Prévention de la transmission mère-enfant du VIH

Généralités sur l’infection à VIH et le Sida

Dans le monde : A l’échelle mondiale, l’épidémie de VIH s’est stabilisée, mais à des niveaux inacceptables de nouvelles infections à VIH et de décès dus au sida.
Dans le monde, on estime que 33 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2007. Et le nombre annuel des nouvelles infections à VIH a baissé de 3 millions en 2001 à 2,7 millions en 2007. Globalement, 2 millions de personnes sont décédées à cause du sida en 2007, par rapport à l’estimation de 1,7 millions en 2001. Bien que le pourcentage de personnes vivant avec le VIH se soit stabilisé depuis 2000, le nombre global de personnes vivant avec le VIH a régulièrement augmenté, car de nouvelles infections se produisent chaque année, les traitements du VIH prolongent la vie et les nouvelles infections continuent à surpasser le nombre de décès dus au sida.

Femmes enceintes et VIH/Sida

Près de la moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde sont des femmes. Dans de nombreuses régions du monde en développement, la majorité des nouvelles infections se produisent chez les jeunes adultes, et les femmes sont particulièrement vulnérables ; un tiers environ des personnes vivant aujourd’hui avec le VIH/Sida ont entre 15 et 24 ans. La plupart d’entre elles ne se savent pas porteuses de virus. Des millions d’autres ne savent rien du VIH ou trop peu, pour être en mesure de s’en protéger.
Selon une enquête épidémiologique sur l’infection à VIH chez les femmes enceintes au Canada, la prévalence s’élèverait à environ 3 ou 4 pour 10.000, mais les taux ne sont pas disponibles pour toutes les provinces, et les données concernant certaines provinces n’ont pas été mises à jour depuis 10 ans. En Ontario, la présence de l’infection à VIH chez 105 nourrissons (< 2 ans) nés a été confirmée.
Entre 1984 et 2001, près de 56% des mères séropositives ont cité comme facteur de risque d’infection à VIH le fait d’être originaire d’un pays où l’infection à VIH est endémique (pays où les contacts hétérosexuels constituent le mode prédominant de transmission du VIH). En outre, 32% des femmes ont mentionné comme facteur de risque les contacts hétérosexuels ailleurs que dans un pays d’endémie, et 9% a mentionnés l’injection de drogues.
Au Québec, entre juillet 1997 et juin 2001, près de 60% des 209 femmes enceintes infectées par le VIH étaient originaires d’un pays d’endémie. Parmi ces femmes, 73(34,9%) étaient Africaines et 52(24,9%) étaient Haïtiennes.

La transmission de la mère à l’enfant pendant la grossesse

La transmission mère enfant du virus peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, et au moment de l’accouchement. A noter une tendance à la fausse séropositivité chez les multipares. En l’absence de traitement, le taux de transmission entre la mère et le fœtus, avoisine les 20%. L’allaitement présente aussi un risque supplémentaire de contamination du bébé, de l’ordre de 5%, ce qui explique qu’il soit déconseillé en cas d’infection de la mère si la mère n’est pas traité. Selon le groupe Canadien de recherche sur le Sida chez les enfants, le nombre annuel d’enfants soumis à une exposition périnatale au VIH, qui était d’environ 50 à 70 par année au début des années 90, a atteint 158 en 2002. La présence de l’infection à VIH a été confirmée chez 420 des 1584 cas d’exposition périnatale au VIH chez les nourrissons qui ont été déclarés entre 1984 et 2002.Chez 120 autres nourrissons, le statut à l’égard de l’infection n’a pas été confirmé (statut sérologique indéterminé, décès ou sujet perdu de vue .Chez les 1044 nourrissons restants, on a confirmé l’absence d’infection à VIH .

Dépistage du VIH pendant la grossesse

Le dépistage est l’intervention qui offre à une personne l’opportunité de connaitre son statut sérologique. Le dépistage étant une étape primordiale pour la prévention de la transmission mère enfant, il est important que la formation sanitaire adopte une organisation bien systématisée pour garantir la qualité de prestation .
Le dépistage du VIH comporte des implications sérieuses d’ordre social, médical, légal, éthique, économique et psychologique en accord au respect de droit à la liberté, à la sécurité, à la vie privé et à la dignité de la personne, appliquées à l’échelle nationale.
Quatre facteurs sont essentiels dans le cadre d’un programme de dépistage. La sensibilité et la spécificité du test Nécessite un test adéquat et rapide. L’acceptabilité et la faisabilité du test.
Le dépistage du VIH inclut non seulement le prélèvement de l’échantillon de sang, mais également le Counsélling avant et après le test, au moment de la divulgation de résultat. De même il est alors recommandé de procéder systématiquement au dépistage du VIH pendant la période prénatale. Les bienfaits du dépistage précoce : Le taux de transmission prénatale du VIH est d’environ 25% en l’absence d’intervention pendant la grossesse, l’accouchement ou la période néonatale.
Certains cas de transmission se produisent pendant la période intra-utérine, mais la majorité a eu lieu pendant l’accouchement, et le risque augmente lorsque le nouveau-né est allaité. Plus la femme connait rapidement de sa séropositivité au VIH, plus elle a l’occasion d’optimiser son état de santé, de réduire le risque de propagation horizontale à ses partenaires sexuelle et de prévenir la transmission verticale. L’incidence de la transmission verticale du VIH diminue si les femmes enceintes subissaient le test de dépistage.
La prévalence de la maladie : Ces trois étapes précédentes permettent de savoir la prévalence de la maladie.

