Sommaire: L’hygiène en médecine générale état des lieux dans une commune des hauts de seine
1 INTRODUCTION
2 L’HISTOIRE DE L’HYGIENE
2.1 L’antiquité : Bains et volupté
2.2 Moyen âge : la mode du bain dans les villes
2.3 Renaissance : le corps « protégé » sous la crasse
2.4 17ème et 18ème siècle : le parfum cache la saleté
2.5 19ème siècle : urbanisme et sciences sont en marche
2.6 20ème siècle : hygiène et lutte contre les infections s’organisent
3 LA RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE
3.1 La responsabilité disciplinaire
3.2 La responsabilité civile
3.3 La responsabilité pénale
3.4 Matériel médical et déchets médicaux
4 MODE DE TRANSMISSION DES AGENTS INFECTIEUX
4.1 Le risque infectieux lié aux soins réalisés au cabinet médical du médecin généraliste
4.2 Les modes de transmission des agents infectieux
5 LES RECOMMANDATIONS
5.1 Hygiène de base
5.1.1 Les précautions standard: Mesures de prévention à appliquer vis-à-vis de l’ensemble des patients
5.1.2 Hygiène des mains
5.1.3 Port de gants
5.1.4 Tenue vestimentaire
5.2 Antisepsie de la peau et des muqueuses
5.2.1 Définitions
5.2.2 Antiseptiques : règles d’utilisation
5.2.3 L’acte d’antisepsie
5.3 Prise en charge d’un patient porteur d’une bactérie multi résistante aux antibiotiques
5.3.1 Le médecin généraliste et les BMR
5.3.2 Principales BMR hospitalières
5.3.3 Mesures de prévention :
5.4 Gestion du matériel médical
5.4.1 Définitions
5.4.2 Traitement des dispositifs médicaux réutilisables en fonction de leur type
5.4.3 Les différentes étapes de traitement d’un dispositif médical réutilisable et immergeable
5.4.4 Produits pour la décontamination recommandés pour l’entretien du matériel réutilisable
5.5 Prévention des accidents d’exposition au sang et aux liquides biologiques
5.5.1 Définition
5.5.2 Prévention
5.5.3 Conduite à tenir en cas d’exposition au sang
5.6 Organisation et entretien des locaux
5.6.1 Organisation des locaux
5.6.2 Entretien des locaux
5.7 Gestion des déchets d’activités de soins
6 MATERIEL ET METHODE
6.1 Présentation de l’étude
6.1.1 Méthodologie
6.1.2 Déroulement de l’enquête
6.2 Le matériel
6.2.1 Le questionnaire
6.2.2 Fiche d’observation des locaux
6.2.3 Le guide de bonnes pratiques
7 RESULTATS SATISTIQUES
7.1 Résultats statistiques du questionnaire
7.1.1 Caractéristiques de la population de l’enquête
7.1.2 Hygiène des mains et de la peau
7.1.3 Le risque d’accident d’exposition au sang
7.1.4 Matériel médical utilisé et son entretien
7.1.5 Gestion des déchets
7.2 Résultats statistiques de la fiche d’observation
7.2.1 Hygiène des mains
7.2.2 Gestion des déchets à risque infectieux
7.2.3 Gestion du matériel médical
7.2.4 Aménagement des locaux
8 DISCUSSION
8.1 Discussion de la méthode et du matériel
8.1.1 Discussion de l’enquête
8.1.2 Discussion du questionnaire
8.1.3 Discussion de la fiche d’observation
8.1.4 Discussion du guide de bonne pratique
8.2 Discussion des résultats statistiques
8.2.1 Discussion des résultats du questionnaire par rapport à ceux de la fiche d’observation
8.2.2 Discussion des résultats du questionnaire, comparaison avec ceux d’études similaires
9 CONCLUSION
10 ANNEXES
10.1 ANNEXE 1 : Voies de transmission des micro-organismes et précautions à prendre
10.2 ANNEXE 2: Procédure standardisée de friction des mains
10.3 ANNEXE 3 : Antiseptiques d’utilisation courante : effets indésirables, contre-indications, précautions d’emploi et incompatibilités
10.4 ANNEXE 4 : Choix de la technique d’antisepsie et des molécules en fonction de l’acte de soin à réaliser
10.5 ANNEXE 5 : Principales BMR hospitalières : site de portage et mécanisme de diffusion
10.6 ANNEXE 6 : Questionnaire
10.7 ANNEXE 7 : Fiche d’observation des locaux
10.8 ANNEXE 8 : Guide de bonnes pratiques
11 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Extrait du mémoire l’hygiène en médecine générale état des lieux dans une commune des hauts de seine
1 INTRODUCTION
Actuellement, la prévention des infections nosocomiales en milieu hospitalier est une préoccupation majeure de santé publique. Elle fait l’objet d’études, de contrôles et de mesures strictes.
