Sommaire: Evaluation de la prise en charge initiale d’une personne en arrêt cardio-respiratoire par les internes en médecine générale
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ANNEXES
LISTE DES ABREVIATIONS
I. INTRODUCTION
II. GENERALITES
1. Epidémiologie
a. Les estimations
b. Le registre électronique des arrêts cardiaques en France « RéAC»
2. Etiologies de l’arrêt cardio-respiratoire
a. La fibrillation ventriculaire
b. L’asystolie
3. La chaîne de survie
a. 1 er maillon : L’Alerte
b. 2 ème maillon : La RCP de base
c. 3 ème maillon : La défibrillation
d. 4 ème maillon : La RCP spécialisée
4. La RCP de base en France
a. Les acteurs de la Sécurité Civile en France
b. La formation aux premiers secours en France
c. La population Française formée au secourisme
5. Les recommandations de 2010 sur la RCP de base
a. The International Liaison Committee on Resuscitation (ILCOR)
b. 2010 International Consensus on Cardiopulmonary Resuscitation and Emergency Cardiovascular Care Science With Treatment Recommandations
c. Part 5: Adult Basic Life Support. RCP de base de l’adulte, recommandations ILCOR 2010
1- Epidémiologie et reconnaissance de l’arrêt cardiaque
a) Epidémiologie
b) Reconnaissance de l’arrêt cardiaque
c) Etiologie de l’arrêt cardiaque
d) Vérification du pouls pendant la RCP de base
2- Compressions thoraciques
a) Méthode pour localiser le placement des mains
b) Rythme des compressions thoraciques
c) Amplitude des compressions thoraciques
d) Décompression du thorax
e) Sur quelle surface réaliser les compressions
3- Voies aériennes (VA) et ventilation
a) Ouverture des voies aériennes
b) Obstruction des VA par un corps étranger (CE)
c) Ventilation
4- Séquence compression-ventilation
a) Débuter la RCP
b) Interruption des compressions thoraciques pour analyse du rythme post-défibrillation
c) Utilisation d’appareils analysant le rythme cardiaque pendant la RCP
d) Ratio compression-ventilation pendant la RCP
e) Chest-compression only CPR : RCP par massage cardiaque externe (MCE) seul
5- Circonstances particulières : victime suspecte de traumatisme cervical
6- Service d’Aide Médicale Urgente
a) Reconnaissance de l’ACR par l’assistant de régulation médicale (ARM)
b) Instructions téléphoniques par le régulateur
7- Risques pour la victime
III. MATERIEL ET METHODES
1. Design de l’étude
2. Objectifs de l’étude
a. Objectif principal
b. Objectifs secondaires
3. Critères d’évaluation principal et secondaire
a. Critère principal
b. Critère secondaire
4. Déroulement de l’enquête
a. Les médecins généralistes
b. Les internes en médecine générale
5. Comparaison des groupes
6. Analyse statistique
IV. RESULTATS
1. Réalisation de l’enquête
2. Caractéristiques des participants
3. Critère d’évaluation principal : réalisation de la RCP de base
a. L’Alerte
b. Le Massage Cardiaque Externe
c. Synthèse des résultats sur la réalisation du MCE
4. Critère d’évaluation secondaire : réponses aux QCS
a. Réponses aux questions
b. Résultats obtenus par les internes
5. Analyse statistique : facteurs corrélés à une bonne RCP
V. DISCUSSION
1. A propos des résultats
2. Facteurs associés à une moins bonne réalisation
3. Les biais
a. Biais lié au type d’étude
b. Biais lié au type de données
c. Biais lié au type d’échantillonnage
d. Biais lié aux conditions de réalisation de l’étude
4. Proposition de solutions
VI. CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
SERMENT D’HIPPOCRATE
RESUME et MOTS CLES
Extrait du mémoire evaluation de la prise en charge initiale d’une personne en arrêt cardio-respiratoire par les internes en médecine générale
I. INTRODUCTION :
Une personne inconsciente et qui ne respire pas est à priori en arrêt cardio-respiratoire (ACR).
