Mémoire Online: Interaction entre coumariniques et antifongiques appliques par voie cutaneo-muqueuse, une revue de la littérature

Sommaire: Interaction entre coumariniques et antifongiques appliques par voie cutaneo-muqueuse, une revue de la littérature

LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES DOCUMENTS EN ANNEXE
GLOSSAIRE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
CONTEXTE GENERAL
ÉTAT DES LIEUX DE LA CONSOMMATION DES AVK EN FRANCE
ETAT DES LIEUX DES ANTIFONGIQUES EN FRANCE
IATROGENIE ET ANTIVITAMINE K : UN ENJEU MAJEUR DE SANTE PUBLIQUE
EFFET DES TRAITEMENTS PAR AF SYSTEMIQUES SUR LES AVK
PREMIERE PARTIE : MISE AU POINT SUR LES AVK ET LES COUMARINIQUES
DECOUVERTE ET HISTORIQUE CONCERNANT LA VITAMINE K
LES COUMARINIQUES
LE CYCLE DE LA VITAMINE K ET LA PHARMACODYNAMIE DE LA WARFARINE
PHARMACOLOGIE DES COUMARINIQUES
LA PHARMACOCINETIQUE DE LA WARFARINE
FACTEURS INTERVENANT DANS LA MODIFICATION DE LA REPONSE THERAPEUTIQUE SOUS AVK
DEUXIEME PARTIE : MISE AU POINT SUR LES ANTIFONGIQUES 
HISTOIRE DES ANTIFONGIQUES ET FAMILLES DES ANTIFONGIQUES
LES MYCOSES CUTANEO-MUQUEUSES
ANTIFONGIQUES LOCAUX A VISEE DERMATOLOGIQUE
ANTIFONGIQUES LOCAUX BUCCAUX
ANTIFONGIQUES LOCAUX A VISEE GYNECOLOGIQUE
MATERIEL ET METHODE
MATERIEL
METHODE
ANALYSE
INTERACTION
ANALYSES STATISTIQUES
RESULTATS 
LA SELECTION
LE COEFFICIENT KAPPA DE COHEN
ANALYSE DES ARTICLES AVEC ABSTRACT
ANALYSE DES ARTICLES SANS ABSTRACT
DISCUSSION
PHYSIOPATHOLOGIE DE L’INTERACTION
INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET CYTOCHROMES
LE MECANISME DE PENETRATION CUTANEO-MUQUEUSE DE L’AFL
BIAIS ET LIMITES
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
RESUME

Extrait du mémoire Interaction entre coumariniques et antifongiques appliques par voie cutaneo-muqueuse, une revue de la littérature

Première partie : mise au point sur les AVK et les coumariniques
Découverte et historique concernant la vitamine K La vitamine K a été découverte en 1929 par le biochimiste danois, Carl Henrik Dam qui  observa que les poussins soumis à un régime pauvre en graisse mourraient d’hémorragie. Il fit alors la découverte d’une nouvelle vitamine liposoluble, différente du cholestérol, impliquée dans la coagulation, nommée en danois «Koagulation-Vitamin» traduit en français par «vitamine K» (11).
En 1938, collaborant avec le chimiste suisse Paul Kasser, Dam obtint un extrait quasi pur de vitamine K, préparé à partir de la luzerne, appelée grand trèfle, une plante de la famille des Fabacées. Le chimiste américain Edward Adelbert Doisy réussit ensuite à la synthétiser.
Cette découverte value à Dam et Doisy le prix Nobel de physiologie ou de médecine en 1943 (12).
Les coumariniques
Dans les années 20, le bétail du Dakota du nord aux Etats-Unis et d’Alberta au Canada, mourrait d’hémorragies sévères suite à l’ingestion de trèfle doux avarié. Cette nouvelle maladie nommée « maladie du trèfle doux » a été décrite pour la première fois par deux vétérinaires, Schofield et Roderick.
En 1939, K.P.Link, un agronome et biochimiste américain, isola pour la première fois le dicoumarol du trèfle doux. Le travail du laboratoire de Link aboutit à la synthèse d’un anticoagulant hydrosoluble et plus puissant nommé warfarine, en l’honneur du Wisconsin Alumni Research Foundation qui soutenait la recherche de Link. Link émit l’hypothèse que la vitamine K pouvait inhiber l’action du dicoumarol (13), devenant ainsi un antivitamine K. La warfarine est actuellement l’AVK le plus utilisé dans le monde. La surveillance de l’effet thérapeutique des AVK est effectuée par la mesure de l’International Normalized Ratio (INR).
Le cycle de la vitamine K et la pharmacodynamie de la warfarine. La vitamine K est une vitamine liposoluble. Il en existe deux formes principales : la phytoménadione (du grec plante) ou phylloquinone (du grec feuille), ou vitamine K1, qui provient principalement des légumes verts, et la ménaquinone, ou vitamine K2, qui est produite par des bactéries dans le côlon ou qui apparaît dans certains aliments à la suite d’un processus de fermentation (fromage, miso) (3).
La vitamine K1 intervient plus directement dans le processus de la coagulation tandis que la vitamine K2 agit plutôt sur la calcification des tissus mous. La vitamine K3 (ménadione) est une forme synthétique de vitamine K.
A noter que la vitamine K administrée comme antidote de l’effet anticoagulant des AVK est de la vitamine K1.
La vitamine K absorbée arrive au foie sous forme de quinone doit être réduite pour pouvoir être activée. La principale voie de réduction est celle de la «vitamine K époxyde réductase»..
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