Le terme d’infections nosocomiales a été remplacé aux Etats-Unis par le terme d’infections liées aux soins qui recouvre l’hôpital et les soins en ville. Ce terme semble plus approprié à la diversité des situations où une transmission infectieuse est possible (1).
A l’hôpital, pour les infections aiguës à incubation relativement courte, l’infection survient le plus souvent au cours de l’hospitalisation, et le lien de causalité est facile à reconnaître. Mais il est plus difficile de savoir ce qui se passe en ville car le patient ne revient pas forcément consulter le même médecin. Nous ne savons pas quelle est la proportion des infections liées aux soins contractées en ville. Peu d’études se sont intéressées à cette question.
L’hygiène en médecine générale
Pour contracter une infection en ville, une personne indemne doit être mise en contact, à l’occasion d’un geste médical le plus souvent invasif, avec un agent infectieux venant d’une autre personne, ce qui ne devrait pas survenir si les conditions d’hygiène et de stérilisation étaient respectées.
Dès la deuxième année d’études médicales, durant mes stages hospitaliers, j’ai été sensibilisée à la notion d’hygiène et de prévention des infections iatrogènes ; tout particulièrement au lavage des mains, à l’antisepsie, au risque d’accident d’exposition au sang et aux liquides biologiques. Les règles d’hygiène de base (appelées précautions standard) demandent une attention particulière quotidienne comme, par exemple, le port d’une blouse propre à manches courtes, l’absence de port de bague, de bracelet et de montre.
L’hygiène en médecine générale
C’est lors de mes stages chez les médecins généralistes de ville que l’idée de ce sujet de thèse a germé. En effet, j’ai été surprise de constater, par exemple, l’absence totale de lavabo dans les locaux, de drap de protection sur la table d’examen et la réutilisation des spéculums d’oreilles sans aucun nettoyage. L’hygiène et la notion de prévention des infections liées aux soins ont ici une toute autre place que dans les services hospitaliers.
Pourtant, les infections liées aux soins ne concernent pas seulement les établissements de santé publics ou privés. La pratique « communautaire », définie comme toute situation dans laquelle des soins sont administrés à des patients en dehors des établissements de santé (tels que consultations, explorations ou soins effectués dans des cabinets médicaux, dentaires, de sages-femmes, dans des centres de santé, centres infirmiers, de kinésithérapie, de pédicurie-podologie, ou au domicile du patient), peut également être génératrice d’infections.
L’hygiène en médecine générale
Le médecin généraliste exerçant en cabinet de ville est amené à effectuer des gestes comportant un risque infectieux tant pour le patient que pour lui-même. Le cabinet médical est un environnement clos, parfois exigu, où se croisent et se rencontrent des patients porteurs de pathologies, en particulier infectieuses. Le médecin et ses patients, au même titre que l’environnement, représentent une source potentielle de contamination. Il en est de même du matériel utilisé qui est susceptible d’être un vecteur de l’infection. Cette infection peut aussi bien être une banale infection ORL qu’une infection chronique comme l’hépatite B.
Par ailleurs, le médecin est amené de plus en plus souvent à prendre en charge des patients immunodéprimés : patients soumis à une corticothérapie ou à une chimiothérapie, transplantés sous traitement immunosuppresseur ou patients VIH positifs, pour qui ce risque infectieux constitue un risque plus important.
Il existe très peu d’études concernant les infections contractées en milieu ambulatoire. Le groupe des assurances mutuelles médicales (GAMM) publie annuellement le rapport des déclarations et des plaintes concernant des incidents ou des accidents survenus lors des soins.
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