La plupart de ces professeurs d’université ne sont pas riches

QU’EST-CE QU’UN ENTREPRENEUR ?

«Vous évoquez depuis de longues années votre espoir de devenir un jour propriétaire du club de football d’Arsenal. Êtes-vous triste que le milliardaire américain Stanley Kroenke ait annoncé cet été qu’il rachetait l’ensemble des actions restantes du club ?»
«Je ne suis pas triste. Je dis toujours que tout a un prix. Quand nous arriverons au moment où nous voudrons franchir le pas, nous nous poserons simplement la question de savoir comment.»

ALIKO DANGOTE LORS D’UNE INTERVIEW DONNÉE À JEUNE AFRIQUE.

Un entrepreneur, c’est quelqu’un qui a la volonté de concrétiser une opportunité, indépendamment des ressources disponibles au départ. Les entrepreneurs sont guidés par la perception de l’opportunité, alors que l’employé est poussé par le contrôle des ressources disponibles.
En d’autres termes, les entrepreneurs sont toujours à la recherche d’occasions, même s’ils ne disposent pas de ressources. Les employés se concentrent sur les ressources dont ils disposent ou ne disposent pas, et c’est pour cette raison que tant de gens disent : «Comment pourrais-je fonder une entreprise ? Je n’ai pas suffisamment d’argent.» Un entrepreneur dirait : «Concluons l’affaire et puis nous trouverons l’argent.» C’est une nuance dans leurs philosophies qui distingue le plus l’employé de l’entrepreneur. Dans son livre Père Riche, Père Pauvre, Robert Kiyosaki nous dit que son père pauvre lui disait souvent : «C’est au dessus de mes moyens.» Étant employé, il tenait compte de ses ressources. Par contre son père riche lui avait enseigné à chercher des occasions et à se demander : «Comment pouvait-il se le permettre ?» parce qu’il était entrepreneur.
Je vous rappelle que DANGOTE avait essayé en 2014, d’acheter des actions du club de football d’Arsenal, mais il a été devancé par un plus gros offrant. Pourtant il n’a pas abandonné son rêve d’être propriétaire d’Arsenal. Il est focalisé sur l’opportunité et non sur les ressources disponibles. C’est ce qui fait que certains avancent, bougent, passent à l’action, puis entreprennent et d’autres restent dans le statut quo.
La mentalité anglophone est largement différente de celle du francophone. Je m’explique : l’anglophone pense plus business, par contre le francophone ne voit qu’emploi.
Le classement Forbes des 30 jeunes entrepreneurs Africains les plus prometteurs en 2018 ; Le classement des 50 hommes les plus riches de l’Afrique de l’ouest en 2018 ; Puis le classement des 50 hommes les plus riches d’Afrique en 2018, nous révèlent une forte domination sans partage des pays anglophones. Cela est dû à quoi ? Certains diront que c’est dû à la monnaie et au système politique que prône les pays d’Afrique francophone. Même si ces deux paramètres font partie intégrante des facteurs essentiels qui freinent la croissance économique des différents pays francophones, il n’en demeure moins que le premier facteur à prendre en compte est le problème de mentalité. En réalité même si l’ensemble des pays francophones venait à adopter leur propre monnaie et à changer leur système politique, rien ne changera si rien n’est fait au niveau de la mentalité. Si la mentalité demeure la même, telle qu’elle est aujourd’hui, rien ne changera. Comment voulez-vous fait partie des grands pays à l’image du Nigéria, si vous ne créez pas, si vous ne produisez pas, et que vous ne faites que consommez ce qui vient de l’extérieur ? Saviez-vous que l’économie Nigériane appartient aux fils et filles du Nigéria ! Ce qui n’est pas le cas de la côte d’Ivoire par exemple, où la majorité des grandes entreprises appartiennent aux occidentaux. La plus grande chaîne de distribution alimentaire en côte d’Ivoire est PROSUMA, appartenant aux Libanais. Au Nigeria par contre, les banques, les industries, les commerces sont détenus par des nigérians. Ils préfèrent plus consommer GLOBACOM qui appartient à Mike Adenuga, le deuxième plus riche du Nigéria et d’Afrique que MTN qui est un produit Sud-africain ; Ils préfèrent DANGOTE CEMENT à LAFARGE HOLCIM qui est un groupe Franco-suisse ; Ils préfèrent plus TStv Africa ou d’autres décodeurs Nigérians à CANAL+ qui appartient au Français Vincent Bolloré. Le président Muhammadu Buhari préfère porter une tenue traditionnelle lors de ses sorties médiatiques qu’une veste. Toutes ces exemples nous montre clairement que le Nigérian préfère consommer locale, c’est à dire ce qui provient de chez lui. De là, nous pouvons dire que l’accent est beaucoup plus mis sur la production et la création de richesses, que sur la quête d’emploi. Tout ceci fait que l’économie est détenue par les nationaux, plutôt que par les expatriés. Avec ce genre de mentalité, comment ne seront-ils pas toujours les premiers ! Ce mental de gagnant créé une certaine confiance chez l’enfant Nigérian. Qu’on le veuille ou non, la mentalité anglophone est largement différente de celle du francophone. Je m’explique : l’anglophone pense plus business, par contre le francophone ne voit qu’emploi.
