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Sommaire: Les musées de sites archéologique appréhendés en tant que vecteurs de développement local à travers trois études de cas préfigurant
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE – L’EVOLUTION DES CONCEPTS D’ARCHEOLOGIE, DE MUSEE ET DE TOURISME
I- L’archéologie et les musées fruits du mouvement intellectuel de la Renaissance
1- Les premières collections de l’Antiquité et du Moyen-Âge
2- La naissance de l’archéologie
3- Les premiers musées
II- Romantisme, conquête européenne du monde et ses conséquences sur l’archéologie et les musées
1- La conquête européenne du monde
2- Le mouvement romantique
3- L’évolution des institutions muséales
III- Les premiers pas du tourisme culturel à connotation archéologique
1- Le « Grand Tour »
2- L’émergence du tourisme moderne
IV- Le XX ème siècle et ses mutations socio-économiques
1- Les congés payés et l’émergence du tourisme de masse
2- Le patrimoine et les musée de la seconde moitié du XX ème
3- La situation au Maroc
V- L’évolution du tourisme
1- Un phénomène devenu incontournable
2- Les nouvelles formes de tourisme
3- Sociologie du tourisme et des pratiques culturelles
VI- L’évolution de la notion de patrimoine : vers une démarche holistique
1- Révolution Française, Turath et patrimoine mondial
2- Evolution contemporaine du concept de patrimoine au Maroc
3- Le patrimoine mondial au Maroc
4- Patrimoine, tourisme et développement local
5- Patrimoine et économie
VII- L’évolution contemporaine des musées
1- Les différents types de musées
2- les derniers développements contemporains au Maroc en terme de musées
VIII- Musées et patrimoine : une approche holistique
1- La connaissance des attentes du public et le marketing touristique
2- De la nécessaire association des différents acteurs
3- Les différentes stratégies muséographiques
4- Produits annexes et insertion dans l’offre touristique
IX- Conclusion
DEUXIEME PARTIE – ETUDES DE CAS
I- Les différents champs d’investigation retenus
1- Historique du site
2- L’histoire du projet : jeu d’acteurs et approche technique
3- Les choix muséographiques
4- Equipements et activités connexes
5- Gestion, intégration touristique et politique de communication
6- Impact en terme de développement local
7- Méthodologie
II- Les expériences sélectionnées
1- Les critères de sélection
2- Les expériences présélectionnées et les trois études de cas retenues
III- Pointe à Callière, musée d’Histoire et d’Archéologie de Montréal
1- L’histoire du site
2- L’histoire du projet
3- L’architecture et les choix muséographiques
4- Les choix muséographiques
5- La gestion
6- Les manifestations et équipements annexes
7- L’insertion dans l’offre touristique et culturelle et l’impact du musée
IV- Le musée gallo-romain du site de Saint-Romain en Gal
1- L’histoire du site
2- L’historique du projet : architecture et choix muséographiques
3- Jeu d’acteurs
4- Les processus de gestion et d’organisation
5- L’impact en terme de fréquentation et les liens avec la population locale
6- Les événements et équipements annexes
7- Intégration dans l’offre touristique et culturelle
V- Les musées archéologiques de Saragosse : la Route de Caesaraugusta
1- La nature des vestiges archéologiques
2- L’histoire du projet et du processus décisionnel
3- Architecture et intégration urbaine
4- Choix muséographiques
5- Manifestions et Equipements annexes
6- Insertion dans l’offre touristique et culturelle
7- L’impact touristique
VI- Conclusion
TROISIEME PARTIE – TENTATIVE D’INTERPRETATION DU SITE DE CHELLAH
PREMIER CHAPITRE – HISTOIRE DU SITE DE CHELLAH
I- Préalables à l’étude du site de Chellah
1- Etat des lieux au niveau du patrimoine et des musées à Rabat
2- Le tourisme à Rabat : état des lieux et perspectives de développement
3- Le projet d’aménagement du Bouregreg
4- Une trop faible intégration des thématiques culturelles et patrimoniales ?
5- Rôle du site de Chellah
II- Histoire du site de Chellah
1- Données historiographiques sur Chellah
2- Situation et site de Chellah
III- De la préhistoire à la période punico-phénicienne
1- Une période protohistorique peu connue
2- La période phénicienne : une fondation tyrienne ou carthaginoise?
IV- L’éclosion de la cité maurétanienne
1- Les transformations d’une place commerciale locale en une cité maurétanienne
2- Une cité maritime prospère ouverte au commerce international
3- La Sala maurétanienne : symbole d’une civilisation originale et brillante
V- La période romaine
1- De l’époque maurétanienne à l’occupation romaine : rupture ou continuité ?
