L’origine du miel

L’origine du miel

La couleur et le goût de miel différent selon la source de nectar dont disposent les abeilles (les essences mellifères). En fait, il existe plus de 300 sortes de miel en Amérique du Nord produits à partir de sources florales aussi diverses que, les trèfles, letchis, les olives et les arbres fruitiers et les essences mellifères naturelles. Madagascar a toujours été un pays producteur de miels de différentes sortes à savoir : miel d’eucalyptus, miel de palissandre, miel de litchis, miel de foret et miel de différentes fleurs qui existent à Madagascar.
L’analyse pollinique de miel permet de déterminer l’origine florale des miels et leur origine géographique.
En effet, lorsqu’un miel est dit «letchis» ou «olive », il présente une certaine quantité de pollens dominants de ces fleurs mais en mélange avec des pollens d’autres plantes à fleurs de la même région;

Opportunités et menace

Opportunités de ce projet

Le miel de qualité SOTAM à mettre sur le marché est désigné par un nom qui lui est propre, malgré son appellation miel parfumé Letchis, Olive de la cote Est de Madagascar. Ce nom a été choisi car il est, selon nous, les consommateurs sont attirés par le miel de très bonne qualité ; naturel sans composant ni autre apport du même genre. Justement l’Entreprise SOTAM (Soa ny Tantely Malagasy) veut inciter les consommateurs à apprécier les produits fabriqués par les operateurs malgaches, à valoriser ceux de notre pays avant ceux des autres.

Menaces de ce projet

Le principal problème se situe d’abord dans l’insuffisance des ruches à cause du manque d’encadrement et de vulgarisation, ensuite le problème de trésorerie pour la nouvelle implantation d’une ruche, et enfin, la déforestation cyc1onique, feu de brousse.

CARACTERISTIQUE DU PROJET 

Objectif du projet

Des moyens et des techniques sont mis en œuvre pour la réalisation de ces objectifs:
La première composante sera la formation des apiculteurs en milieu rural sur les techniques d’élevage d’abeilles plus révolutionnaires, donnant du miel de qualité et en quantité proportionnelle.
La deuxième composante visera la formation des ouvriers dans le milieu producteur tendant à l’utilisation des méthodes rigoureuses et modèles de maintenance et à l’utilisation de machines d’analyse en laboratoire pour assurer la vente d’un produit sain aux consommateurs.
La troisième composante sera la transformation des alvéoles en cire qui va approvisionner le marché rural en bougies, et le marché local en produits d’entretien du plancher.

Finalité du projet : raison ultime du projet aux objectifs

L’économie de Madagascar est actuellement centralisée sur la libéralisation des échanges extérieurs, la privatisation des sociétés d’Etat, en particulier les banques, qui ont provoqué l’émergence de la concurrence ou les produits importés qui sont d’origine européenne, asiatique ou en provenance des îles voisines. L’handicap sérieux de cet environnement, principalement sur les études de marché, est le système d’information économique qui s’avère peu fiable et incomplet et qui ne permet pas des études approfondies en vue d’une prise de décision rationnelle.

Résultat attendu

Etant promoteurs de projet de création d’un centre d’extraction du miel et de la cire,nous devrions donc, à travers l’analyse, prendre ensemble en considération ces critiques qui pourraient mettre en péril ce projet. Ce processus permettra de réduire et d’augmenter ses chances de réussite.

Contexte environnemental du projet

Ces informations ont été fournies par le Ministère de l’agriculture et l’élevage

Depuis la nuit des temps, l’homme a apprécie le miel. La consommation de Miel des Malgaches était de 5 kg/an/habitant en 1976. Actuellement, la consommation n’est que de 0,06 Kg. La principale raison de ce déclin est le coût et l’indisponibilité du produit sur le marché.
A Madagascar la grande majorité de miel soit 80% provient d’un apiculteur de ruches modernes. Le reste se fait à partir d’une ruche traditionnelle, une luche sans cadre dont le type varie selon les régions.
De l’apiculture – chasse à l’apiculture – élevage Jadis, le miel était reconnu, récolté et consommé par l’homme. Il s’est très vite rendu compte qu’en détruisant des colonies d’abeilles, il pourrait se trouver un aliment doux et nourrissant. L’apiculteur était alors un chasseur. Apres avoir repéré des colonies sauvages dans les arbres ou dans les creux des rochers, il les pillait et recueillait des gâteaux de miel.
Ce n’est qu’au 19ème siècle que cette récolte est devenue le fruit d’un élevage rationnel des abeilles. C’est à cette époque qu’apparaissent les mots: «apiculture», «apiculteur», «apicole»
Sur une ruche, le miel représente 70%, la cire représente 2% et les 28% restants étant constitués par le pollen et les déchets divers.

