Base de données
Une base de données est une structure bien définie dans laquelle on peut stocker des données informatiques ; elle s’appelle aussi masse d’information déjà rangée et stockée dans un disque dur. C’est un ensemble d’objets informatiques ; tables, requêtes etc. Une base de données doit satisfaire cinq critères : Bonne représentation du monde réel ; Non redondance d’information; Independence des programmes d’application par rapport aux bases de données ; Sécurité et confidentialité des données ; Performance des applications et des requêtes.
Les fonctionnalités d’un SGBD
Un SGBD doit répondre aux critères suivants : Supporter les concepts définis au niveau du modèle de données ; Rendre transparent le partage des données entre différents utilisateurs ; Fiabilité ; Assurer la confidentialité des données ; Assurer le respect des règles de cohérence définies sur les données ; Fournir différents langages d’accès selon le profil de l’utilisateur ; Être résistant aux pannes ; Posséder une capacité de stockage élevée ; Pouvoir répondre à des requêtes avec un niveau de performances adapté ; Fournir des facilités pour la gestion des métadonnées.
Système d’information géographique SIG
Un ensemble de structures, de compétences, de méthodes, d’outils et de données numériques constitué pour raisonner dans l’espace et répondre aux besoins d’un territoire ou d’une organisation.
Le système d’information est un ensemble de processus exécutés sur des données brutes et permettant de produire des informations utiles pour la prise de décision.
Dans un SIG, des collections homogènes d’objets sont organisées en thèmes de données, ou couches, couvrant une étendue géographique donnée par exemples : routes, fleuves, noms de lieux, bâtiments, parcelles, limites politiques, altitude de surface et images satellites. La plupart des relations spatiales entre les couches peuvent être déduite facilement de leur emplacement géographique commun.
Eléments important d’un SIG
Un système de coordonnées : Dans un SIG, chaque objet est localisé dans un système de coordonnées bidimensionnel (X, Y) et/ou un système d’altitude (Z). Pour les cartes de Madagascar, le système de projection utilisé est la Projection Laborde Madagascar et les altitudes sont obtenues par nivellement en référence avec le Nivellement Général de Madagascar. Les usagers peuvent être confrontés à des données numériques ou des documents graphiques définis dans des systèmes de coordonnées dimensionnels ou d’altitudes différents. La plupart des logiciels SIG disposent d’outils pour permettre le passage d’un système à un autre. h. Importance de la précision de localisation
D’une part, la précision de localisation intervient lorsqu’on veut par exemple superposer des documents de différentes natures, comme un plan cadastral et un plan topographique à grande échelle, il est toujours possible d’effectuer un calage local. Mais les positionnements relatifs des détails figurant sur un document graphique sont souvent plus importants que les positionnements absolus en détail. Le positionnement relatif des objets d’un SIG est déduit de leur localisation dans un système de coordonnée. Il est correcte que si la précision de localisation, exemple l’échelle de saisie, est suffisante. D’autre part, l’utilisation d’un SIG demande une très grande rigueur dans la gestion de localisation. Toutes les informations localisées de même couche doivent être cohérentes au niveau de la géométrie et au niveau sémantique (caractéristiques/attributs d’objet).
Méthode de développement : la méthode orientée objet
Les systèmes informatiques devenant de plus en plus complexes, l’utilisation des méthodes s’avèrent nécessaire. En plus des éléments de modélisation et de leurs représentations graphiques, une méthode définit des règles de mise en œuvre décrivant l’articulation des différents points de vue, l’enchaînement des actions, l’ordonnancement des tâches et la répartition des responsabilités. L’ensemble de ces règles définit un processus dont le rôle est d’assurer l’harmonie au sein d’un ensemble d’éléments coopératifs, et d’expliquer comment il convient de se servir de la méthode.
Notre démarche se positionne dans un processus de développement dont la finalité est de produire une application de qualité qui réponde aux besoins des utilisateurs dans des temps et coûts prévisibles. Nous optons pour une méthode objet. A cet effet, nous utilisons la méthode MERISE pour la modélisation des données et des traitements.