2- Description de Sala à travers les sources écrites latines : une ville d’importance
3- Histoire de la découverte archéologique de Chellah
4- Poids et vie politiques de la Sala romaine
5- continuité et changements de la Romanité
6- Une place commerciale d’importance tournée vers la péninsule ibérique
VI- De Rome à L’Islam
1- Maintien ou déclin de la Romanité ?
2- la question de la durée de la persistance de la vie urbaine
3- la période Almohade
VII- La nécropole Mérinide
1- Les Mérinides : une dynastie en quête de légitimité
2- Abou el Hassan, bâtisseur de Chellah
3- Les différents éléments du site mérinide
4- Un vaste projet urbanistique visant à légitimer le pouvoir mérinide
5- Les éléments architecturaux et artistiques du sanctuaire
6- Le patrimoine immatériel
DEUXIEME CHAPITRE- L’INTERPRETATION DU SITE
I- Les enseignements à tirer de l’enquête
1- Méthodologie de l’enquête
2- Les premiers résultats de l’enquête
II- Etat des lieux scientifiques et culturels
1- La dimension scientifique entourant le site
2- La dimension culturelle
III- Les données touristiques
1- L’accessibilité et l’accueil
2- Marketing, communication et connaissance des publics
3- Mise en réseau du site et commercialisation, Tarifs, billetterie
4- Evénements et activités connexes
5- Equipements connexes à la visite pure
IV- Principaux axes d’interprétation du site
1- Chellah antique, creuset de contacts culturels dont le Maroc actuel est l’héritier
2- Chellah, nécropole mérinide, projet urbanistique d’une dynastie, les Mérinides.
3- Le patrimoine immatériel : Chellah terre de légendes et inspiratrice des écrivains
4- Les projets urbains de l’agglomération de Rabat-Salé aujourd’hui.
V- Les éléments pratiques du musée de site
1- Equipements annexes et communication
2- Le financement du projet
3- Association de la population, volet social et gouvernance
CONCLUSION GENERALE
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Extrait du mémoire les musées de sites archéologique appréhendés en tant que vecteurs de développement local à travers trois études de cas préfigurant
PREMIERE PARTIE – L’EVOLUTION DES CONCEPTS D’ARCHEOLOGIE, DE MUSEE ET DE TOURISME
Le survol historique des mutations de l’archéologie, des musées et du patrimoine, donne la possibilité de comprendre les permanences et les ruptures qui ont émaillé ces concepts à la fois dans les pays occidentaux et au Maroc. Cette analyse est complétée par une mise en lumière des notions telles qu’elles sont appréhendées actuellement afin de dégager des premiers indicateurs sur les tendances liées aux musées de sites appréhendés en tant que levier de développement local.
Les musées de sites archéologique
I- L’archéologie et les musées fruits du mouvement intellectuel de la Renaissance
1- Les premières collections de l’Antiquité et du Moyen-Âge
L’Antiquité et le Moyen-Âge ne font pas figure de page vierge concernant l’histoire du patrimoine, de l’archéologie et des musées. Ces époques ont permis des évolutions notables au niveau du développement de ces différentes notions.
Dès la Préhistoire, les hommes ont rassemblé des objets. Ils constituaient ainsi des formes de butin. Cette tendance est également attestée dans les civilisations antiques d’Egypte ou de Mésopotamie, en particulier autour des tombes des personnages importants. La civilisation gréco-latine va introduire les œuvres d’Art à cette notion de collections. Ainsi, Verrés, homme politique romain et propréteur de Sicile vers -70 avant Jésus-Christ, n’hésite pas à faire main basse sur les œuvres d’art de l’île. Les Verrines 3, discours rédigés par Cicéron pour dénoncer cette exploitation et cette appropriation des œuvres d’art, attestent ainsi de l’existence de collectionneurs d’œuvre d’art pendant l’Antiquité romaine.
Les musées de sites archéologique
Pendant cette période de l’Antiquité romaine, certains objets étaient considérés comme patrimonium. Dans le droit romain, le patrimonium correspond à l’ensemble des biens des familles envisagés en tant qu’héritage, transmission. Les objets formant des butins de guerre obtenaient une acceptation plus large. En effet, ils étaient considérés comme res publica et appartenaient à tout le monde. Ces objets étaient portés en triomphe dans la ville et admirés pour leur symbolique. Ils étaient ensuite placés dans des temples où on leur vouait un culte en tant qu’objets symbolisant la grandeur de Rome. Cette notion illustre le culte d’objets sacrés.
Les musées de sites archéologique
Au Moyen-Âge, les églises prennent la relève des temples antiques dans la conservation des objets qui deviennent des reliques bienfaitrices ayant des vertus miraculeuses. Au niveau de la possession individuelle, les collections des rois et de certains ecclésiastiques se développent.
Les musées de sites archéologique
Ces objets ont une valeur symbolique et sont présentés comme des trésors. Des meubles, des tapisseries font aussi partie de ces collections et sont transportés dans les palais des princes en fonction des mouvements de cours.
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