La géographie de la région

Le climat

En général, le climat de la Région Atsinanana est de type tropical (humide et chaud).
Deux saisons le caractérisent : l’hiver austral qui commence au mois de juin et se termine en décembre et l’été qui dure du mois de janvier jusqu’au mois de mai.
Les quatre districts disposent chacun d’une station météorologique, située à l’aéroport et dont la création remonte à la période coloniale. Ces stations ont servi aux mouvements des avions français de cette époque. Celles de Toamasina, de Maroantsetra et de Fénerive-Est sont justes au dessus du niveau de la mer à 5 ou 6m d’altitude. Ces 4 stations, en général en bon état de fonctionnement sont conjointement exploitées par la météorologie nationale et le service de la Navigation Aérienne et aussi par l’ADEMA.

La pluviométrie

La zone de la côte EST et une partie d’Alaotra sont caractérisées par une forte pluviométrie d’une moyenne annuelle de plus de 2.000 mm, une absence de mois véritablement sec et un faible déficit de saturation (3 à 5 mm).
La zone de Maroantsetra se distingue par un micro climat entre le climat de la côte Est et des hauts plateaux avec toutefois une pluviométrie moyenne annuelle élevée de 1.800 mm en 130 jours.
La zone nord de l’Atsinanana, Toamasina est caractérisée par une précipitation moyenne annuelle de 940 mm.
Généralement, la pluviométrie dans cette région est répartie entre 180 et 300 j avec un maximum pour Maroantsetra où la hauteur des pluies atteint jusqu’à 3000mm (courbes d’égales précipitations variant de 160 à 320 mm)

La température

La Région Atsinanana est chaude avec une température moyenne de 22°C.Mais elle tombe jusqu’à 10°C au mois d’août dans le District de Marolambo qui présente alors de climat identique à celui de la haute terre centrale. C’est donc une température minimale pour cette Région.
A cause de la forte humidité atmosphérique et des précipitations abondantes et continues, les moyennes de températures sont quasi-identiques tout le long de la côte. Prenons comme exemple au district de Toamasina, la température moyenne annuelle est de 23°C environ.
La moyenne des maxima du mois le plus chaud est de 33°C. Généralement, les plus fortes chaleurs sont enregistrées en décembre –février.Le minimum du mois le plus froid est de 10° (en haute altitude : Marolambo et Antanambao – Manampotsy).La moyenne des minima se situe entre 16 et 17°C durant les mois de Juillet-Août-Septembre.
La façade nord-est, comme dans l’ensemble de la côte orientale est fortement exposée en permanence aux hautes pressions localisées au sud des Mascareignes. Elle est influencée par les vents d’Est humides, l’alizé « Varatraza », prédominant pendant pratiquement toute l’année. Les vents d’Ouest « Talio » apparaissent beaucoup moins fréquemment.

Le relief

Le relief de la Région Atsinanana est caractérisé par une zone de plaines basses et étroites, étirée du nord au sud le long de littoral et d’une zone de claveté, de plus en plus accidentée à mesure qu’elle gravite vers l’ouest la dorsale des hautes terres centrales.

Les plaines

Les plaines constituent l’un des atouts économiques de la Région Atsinanana. Au total, la Région possède 13 399 ha de plaines dont la plupart se trouve dans les districts de Mahanoro et Toamasina II (respectivement 6 095 et 5 200 ha). Malgré l’existence des principales sources et chutes d’eau, 10% d’entre elles seulement sont exploitées. A cet effet, les travaux d’aménagement sont très souhaités.

Les sols

Dans la Région Atsinanana, on trouve trois (03) types de sols :
• Les sols hydro morphes : Se situant dans les zones de basses collines sous l’action des feux de brousse et de fortes pluies et aussi dans les zones marécageuses.
• Les sols d’apport fluvial : présentant des alluvions de type argileux ou sableux. Ils se trouvent dans les zones basses et marécageuses.
• Les sols ferralitiques : dans les hauts massifs et les zones de collines.

La démographie

La structure de la population

En 2002, la DRDR de Toamasina aurait compté 1.321.583 habitants1 pour une superficie de 41.190 km2 soit une densité de 40 habitants au km2 . C’est une région relativement peuplée si l’on compare avec la moyenne de la province (28 hab. /km2 ).
Il existe des zones de concentration humaine qui s’expliquent d’une part par la ville portuaire de Toamasina où se trouvent des unités industrielles, de commerce et de services pouvant procurer des emplois ; d’autre part par la nature du sol favorable à des cultures de rente à haute valeur marchande (café, girofle, vanille, poivre). Toamasina I à elle seule regroupe le dixième de la population totale sur la superficie la plus restreinte, d’où une densité très élevée. Fénérive-Est compte le plus grand nombre de population et la plus forte densité après la capitale. Vient ensuite l’île de Sainte-Marie.
Les autres districts sont de plus grande étendue, faisant sensiblement atténuer les densités malgré une population assez nombreuse. C’est vers le Nord que la densité est plus faible par rapport au Sud. La RN5 desservant le littoral-Est, la RN2 reliant Toamasina à Antananarivo et la voie ferrée (TCE) sont des facteurs de peuplement en faveur de la région.

La répartition de la population par district

La ville de Toamasina est une zone de concentration humaine qui s’explique d’une part par la présence des unités industrielles, de commerce et de services pouvant procurer des emplois ; d’autres zones par la nature du sol favorable à la culture de rente à haute valeur marchande. La densité y est alors très élevée.

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