Rapport évaluation in vitro de la dégradation des principaux fourrages des zones arides, tutoriel & rapport en pdf.
ALIMENTATION ET NUTRITION ANIMALE
Introduction
La nutrition recouvre l’ensemble des aspects liant l’alimentation à la santé, ce n’est plus manger pour calmer la faim, mais s’alimenter pour fournir à l’organisme les nutriments dont il a besoin, pour se développer et pour son bien – être.
La science qui s’intéresse à la nutrition à pour objet l’étude par analyses chimiques et biochimiques des différents composants nutritifs (protéines, lipides, ….), ainsi que leurs qualité au cours de leur transformation. C’est-à-dire que la science de la nutrition peut englober la physiologie de la digestion et l’étude du métabolisme, avec en particulier l’étude des substances toxiques (toxicologie).
La nutrition animale :
L’objet de cette science c’est l’étude d’une part, de la digestion des aliments ainsi que leur utilisation autant que nutriments caractérisés par un métabolisme et d’autre part s’intéresse aux effets de ces aliments sur l’état de santé, le bien–être et les performances zootechniques des animaux et le cas échéant, sur la qualité des productions animales et sur l’environnement.
Avant il y’avait une étude concernant les carences en vue de prévenir par un apport minimal de certains éléments, actuellement il ne s’agit pas seulement de définir le seuil d’apport minimum, mais également d’étudier l’effet dose de ce nutriments sur les éléments nutritifs et leurs inconvénients ou avantages.
Les aliments dans la nutrition animale:
les aliments apportent aux animaux les substances nutritives dont ils ont besoin, ils contiennent des nutriments et aussi d’autres entités chimiques appelées substances annexes de l’alimentation, leur nature est diverse: constituant intrinsèques, contaminants, substances volontairement rajoutées comme des additifs .
Constituants des aliments :
Les composants des aliments sont surtout des composants chimiques utilisées par l’organisme (cellules et tissus) afin d’assurer leur métabolisme, leur croissance et leur multiplication.
Chaque aliments, quelques soit sa nature ou son origine renferme les mêmes nutriments: l’eau, matières minérales et nutriments organiques (glucides, lipides, protides et composés azotés non protidiques, vitamines).
* Eau :
Tous les aliments contiennent de l’eau, même ceux qui apparaissent très secs. Elle représente un solvant idéal pour plusieurs constituants cellulaires et un grand nombre de molécules, elle intervient aussi dans de nombreuses réactions biochimiques.
L’organisme ne peut pas faire des réserves d’eau et il réagisse très vite à un déficit d’apport, ce qui confère à l’eau un rôle nutritionnel important malgré son apparente banalité.
L’apport de l’eau par les aliments est extrêmement variable, chez les herbivores, les fourrages succulents comme l’herbe et les betteraves renferment entre 80 et 90% d’eau, ce qui contribue à une couverture du besoin, alors qu’une vache laitière au pâturage consommant ainsi 70 kg d’herbe jeune ingère par cette voie 60 litres d’eau (Blain, 2002), le même animal n’absorbe que 1,5 litre d’eau avec la consommation de 12 kg de foin d’excellente qualité. La quantité d’eau de boisson spontanément absorbée varie en fonction de degrés d’hydratation da la ration et peut même devenir insignifiante.
La connaissance de la teneur en eau d’un aliment constitue la première étape dans l’évaluation de sa valeur nutritive ainsi que l’appréciation de son aptitude à la conservation, un aliment ayant une teneur en humidité inférieure à 14% se conserve spontanément sans traitement particulier (Blain, 2002), et au dessus de 17% d’humidité, la conservation est impossible.
La teneur en eau est très sensible aux facteurs climatiques, lors de températures élevées la teneur en eau est diminuée et elle est élevée pendant les saisons d’automne et l’hiver.
Par ailleurs l’eau peut être indirectement un véhicule, non seulement de germes et de parasites pathogènes ou de substances toxiques, mais également d’éléments toxiques d’origine naturelle comme le fluer et les sulfates, qui peuvent provoquer certains cas pathologiques quand ils dépassent certaines concentrations.