Cours comptabilité la détermination et l’enchaînement des coûts, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
1.De la comptabilité générale à la comptabilité de gestion
1.Quelles sont les charges qui doivent être incluses en comptabilité analytique?
2.Charges supplétives
3.Résultat analytique et résultat comptable: synthèse
2.Le traitement des charges calculées
1.Les charges abonnées
2.Les charges d’usage
3.L’enchaînement des coûts
1.Le processus de production
2.Du coût d’achat au prix de vente
EXPOSÉ :
En règle générale et en l’absence de système informatique intégré, c’est-à-dire organisé autour d’une base de données, c’est la comptabilité générale qui va servir de système d’information pour la comptabilité analytique. Il est cependant nécessaire au préalable, de procéder à un ensemble de retraitements pour permettre le calcul des coûts dans l’entreprise.
Un premier travail consiste à classer parmi les charges de la firme, celles qui seront exclues ou au contraire incluses dans les coûts des fonctions et des produits (ou services). Un second travail, préliminaire à la mise en œuvre de toute méthode de calcul, consiste à préciser la manière dont seront traitées certaines charges tels que les amortissements, les charges à répartir, les charges dont la périodicité est différente du moment de calcul, etc. Enfin, un troisième travail consiste à identifier les charges au sein du processus de production de l’entreprise.
De la comptabilité générale à la comptabilité de gestion
La logique fondamentale du passage de la comptabilité générale à la comptabilité analytique est de s’appuyer sur le caractère « économique » d’une charge ou d’un produit. Pour cela, il faut toujours se poser la question : cette charge ou ce produit est-il indispensable à mon activité ? Ceci peut donc conduire à écarter des éléments du compte de résultat, mais aussi, à l’inverse, rajouter des éléments qui ne sont pas enregistrés en comptabilité générale.
Quelles sont les charges qui doivent être incluses en comptabilité analytique ?
Parmi les charges de la comptabilité générale, on distingue deux types : les charges dites « incorporables » qui sont transférables en comptabilité analytique et celles qui ne le sont pas.
Ces dernières sont dites « non incorporables ».
La notion de charges incorporables est facilement compréhensible et ressort essentiellement du « bon sens », ainsi que l’illustre l’exemple ci-dessous.
*Une société a pour objet, la fabrication de glace et desserts glacés. Tous les éléments directement nécessaires à la fabrication de ses produits –matières premières (lait, parfums, fruits…) et machines– ainsi que les dépenses administratives induites par la production et la commercialisation qui figurant dans les charges de l’entreprise sont des charges a priori incorporables.
* Des charges incorporables sont des charges qui ont un lien patent avec l’activité, le produit ou le service considérés. Elles sont généralement récurrentes, dès lors qu’elles relèvent de l’exploitation ordinaire de l’entreprise.
A l’opposé, des charges non incorporables sont des charges qui n’ont aucun lien avec l’activité, ou ne relèvent pas de l’exploitation ordinaire et à ce titre n’ont pas à être incluses dans le calcul de coût du produit ou du service.
*Une amende fiscale ou pénale constitue ainsi une charge atypique, dont le coût ne doit pas interférer avec celui des produits fabriqués. L’amortissement des frais de premier établissement, lesquels n’ont pas vocation à se renouveler et s’identifient en réalité à des charges exceptionnelles, n’a pas non plus à être pris en compte.
Il n’existe naturellement pas de liste exhaustive des charges incorporables ou non par nature, chaque entreprise ou activité ayant ses spécificités propres. Grosso modo, les charges figurant dans les comptes 60 à 66 du plan comptable général et une grande partie des amortissements correspondent à des charges incorporables. Les provisions pour dépréciation ne rentrent pas en ligne de compte dans le calcul des coûts. Elles ont en effet, un caractère purement patrimonial, c’est-à-dire qu’elles ont un impact sur la valeur des biens au bilan, mais ne modifient en rien le montant investi à l’origine.
……….
La détermination et l’enchaînement des coûts (184,72 KO) (Cours PDF)