métabolisme minéral
III.1 Les Macro-éléments
1. Le Calcium et le Phosphore
2. Le Magnésium
3. Le sodium (Na) le potassium (K) et le chlore (Cl)
3.1 Sodium
3.2 Potassium
3.3 Chlore
III.2 Les Oligo-éléments
– Le Fer
IV- Etude des constituants chimiques de l’eau et des aliments
1- L’eau
2- Les aliments
Conclusion
♣ Extrait du mémoire
Chapitre I : La digestion chez le cheval
Le cheval est un monogastrique herbivore qui se distingue des ruminants sur le plan de l’anatomie digestive par un estomac réduit et un gros intestin très développé (Wolter, 1975).
Parallèlement, la physiologie digestive a pour traits dominants une mastication très efficace, une grande rapidité du transit gastrique, une digestion enzymatique brève et intense dans l’intestin grêle, une action microbienne prolongée dans les grands réservoirs du gros intestin (Wolter, 1999).
Race du cheval de course
I) La digestion dans la cavité buccale:
La préhension des aliments est assurée principalement par la lèvre supérieure, à la fois très mobile, vigoureuse, sensible, et capable d’effectuer un excellent tri alimentaire (Wolter, 1975) ; la mastication elle est réalisée par les dents ; elle doit être complète pour une bonne digestion. Il faut 80 à 120 mouvements de mâchoire par bouchée, soit 1 minute à 1 minute 30 secondes de mastication (Tisserand, 1979).
Race du cheval de course
La sécrétion salivaire a essentiellement pour rôle d’humecter fortement les aliments secs. Elle requiert un abreuvement abondant, en relation avec les caractères physiques du régime. Un cheval adulte sécrète environ 50 litres de salive, qui contient de l’amylase. Suivant le type d’aliment mastiqué, la sécrétion salivaire est plus ou moins abondante. Le foin par, exemple, nécessite 4 fois son poids de salive pour être dégluti (Kathy et Patrick, 1999).
La déglutition est facilitée par l’importante insalivation intervenue au cours de la mastication prolongée. Elle est irréversible, chez le cheval, en raison du développement particulier du voile du palais qui empêche tout retour du bol alimentaire de l’œsophage vers la bouche et ne permet que le rejet par voie nasale (Wolter, 1975).
Après une excellente préparation buccale assurant un fin broyage et une forte insalivation, la digestion reste sommaire dans l’estomac. Elle se développe essentiellement dans l’intestin grêle par voie enzymatique, puis par voie microbienne au niveau du gros intestin (Wolter, 1999) (Voir schéma : 1).