Sommaire: Auto prélèvement vaginal à Chlamydia trachomatis en médecine générale (Etude quantitative et d’acceptabilité)
I. INTRODUCTION
A. Introduction générale et choix de l’étude
B.Epidémiologie des infections urogénitales basses à Chlamydia trachomatis
a. En France
b. A l’étranger
C. Bactériologie du Chlamydia trachomatis
D. Mode de contamination et facteurs de risques des infections
urogénitales basses à Chlamydia trachomatis
E.Données cliniques des infections urogénitales basses à Chlamydia trachomatis
F.Complications des infections urogénitales basses à Chlamydia trachomatis et estimation du coût du traitement des complications
G.Diagnostic biologique : sensibilité et spécificité suivant le sexe et recommandations ANAES
a. Pertinence d’un test de dépistage
b. Sensibilité et spécificité des tests
c. Amplification génique par PCR
d. sérologie
H.Traitement des infections urogénitales basses à Chlamydia trachomatis
a. Généralités
b. Particularités de la femme enceinte
c. Estimation du coût du traitement
II. MATERIELS ET METHODES
A. Choix des médecins généralistes
B. Tests d’auto prélèvement
C. Population cible dans l’étude
D. Modalités de recueil des résultats
III. RESULTATS
A. Résultats de l’étude quantitative
a. Taux de participation aux tests
1. Taux global
2. En libéral
3. Au CMS
b.Prévalence du Chlamydia trachomatis dans la population cible de notre étude
1. Prévalence globale
2. En libéral
3. Au CMS
B. Résultats sur l’acceptabilité du dépistage
a. Par les médecins
b. Par les patientes
IV. DISCUSSION
A.Prévalence de Chlamydia trachomatis au sein de la population cible consultant en médecine générale
a. Les chiffres
b. Explications
B. Analyse de l’acceptabilité du test par les médecins
a. Circonstances de prescriptions et attitude des médecins
b.Explications : Difficultés rapportées par les médecins à la réalisation des tests au sein de leur cabinet ou au CMS
C. Analyse de l’acceptabilité du test par les patientes
D. Intérêt d’un dépistage systématique sur une souscatégorie de patientes consultant en médecine générale
E.Pistes de réflexion pour la prévention en matière d’IST par les médecins généralistes
a.Faire connaître les IST et rendre les patients demandeurs d’un dépistage
b. Intégrer ce dépistage en pratique courante chez les médecins
c. Améliorer la formation des médecins
d. Aider les médecins à aborder la sexualité
e. Rémunérer les médecins
f. Rendre ces consultations de prévention et examens complémentaires sans avance de frais
g. Créer des consultations anonymes et gratuites pour les mineures
V. CONCLUSION
VI. RESUME
VII. ANNEXES
VIII. BIBLIOGRAPHIE
Extrait du mémoire auto prélèvement vaginal à Chlamydia trachomatis en médecine générale (Etude quantitative et d’acceptabilité)
I. INTRODUCTION :
A. Introduction générale et choix de l’étude
L’infection génitale à Chlamydia trachomatis (CT) est l’infection sexuellement transmissible bactérienne la plus répandue (1) dans les pays industrialisés.
Paradoxalement, elle est méconnue du grand public et ne fait pas l’objet de campagne de prévention à elle seule, figurant toujours en second plan dans les campagnes de prévention des IST ou du VIH.
Etude quantitative et d’acceptabilité
CT est une bactérie responsable d’infections génitales réparties à proportion égale entre hommes et femmes. La contamination étant dans 60 à 70% des cas totalement asymptomatique, la dissémination de l’infection dans la population générale ne cesse d’augmenter. Cette bactérie est responsable, chez la femme de complications de type grossesses extra‐utérines, infections génitales hautes (salpingite, abcès, endométrite…) voire d’infertilité par stérilité tubaire et, chez l’homme, d’infections urogénitales (urétrites, épididymites…), voire même d’hypofertilité en cas de fibrose.
S’il existe un traitement antibiotique à la fois peu contraignant et efficace, c’est le dépistage même de cette infection qui est peu réalisé dans nos pratiques médicales courantes.
Etude quantitative et d’acceptabilité
En France, dès 1999, la Direction Générale de la Santé avait, dans son Rapport du groupe de travail sur les maladies sexuellement transmissibles, de la section de prophylaxie des maladies transmissibles du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France, souligné la nécessité de dépister plusieurs groupes de personnes : les femmes de 15 à 25 ans d’une part, les personnes dont le partenaire présente une IST dépistée d’autre part et enfin, les hommes et femmes, quel que soit leur âge, ayant eu plusieurs partenaires dans l’année.
En 2003, l’ANAES a réitéré cette nécessité de dépistage pour toutes les personnes consultant en CDAG (centre de dépistage anonyme et gratuit), en CPEF (centre de planification et d’éducation familiale) et dans les centres d’interruption volontaire de grossesse, là où la prévalence est la plus forte (2)
Etude quantitative et d’acceptabilité
En septembre 2012, une campagne d’information sur le CT a été lancée par l’INPES ciblant les jeunes de 18 à 24 ans via des sites internet (clips vidéo, page facebook…), leur proposant le dépistage systématique. Son but était uniquement d’informer sur la maladie et de banaliser son dépistage en soulignant l’existence d’un traitement efficace. (3)
Dans les autres pays, les modes de dépistage sont variables et révèlent ainsi des taux de prévalence très différents (1). Un dépistage systématique est proposé aux Etats Unis (4, 5, 6) et au Royaume Uni notamment, ainsi qu’une déclaration obligatoire au Canada (7).
Etude quantitative et d’acceptabilité
Les études réalisées à l’étranger (1), bien que sous‐estimant très certainement la prévalence réelle de chlamydiose – la pathologie étant asymptomatique, tendent à prouver qu’il existe bien un lien entre le dépistage et la diminution de la prévalence de ces infections. C’est pourquoi, au niveau international, de plus en plus de pays reconnaissent la hausse mondiale du taux de chlamydiose et allouent des fonds à des programmes de dépistage.
L’objectif de ma thèse est de déterminer sur un échantillon de patientes dans quatre cabinets de consultation de médecine générale des départements de Seine Saint Denis, du Val de Marne et de Paris, la prévalence de l’infection à CT (Chlamydia trachomatis) et d’analyser l’acceptabilité du test par les médecins d’une part et par les patientes d’autre part.
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