Table des matières

INRODUCTION 
PREMIERE PARTIE GENERALITES SUR LE VIH/Sida
1. L’INFECTION A VIH
1.1. Généralités sur l’infection à VIH et le Sida
1.1.1. Mondiale
1.1.2. Dans les pays Africains
1.1.3 A Madagascar
1.2. Femmes enceintes et VIH/Sida
2. MODES DE TRANSMISSION
2.1. La transmission par voie sexuelle
2.2. La transmission par voie sanguine
2.3. La transmission de la mère enfant
3. LA PREVENTION DE LA TRANSMISION MERE ENFANT
3.1. Stratégies d’intervention liées à la PTME
3.2. Réduction proprement dite de la transmission mer enfant
3.2.1.Counseling
3.2.2. Dépistage du VIH pendant la grossesse
3.2.3. Recommandations
3.2.4. Utilité des programmes de dépistage prénatale du VIH
4. STRATEGIE DE LA POLITIQUE NATIONALE SUR LA PTME
DEUXIEME PARTIE ETUDE PROPREMENT DITE
1. METHODOLOGIE
1.1. Cadres de l’étude
1.1.1. Maternité Itaosy
1.1.2. Maternité Befelatanana
1.2. Type de l’étude
1.3. Durée et période de l’étude
1.4. Population cible
1.5. Critères d’inclusion et d’exclusion
1.6. Echantillonnage et Taille d’échantillon
1.7. Variables étudiées
1.8. Collecte et analyse des données
1.9. Considérations éthiques
2. RESULTATS
2.1. Les caractéristiques générales des femmes enquêtées
2.2. Connaissances des femmes enquêtées sur les moyens de prévention de la transmission du VIH
2.3. Conseils sur la PTME
2.4. Pratiques du test de dépistage
2.4.1. Interviewées ayant bénéficié le conseil
2.4.2. Sujets n’ayant reçu de conseil
TROISIEME PARTIE COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS 
1. FREQUENCE DE L’ACCOUCHEMENT SELON LA RESIDENCE ET SELON L’AGE
2. FREQUENCE DE L’ACCOUCHEMENT SELON LE NIVEAU D’ETUDE
3. FREQUENCE DE L’ACCOUCHEMENT SELON LA PROFESSION ET LE NIVEAU D’INSTRUCTION
4. FREQUENCE DE L’ACCOUCHEMENT SELON LA SITUATION MATRIMONIALE
5. FREQUENCE DE L’ACCOUCHEMENT SELON LA FREQUENCE DE CPN
6. FREQUENCE DE L’ACCOUCHEMENT SELON LE LIEU DE REALISATION
7. FREQUENCE DE L’ACCOUCHEMENT SELON LES PERSONNELS ASSURANT LA CPN
8. CONCERNANT LES SOURCES D’INFORMATIONS
9. CONCERNANT LES MODES DE TRANSMISSION ET PTME
10. CAS DE COUNSELING ET TAUX DE REALISATION
11. TAUX ET ARGUMENTS DES FEMMES AYANT REALISANT LE TEST APRES LE CONSEIL
12. ARGUMENTS DE CELLES N’AYANT PAS FAIT LE TEST
13. TAUX ET ARGUMENTS DES FEMMES AYANT REALISANT LE TEST MEME SI N’ONT PAS RECU DE CONSEIL
14. ARGUMENTS DE CELLES QUI N’AYANT PAS FAIT LE TEST SI ELLES N’ONT PAS ETE CONSEILLEES
15. RISQUE ENCOURU FACE AU VIH
SUGGESTIONS 
1. RENFORCEMENT DES ACTIVITES D’IEC
2. FORMATION DU PERSONNELS DE SANTE ASSURANT LES CPN
3. AMELIORATION DE LA PREVENTION PRIMAIRE
4. HARMONISATION DES ACTIVITES DU SECTEUR PRIVE AVEC LE SECTEUR PUBLIC
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE

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