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IV.1.3. Rapport d’enquête du Département Américain de l’Énergie
Un rapport d’enquête établi conjointement par le Département Américain de l’Énergie et la US Federal Energy Regulatory Commission, conclut que (Beale, 2006) :
Une série d’événements en cascade semblent avoir provoqué une explosion et par conséquent, un incendie majeur qui a entraîné des pertes humaines et des dégâts considérables. L’hypothèse préliminaire de la Sonatrach est : une fuite d’hydrocarbures indéterminée s’est produite dans la région semi-confinée entre la salle de contrôle de l’unité 40, la chaudière, et la zone de liquéfaction. La Sonatrach a déclaré que la source de fuite n’a pas pu être identifiée.
Le nombre élevé de victimes est dû à la proximité des bâtiments d’administration et de maintenance à la salle de contrôle de l’unité 40.
Dans ce rapport, la commission a noté aussi que l’accident aurait pu être évité si la chaudière était munie de détecteurs de gaz placés à l’entrée du turbo ventilateur, une technique simple qui est utilisée dans les unités de liquéfaction de Sparrows Point aux États Unis.
IV.1.4. Rapport d’enquête officiel du Groupe Sonatrach
Il était difficile d’aboutir à des résultats précis sur la cause de l’accident du moment où toutes les données concernant l’unité 40 ont été détruites dans l’incendie (Sonatrach, 2004). Ainsi, l’enquête a été menée en s’appuyant fortement sur les informations recueillies de:
– Témoignages
– Inspections et analyses de la zone sinistrée, des équipements endommagés,…
Quoique plusieurs interlocuteurs ont confié à la presse, immédiatement après l’accident, que la déflagration est due à une chaudière défectueuse et qu’un rapport sur son état a été établi il y a plus d’une année, l’hypothèse de départ comme cause d’accident pour l’équipe d’enquête était un défaut dans un pipe qui transportait du GNL et des produits hydrocarbures à l’état liquide (Ouddai et al, 2012b).
Après enquête, menée conjointement avec des experts de Sonatrach, BakerRisk 8 et TWI 9, le rapport de la Sonatrach a conclu que :
– L’accident est du type VCE ;
– Parmi les six unités, l’unité 40 a marqué le plus grand taux de panne durant 2003 avec 5070 heures (tableau IV.3) ;
– Contrairement aux autres unités, l’unité 40 n’a bénéficié d’aucune rénovation significative depuis 1991 ;
– L’accident est dû à une grande défaillance dans l’une des boites froides de l’unité 40 (annexe 2) permettant ainsi la fuite d’une quantité massive de GN ou de GNL dans un espace clos en-dessous de la boite froide (clos de trois côtés : salle de contrôle, les boites froides et la chaudière) ;
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Sommaire: Étude des relations entre les coûts d’accidents et la performance en sécurité
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ACRONYMES
Introduction générale
Chapitre I : Définitions, typologies et théories du coût d’accident
Introduction
I.1. Définitions
I.1.1. Accident de travail
I.1.2. Risque
I.1.3. Risque industriel majeur
I.1.4. Accident majeur
I.1.5. Performance de sécurité
I.1.6 Le coût d’accident : question de définition
I.2. Le coût d’accident : état de l’art
I.2.1. Approches fondatrices de l’évaluation du coût d’accident
I.2.1.1. Approche d’Heinrich
I.2.1.2. Approche de Simonds & Grimaldi
I.2.1.3. Approche de Bird
I.2.1.4. Approche statistique
I.2.2. Analyse coût-bénéfice
I.2.2.1. Processus de réalisation d’une ACB
I.2.2.2. Description d’une ACB
I.2.2.3. Difficultés d’estimation des bénéfices
I.3. Coût direct versus coût indirect et gravité des accidents
I.3.1. Échelles de gravité
I.3.2. Variation des composantes du coût par rapport à la pyramide de Bird
Conclusion
Bibliographie du chapitre I
Chapitre II : Cadre théorique et méthodologique de la recherche
Introduction
II.1. Position du problème
II.1.1 La mesure réactive de la performance en sécurité
II.1.1. La mesure de performance et la perspective systémique
II.2. Contexte de recherche
II.3. Cadre théorique de recherche
II.4. Hypothèses de recherche
II.4. Terrain d’investigation
Conclusion
Bibliographie du chapitre II
Chapitre III : Conception d’un outil de calcul du coût d’accident de travail en Algérie
Introduction
III.1. Principe d’estimation du coût direct en Algérie
III.1.1. Calcul de l’indemnité journalière
III.1.2. Calcul de la pension de rente
III.2. Identification des éléments du coût indirect
III.3. Algorithme d’évaluation du coût d’accident de travail en Algérie
III.4. Implémentation de l’algorithme
Conclusion
Bibliographie du chapitre III
Chapitre IV : Accident GL1k de Skikda, le retour d’expérience : conséquences, pertes et leçons
tirées
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