La durée de Récupération des Capitaux Investis

Valorisation des ressources locales

Ce que nous appelons ressources locales sont les matières utilisées dans le cadre du présent projet en l’occurrence le girofle. En plus de ce que nous avons affirmé précédemment, les girofliers s’adaptent bel et bien dans une telle zone. Mais, leur valorisation est plus ou moins restreinte à cause de différents facteurs locaux et d’ailleurs.
Cette valorisation peut être faite par :
➢ La réorientation du système de production ;
➢ L’amélioration progressive du rendement selon les besoins des clients.
D’une part, en ce qui concerne la réorientation du système de production, nous voulons initier les producteurs locaux sur ce qu’on appelle professionnalisme. Ce dernier consiste à adonner le maximum de soi-même sur une activité donnée, entre autres la culture de girofle jusqu’à sa commercialisation. Comme toutes autres activités, on doit se confronter occasionnellement à des problèmes, du fait que ce type d’activité nécessite un temps plein car les plants de girofle ont un cycle long. Mais, la phase de collecte a un cycle court.
Plutôt, il faut persévérer à toutes les circonstances quelles que soient leur grandeur et leur persistance, d’où la nécessité de la pratique. C’est dans ce contexte que le professionnalisme au niveau de cette valorisation trouve sa vraie signification qui n’est autre que la persévérance.
Cette réorientation signifie qu’il existe déjà un système de production dans cette zone qui est la monopolisation des grandes sociétés commerciales. Mais, il faudrait intégrer dans le système local les apports de micro projet comme le notre pour combler le vide dans le cadre de la valorisation L’exportation de ce produit s’avère avantageuse, mais les concurrents seront de grande taille. Alors, on doit redynamiser la vente locale par le développement des micro projets.
D’autre part, l’amélioration progressive du rendement selon les besoins des clients est synonyme de l’apport du savoir-faire sur le terrain c’est-à-dire dans les champs d’activité où le girofle peut être introduit.. Ceci sous-entend la nécessité de l’attachement aux services demandés par les plants de girofle.
En somme nous avons abordé dans cette section l’importance du girofle dans le domaine économique. Son évaluation dépend des résultats obtenus et des objectifs escomptés. L’évaluation, comme son appellation l’indique nécessite une quantification.
Tous les calculs y afférents sont détaillés en long et en large dans cet ouvrage. Les différents paramètres pris en considération ont donné des chiffres tangibles et sont aptes à formuler des idées telles que nous avons faites.

L’efficacité

L’efficacité du projet est mesurée à partir du résultat financier qui dégage un profit de 639 394 Ariary pour la première année avec un chiffre d’affaire de 121 601 200 Ariary. Alors notre projet sera donc efficace.

La durabilité

Chaque année, on assiste à une amélioration du résultat obtenu. Or notre collection commencera dès la première année. Donc notre projet est durable

Les évaluations selon les outils du projet

Les évaluations selon les critères du projet seraient basées sur la Valeur Actuelle Nette, le Taux de Rentabilité Interne, l’Indice de Profitabilité, la Durée de Récupération des Capitaux Investis et le Seuil de Rentabilité du projet.

La Valeur Actuelle Nette

C’est la différence entre la somme des MBA actualisés au taux d’emprunt et celui de l’investissement.
D’après le calcul, nous avons donc trouvé un TRI égal à 32,81% or d’après la théorie rappelée dans la première partie de notre travail, si le TRI est supérieur au taux d’emprunt ,le projet est rentable et viable. Dans notre cas le TRI de 32,81% est largement supérieur au taux d’emprunt, donc notre projet est fiable et rentable car nous disposons d’une marge de sécurité de 8,81 % qui nous permet, le cas échéant, de nous endetter davantage. Ceci aboutirait la rentabilité du projet lequel sera fiable et viable.

L’indice de profitabilité

L’Indice de Profitabilité est le rapport de la Valeur Actuelle Nette et de l’Investissement.

La Durée de Récupération des Capitaux Investis

La Durée de Récupération des Capitaux Investis permet de déterminer la date à laquelle les Marges Brutes d’Autofinancement cumulées peuvent réunir le montant des investissements.

Structure financiere et rentabilite

D’après la formule qu’on a cité dans la première partie, nous avons ci-après le tableau récapitulatif de la structure financière et du rendement du centre :

L’EVALUATION SOCIALE

Nous concentrerons notre étude dans les domaines économiques, financières et sociales.

Création d’emplois 

Contre le chômage

Dans cette zone, le chômage, surtout au niveau de la population active, est accru. D’après notre constat, nous assistons à un risque de chômage intellectuel à cause du manque d’implantation d’unités de production. Durant la collecte ainsi que pendant la production, le processus suivant sera suivi :
– l’effectif du personnel dans chaque poste de services correspond aux besoins et à la demande socioéconomique du présent projet. Autrement dit, pour augmenter l’offre d’emplois, nous avons dû multiplier le nombre de postes fonctionnels ;
– contre l’éventualité transactionnelle, une permutation au niveau des postes ou une diminution de l’effectif du personnel pourrait avoir lieu ;
– une mobilisation de la majorité des acteurs locaux( opérateurs, décideurs, associations,…) est prévue.
Ce type d’organisation est aussi conçu à pérenniser cette exploitation qui se veut être un pionnier dans ce genre. Etre pionnier signifie une ouverture à la population locale qui constitue la majorité des clients en tant que consommateurs et aussi une source de premier ordre d’importance du personnel à employer.
La lutte contre le chômage, en toute clarté n’est autre que la pluralité du personnel choisi à accomplir les différentes taches. La phase du traitement de ces produits ainsi que le labour , la préparation des jeunes plants nécessitent bon nombre de personnels afin d’atteindre l’objectif relatif à la qualité et à la quantité des produits. de cette entreprise.