Il s’agit d’une urgence vitale face à laquelle tout médecin, quelle que soit sa spécialité, doit savoir faire face en mettant en œuvre sans délai les premiers gestes de réanimation qui seront déterminants pour le devenir du patient.
La mort subite, souvent associée à une maladie coronaire, est une cause fréquente de décès prématuré par ACR. On en recense annuellement 400.000 cas aux Etats-Unis (1), et 700.000 en Europe (2). En France, on recense annuellement 70.000 cas d’ACR toutes causes confondues, dont 50.000 morts subites, source d’une importante morbi-mortalité : la survie des patients qui en sont victimes n’est que de 3 à 5%. En effet, on estime qu’à chaque minute de no-flow (durée de débit cardiaque nul) les chances de survie diminuent de 7 à 10% (source : Fédération Française de Cardiologie FFC (3) et Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire CFRC (4)). La mise en œuvre des mesures de réanimation cardiopulmonaire (RCP) s’imposent alors. La RCP a pour objectif la recirculation du sang et de l’oxygène. Plus le no-flow est long, plus les cellules cérébrales souffrent d’hypoxie puis d’anoxie, et le risque de séquelles neurologiques post-anoxiques augmente. Par ailleurs, en cas de survie, la morbidité neurologique augmente rapidement avec le délai de réalisation de la RCP: 50% des survivants présenteront de graves séquelles neurologiques sans possibilité de retour à une vie normale (5, 6). Une prise en charge précoce et adaptée peut donc permettre de limiter cette morbi-mortalité. La notion de chaine de survie a été conceptualisée dans cet objectif.
Personne en arrêt cardio-respiratoire
La RCP de base est le deuxième maillon de la chaîne de survie. Elle s’envisage après la reconnaissance de l’ACR et le passage de l’alerte. La RCP de base doit être instaurée le plus précocement possible après la survenue de l’ACR pour réduire la durée de no flow. Elle est un élément prépondérant de la prise en charge d’un ACR car tout délai impacte négativement le bénéfice de la réanimation spécialisée et les chances de survie de la victime. Suivre la chaîne de survie contribue à épargner des vies, diminuer le handicap neurologique, et entraîner un gain en termes de survie et de coût pour la société.
La RCP de base consiste en une séquence de gestes faciles à mettre en œuvre, et ne nécessitant aucun moyen en dehors de sa connaissance pratique et théorique. Elle est d’ailleurs maîtrisée par des professionnels non médicaux comme les sapeurs pompiers ou des bénévoles des associations de secourisme. Ces personnes sont chaque année soumises à des recyclages obligatoires pour pouvoir continuer à tenir des postes de secours. Il parait ainsi naturel que tout médecin, en particulier si son activité professionnelle l’amène au contact du malade, maîtrise la gestion initiale de l’ACR. Il nous est donc apparu légitime de poser la question suivante : Les médecins généralistes en formation, qui représentent le premier maillon du système de santé Français, ont-ils les connaissances théoriques et pratiques nécessaires et suffisantes pour mettre en œuvre les premiers gestes de survie et les coordonner selon les recommandations officielles en vigueur ?
Personne en arrêt cardio-respiratoire
Nous avons voulu répondre à cette question en évaluant les connaissances théoriques mais surtout pratiques d’internes en médecine générale (IMG). Les IMG sont en stage à plein temps à l’hôpital et sont donc plus volontiers confrontés à la possibilité de gérer un ACR qu’un médecin généraliste exerçant en cabinet de ville. D’autre part, les connaissances actuelles en matière de RCP des IMG sont celles de médecins généralistes en devenir.
L’objectif principal de cette étude est l’évaluation des connaissances pratiques des internes en médecine générale sur les procédures de prise en charge initiale de l’ACR.
Les objectifs secondaires sont l’évaluation des connaissances théoriques et de déterminer les facteurs associés à la moins bonne réalisation des deux premiers maillons de la chaîne de survie, que sont l’alerte et la mise en œuvre de la RCP de base par les IMG.
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