Sommaire: Contraceptifs oraux combines
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
I- RAPPEL SUR LES DIFFERENTES METHODES CONTRACEPTIVES
1-Enjeu de santé publique et facteur de développement
2-Contraception hormonale
2-1-Contraception hormonale estroprogestative
2-2-Contraceptions progestatives seules
3-Dispositifs intra utérins
4-Stérilisation (masculine, féminine)
5-Autres méthodes
5-1-Méthodes « barrières »
5-2-Méthodes « naturelles »
II – PRATIQUES CONTRACEPTIVES EN FRANCE
1-Contraception hormonale
2-Dispositifs intra-utérins
3-Préservatifs
4-Autres méthodes
5-Le « modèle contraceptif » français, un modèle figé
6-Des pratiques socialement différenciées
III- PROGESTATIFS DE DERNIERE GENERATION
1-Présentation
1-1-Rappel sur la progestérone
1-2-Progestatifs de synthèse
2- Attitudes et recommandations des autorités de santé
2-1-Politiques de santé publiques menées en France et recommandations des autorités de santé depuis 2002
2-2-Avis de l’agence européenne du médicament
3-Contexte actuel et état des lieux des ventes et pratiques
3-1-Place des COC de dernière génération dans les ventes de contraceptifs : état des lieux
3-2-L’épisode de « pill-scare » au milieu des années 90
3-3-Impact/changements de comportement des femmes vis à vis de la contraception
IV-ENQUETE/MATERIELS ET METHODES
1-Hypothèse
2-Objectifs
2-1-Objectif principal
2-2-Objectif secondaire
3-Déroulement de l’étude
3-1-Type d’étude
3-2-Réalisation du questionnaire
3-3-Critères d’inclusion/exclusion
3-4-Recrutement des patientes
4-Analyse des données
5-Retombées attendues
V- RESULTATS
1-Taux de participation
1-1-Premier mode de recrutement
1-2-Deuxième mode de recrutement (recherche multicritères)
1-3-Recrutement personnel
1-4-En pharmacie
2-Caractéristiques de la population étudiée
2-1-Age
2-2-Lieu de résidence
2-3-Situation matrimoniale
2-4-Nombre d’enfants
2-5-Niveau d’études
2-6-Catégorie socio-professionnelle
2-7-Revenus
2-8-Couverture sociale
2-9-Suivi gynécologique
2-10-Tabagisme
3-Classification selon la spécialité prescrite
3-1-Progestatifs de troisième génération
3-2-Progestatif de quatrième génération
3-3-Répartition par classe d’âge
4-Contexte de prescription
4-1-Prescription de première intention
4-2-Premier prescripteur
4-3-Satisfaction
4-4-Durée de prise
4-5-Arrêt
4-6-Information reçue
4-7-Concertation et demandes de la patiente
VI- DISCUSSION
1-Méthode
2-Résultats
2-1-Représentativité de l’échantillon
2-2-Répartition des différents progestatifs
2-3-Prescripteurs
2-4-Prescription de COC de dernière génération en tant que premier contraceptif
2-5-Information reçue
2-6-Demandes des patientes
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Annexe 1 : Evidence based médicine – Niveau de preuve
Annexe 2 : Questionnaire soumis aux patientes
RESUME
♣ Extrait du mémoire
I- RAPPEL SUR LES DIFFERENTES METHODES CONTRACEPTIVES
Nous ferons ici un bref rappel sur les différentes méthodes contraceptives existantes, en insistant plus particulièrement sur les modes de contraception hormonale qui intéressent spécifiquement cette étude.
1-Enjeu de santé publique et facteur de développement :
La contraception, en permettant la maîtrise de la fécondité et l’espacement des naissances, est un facteur essentiel de réduction de la mortalité infantile et maternelle (1). Une utilisation efficace et une large couverture contraceptive doivent permettre de limiter le recours aux IVG et leurs complications.
Ainsi, un accès large et facilité à la contraception permet non seulement d’améliorer la santé des femmes et des enfants, mais a également un impact financier à l’échelle nationale ; une enquête au Royaume-Uni a estimé par exemple que, pour une livre sterling investie dans la contraception, 11 livres sterling étaient économisées à d’autres fins (1).
2-Contraception hormonale
La contraception hormonale comprend les méthodes combinées estroprogestatives et les contraceptifs contenant un progestatif seul.
Des formes galéniques variées sont disponibles, allant de la classique « pilule » contraceptive à l’implant, en passant par les formes transcutanées ou vaginales.
2-1-Contraception hormonale estroprogestative :
La contraception hormonale estroprogestative associe un estrogène de synthèse (principalement l’éthinylestradiol EE) à un progestatif de synthèse.
I-Rappel sur les différentes méthodes contraceptives
La dose d’éthinylestradiol est variable, allant de 15 à 50 µg selon la pilule, fixe dans les pilules monophasiques, à doses variables dans les pilules bi- ou triphasiques (15,19).
Mécanismes d’action :
Le mécanisme d’action de la contraception hormonale combinée associe :
‐ un blocage de l’axe gonadotrope hypothalamo-hypophysaire par
rétrocontrôle négatif, aboutissant à l’inhibition des sécrétions de FSH et LH, donc de la croissance folliculaire et de l’ovulation,
‐ une modification du mucus cervical rendant difficile le passage des spermatozoïdes,
‐ et une modification de l’endomètre, le rendant impropre à la nidation (19).
Efficacité :
La contraception hormonale combinée est l’une des méthodes contraceptives parmi les plus efficaces : son indice de Pearl (taux de grossesse non désirées pour 100 femmes pendant la première année d’utilisation) est inférieur à 1(19,Tableau 6).
Effets indésirables/ risques:
a) Complications cardiovasculaires :
Risque thromboembolique veineux :
La contraception hormonale combinée a un effet établi de longue date sur l’hémostase : elle provoque une hypercoagulabilité par hyperaggrégabilité plaquettaire, augmentation de certains facteurs de la coagulation (notamment le fibrinogène et les facteurs II, VII, VIII, X) diminution des inhibiteurs de la coagulation (antithrombine, protéine S), résistance acquise à la protéine C ; la génération de thrombine et les marqueurs d’activation de la coagulation (fragment 1et 2 de la prothrombine, fibrinopeptide A et D-Dimères) sont augmentés (2, 3).
Les progestatifs de troisième génération induisent des modifications plus importantes que ceux de deuxième génération associés à la même dose d’EE, notamment pour le test de résistance à la protéine C activée et les taux de protéine S (2, 3).
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