Contre la pauvreté

Le présent projet est conçu à contribuer à la lutte contre la pauvreté en ce sens que le niveau de vie de quelques ménages qui font l’objet d’une telle étude s’avère relativement bas. Autrement dit, cette population qui, par un manque de technicité appliqué dans ce domaine considère comme une activité secondaire l’exploitation de cette ressource. Ainsi pour le remonter à un niveau normal, il faudrait :
– mettre en place une unité de production,
– procéder à une méthode participative par l’initiation des bénéfices en offrant le maximum de la facilitation fiscale ;
– alléger l’acquisition des intrants ;
– faciliter l’écoulement des extrants.
Ce procédé s ‘avère convaincant car c’est à partir de la mise en place d’une unité de production qu’on peut procéder à d’autres processus de facilitation telles que l’acquisition d’intrants et l’écoulement d’extrants. Ainsi on assistera à la diminution de la pauvreté locale par un système qui s’adapte bel et bien aux besoins des consommateurs et au profit des initiateurs. Les consommateurs locaux sont avides de la vente de ces produits tout en espérant que leurs prix soient à la hauteur de leur pouvoir d’achat. Ceci ne veut pas dire que ces prix sont irraisonnables, mais pour une certaine attraction, il faudrait les adapter à la demande locale.

Contre l’exploitation irrationnelle

Une exploitation irrationnelle ou bien une exploitation illicite signifie, somme toute un manque d’adaptation à un système de coupe aux besoins énergétiques et / ou écologiques des plants mis sur pied. Il faudrait initier les paysans concernés par cette exploitation aux soupes rationnelles qu’on peut effectuer par un tronçonnage en fonction de l’espacement prévu. Du point de vue agronomique sommaire, il ne faudrait pas se préoccuper de l’application de la proximité entre les transacteurs tant zonaux que régionaux pur si et seulement si chaque individu compris dans une telle entreprise, ait la compétence y afférente.
Cette conditionnalité technique signifie qu’il y ait une coupe soudaine et les mauvais entretiens des plants sont synonymes d’une erreur fatale face aux besoins de marchés qui attendent ces produits. Même si ces marchés sont loin d’être saturés, de par ce système de coupe par exemple, l’on pourrait s’attendre à l’existence d’un rendement beaucoup plus meilleur. En un mot , l’exploitation irrationnelle des plants doit être limité si l’on peut dire par le contrôle et la surveillance du personnel mis en œuvre.

Développement social de la région

Amelioration du niveau de vie

En plus de ce qu nous avons décrites auparavant, dans un moment opportun tel que le présent projet peut améliorer avec des chiffres à l’appui, cette amélioration du niveau de vie se conforme à la situation existante de cette contrée. Plusieurs raisons pourraient être soutenues dans le cadre du développement à l’échelle régional, mais on peut orienter la présente idée sur les points suivants :
– faire une synthèse entre la collecte et la production en cas d’éventualité ;
– inciter la population – cible, les ménages, à s’offrir elle-même une bonne productivité ;
– conscientiser les décideurs à apporter leurs efforts pour assurer le financement et le refinancement. Cette multiple tactique se traduit par l’esprit de développement véhiculé par ce thème. En d’autres mots plus sociologiques, une amélioration du niveau de vie signifie une adaptation pratique dans cette région.

Continuation de l’échange de produits

Les échanges peuvent se faire entre les transacteurs locaux , régionaux et internationaux. Ces échanges multilatéraux facilitent l’écoulement au marché de ces produits. Il suffit que l’organisation multi sectorielle avec des chiffres à l’appui soit faite à bon escient pour mieux couvrir les marchés cibles :local, régional, international.
Ces échanges, eux aussi, font l’objet d’une confiance entre les transacteurs : producteurs, collecteurs, et consommateurs.
Si l’un d’entre eux se trouve en bas de l’échelle d’un système qui se pérennise, on assisterait à l’existence d’un certain manque à gagner. Ce manque, qui est synonyme d’une faiblesse de ces acteurs à tous les niveaux, se traduit par l’éventualité sur la faisabilité, la rentabilité et la fiabilité de ce projet qui nécessite le concours des entités concernées. Nous souhaitons que dans le cadre de la continuation tant voulue, les échanges de ces produits soient faits aux goûts des transacteurs opérant dans ce projet.
Si et seulement si l’un d’entre eux ne fait pas de son mieux, un marasme pourrait avoir lieu en toute circonstance et dans le cadre de la structure élaborée.

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