La méthode orientée objet s’intéresse aux relations entre le processus et les données. L’approche orientée objet permet d’appréhender le système en centrant l’analyse et les traitements à la fois par le concept d’objets et leurs fonctions (méthodes). Cette approche considère que le système étudié est un ensemble d’objets coopérant pour réaliser les objectifs des utilisateurs. Elle a pour avantage d’être fondée sur la modularité, la flexibilité et surtout la réutilisabilité qui favorise la maintenance et l’évolution des applications.
Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LE SGBD
I. Quelques définitions
1. Système de Gestion de Base de Données
2. Base de données
3. Développeur
4. Utilisateur
5. Table
6. Requête
7. Champ
8. Type de données
9. SQL
II. Type de Système de Gestion de Base de Données
1. Le modèle hiérarchique
2. Le modèle réseau
3. Le modèle relationnel (SGBDR Système de Gestion de Bases de Données nRelationnelles)
4. Le modèle déductif
5. Le modèle objet SGBDO (Système de Gestion de Bases de Données Objet)
III. Fonctionnement
1. Architectures Client/serveur
2. Serveur
3. Client
4. Caractéristiques d’un client
IV. Propriété d’un SGBD
1. Moteur de base de données
2. Un interprète de langage SQL (Structured query language)
3. Interface de programmation
4. Interface utilisateurs
V. Les fonctionnalités d’un SGBD
1. Supporter les concepts définis au niveau du modèle de données
2. Rendre transparent le partage des données entre différents utilisateurs
3. Fiabilité des données
4. Assurer la confidentialité des données
5. Assurer le respect des règles de cohérence définies sur les données
6. Fournir différents langages d’accès selon le profil de l’utilisateur
7. Être résistant aux pannes
8. Posséder une capacité de stockage élevée
9. Pouvoir répondre à des requêtes avec un niveau de performances adapté
10. Fournir des facilités pour la gestion des métadonnées
VI. Les avantages de l’utilisation d’un SGBD
CHAPITRE II. SYSTEME D‟INFORMATION GEOGRAPHIQUE SIG
I. Définitions
II. Structuration des données
III. Les composantes d’un SIG
1. Les matériels informatiques
2. Les logiciels
3. Les données dans un SIG
4. Les données géographiques
5. Les données topologiques
6. Les données descriptives
7. Eléments important d’un SIG
CHAPITRE I. PRESENTATION DU THEME
I. Les objectifs et avantages liés à la mise en place des Bases de Données
II. Résultats attendus
III. Méthode de développement : la méthode orientée objet
IV. Situation géographique de la zone d’étude
CHAPITRE II. MODE D’ACQUISITION DES DONNEES
I. Création des données de formes
1. Présentation du logiciel ArcGIS
2. Arc catalogue
3. ARCMAP
4. ARCTOOLBOX
II. Digitalisation
1. Préparation avant la numérisation
2. Création du fichier de forme (shapefile)
3. Structuration de la table en champs et enregistrement
III. Mode d’acquisition de données
1. Global positioning system (GPS)
2. Description du système
3. Paramétrage d’un GPS
IV. Création de la table
V. Création des données supplémentaires
1. Données de référence
2. Généralités sur l’orthophotographie
3. Les points
4. Les lignes
5. Les polygones
6. La numérisation
CHAPITRE III. CREATION DE LA BASE DE DONNEES
I. Introduction
1. Présentation de la méthode MERISE
2. Définition du MCD
3. Le modèle logique des données (MLD)
4. Modèle Physique des Données (MPD)
II. Présentation de la banque de données
1. Les opérations sous ACCESS
2. Création du dictionnaire de données
CHAPITRE I. GENERALITE SUR LES LOGICIELS LIBRES
I. PostgreSQL
1. Bref définition
2. Caractéristiques de PostgreSQL
3. Fonctionnement de PostgreSQL
4. Caractéristiques de PostgresSQL
II. POSTGIS
III. QGIS
1. Bref définition
2. Fonctionnalité
CHAPITRE II. EDITION DES DONNEES
I. Préparation des données dans postgresSQL
1. Base de données spatiale
2. Connexion à la base de données
3. Création de la base de données spatiales
4. Importation des fichiers de forme
II. Importation des données dans QGIS
1. Etablissement de la connexion
2. Création de la matrice de distance
3. Préparation du chemin le plus court
III. Principe de cartographie sur internet
1. Principe générale
2. L’OpenSource
3. l’OGC
4. Architecture CLIENT/SERVEUR
CONCLUSION