Proposition d’une approche de reconfiguration progressive de lignes de production

Proposition d’une approche de reconfiguration progressive de lignes de production

 Architecture et configuration de ligne de production

Au niveau d’une unité de production, une architecture de ligne de production peut se décliner en plusieurs configurations. Les décisions de reconfiguration concernent dans un premier temps les choix d’architecture d’implantation de la ligne puis les choix de configuration du processus d’assemblage (fig. III.2). Figure III.2– Architecture et de configuration de ligne de production Plusieurs solutions industrielles peuvent être identifiées pour répondre à la demande d’introduire un nouveau produit.

En fonction des évolutions à prendre en compte (modifications liées au produit ou aux contraintes de production), plusieurs architectures sont envisageables à partir d’une solution initiale. Chaque architecture peut se décliner en plusieurs configurations différentes. La solution d’un problème de reconfiguration est donc une configuration finale dans une architecture donnée en partant d’une configuration initiale. Dans les paragraphes suivants, nous définissons ce que sont une architecture et une configuration de ligne de production.

Architecture d’implantation de ligne

L’architecture d’implantation d’une ligne de production décrit le découpage logique et topologique de la ligne de production en plusieurs unités ou îlots de production. Ce découpage contient la description et le type de processus de chaque unité de production (Capacité, niveau de robotisation).

L’architecture d’implantation permet de représenter les flux de production et les flux logistiques qui alimentent chaque unité de production. L’architecture physique d’une unité de production est composée d’un ensemble de postes de travail reliés entre eux par un moyen de transfert.

Des ressources sont affectées à chaque poste de travail en fonction des tâches à réaliser. Une ressource de production peut être un opérateur, un robot ou un outillage quelconque. La figure III.3 présente un modèle SysML d’une architecture d’implantation sous forme de diagramme de bloc. Figure III.3– Diagramme de bloc SysML d’une architecture d’implantation

 La figure B.5 montre plusieurs vues schématiques d’architectures d’unité d’assemblage du soubassement arrière d’un véhicule. Une architecture en 3 îlots installée dans l’usine 1, une autre avec une implantation différente dans l’usine 2 et deux processus standards en 2 îlots.

Ces solutions diffèrent en termes de coûts, de délai de mise en œuvre et de performance technique. Une vue détaillée de ces architectures d’implantations est proposée en annexe B.3. Figure III.4– Architectures d’unité d’assemblage de planchers arrières de véhicule Description des architectures d’implantation de la figure B.5 : — Usine 1 : Architecture d’implantation en 3 îlots à 1 flux du processus d’assemblage

Architecture et configuration de ligne de production de l’unité arrière dans l’usine

1. Le transfert des pièces entre îlots se fait par des convoyeurs. — Usine2:Architecture d’implantation en trois îlots à 1 flux du processus d’assemblage de l’unité arrière dans l’usine 2. Le transfert des pièces entre îlots se fait par des convoyeurs. — Standard 1 : Architecture d’implantation standard en 2 îlots à 1 flux du processus d’assemblage de l’unité arrière.

Le transfert des pièces se fait par des robots de manutention. — Standard 2 : Architecture d’implantation standard en 2 îlots à 2 flux du processus d’assemblage de l’unité arrière. Le transfert des pièces se fait par des robots de manutention. Chaque architecture peut se décliner en plusieurs configurations suivant le mode de fonctionnement demandé.

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