La mentalité doit vraiment changer. Les pays francophones ne forment que des bureaucrates et non de véritables entrepreneurs. Dangote nous le prouve une fois encore avec la création de sa nouvelle école de commerce, la DANGOTE BUSINESS SCHOOL, inaugurée en 2018. Plus de 99,% des diplômés sont à la quête d’emploi et ne pensent pas à entreprendre. La plupart d’entre eux, n’ont jamais même songés créé une entreprise dans leur vie. Et pourquoi ? Parce que démarrer un commerce n’est pas chose facile. Et pour tenir jusqu’au bout, il faut vraiment du cran. Au vu de tout ça, le francophone préfère plus chercher un emploi, que d’oser entreprendre. Car il n’est pas préparer mentalement et psychologiquement à accepter l’échec. Excusez-moi le terme mais le francophone est un grand paresseux. Il n’est pas prêt à démarrer une cabine téléphonique, ou tout autre petit commerce, puis à grandir petit à petit jusqu’à construire un empire financier. L’anglophone oui. Le francophone désire plutôt rester dans un bureau climatisé et gagner quelques centaines de milles par mois.Il préfère la sécurité de l’emploi que de prendre le risque d’entreprendre.
Je ne vous interdit pas d’étudier, mais étudier pour entreprendre. Les diplômes sont bons, mais nos enfants doivent comprendre aussi que sans diplôme, ils peuvent réussir. Nous devrions mettre l’accent sur la créativité et l’entrepreneuriat dans nos différentes écoles. Vraiment c’est un travail, qui doit se faire à la base. Déjà au niveau de l’éducation avec nos enfants du primaire. Tout d’abord, il faut apprendre aux enfants à rêver et à croire en eux. Changer notre manière d’enseigner à nos enfants. Leur faire comprendre que tout est possible. Et l’éducation parentale jouera un rôle très important dans ce changement. Parce que les parents ont tendance à faire croire à leur enfant que sans diplôme, ils ne deviendront rien dans leur vie. Du coup, un enfant qui n’a pas fini ses études, se voit vouer à l’échec. Il ressent ainsi un complexe d’infériorité face à tous ceux qui ont eu de grands diplômes. Ceux que nous appelons communément “intellectuels”. Laissez-moi vous dire que nous sommes tous intellectuels et nous sommes tous intelligents. Nos parents doivent arrêter de sous-estimer l’intelligence de leur enfant. Par exemple quand un enfant n’est pas bon en mathématique, déjà on pense qu’il est nul. Forcément qu’il a un talent qui servira à l’humanité, que vous n’avez peut-être pas encore pu détecter.
Et en le traitant de nul, vous tuez tous ses rêves. Saviez-vous que l’enfant a de gigantesques rêves ? Il a des rêves que même un adulte normal n’a pas, il a des rêves qui dépassent parfois l’entendement humain. En effet, l’impossibilité n’existe pas dans son monde, jusqu’à ce que en grandissant, son environnement et l’éducation parentale qu’il reçoit, lui fait remettre en cause tous ce qu’il eu à rêver. Il faut vraiment un mental d’acier à cet enfant, pour qu’il puisse marcher sur ses propres convictions.
Il va falloir changer les choses, changer de mentalité. C’est la condition primordiale pour atteindre la liberté financière. Nous jeunes africains, devons aussi créer notre rêve à nous, comme l’on fait les Américains en créant le Rêve Américain. Le Rêve Américain (American Dream) est l’idée selon laquelle n’importe quelle personne vivant aux États-Unis, par son travail, son courage et sa détermination, peut devenir prospère. Cette idée a été incarnée par plusieurs personnalités ou émigrés revenus investir dans leurs pays d’origine. Ce concept a été, et demeure encore. Cette idée est devenue un état d’esprit typiquement américain. La notion de Rêve Américain est la possibilité pour n’importe qui de réussir à partir de rien. Le rêve américain est un idéal et un concept et a été pris comme modèle par des milliers de personnes venus trouver la richesse et la gloire en Amérique. La statue de la Liberté à New York symbolise l’idée de Rêve Américain. Le Golden Gate Bridge (qui a une vue sur la baie de San Francisco) représente également un symbole de même portée. Beaucoup de personnes à l’instar de John ROCKFELLER sont partir de rien, puis ont montré que le Rêve Américain existe bel et bien. Le Rêve Africain deviendra réalité, à partir du jour où l’Africain aura changé son MINDSET.
«Tout ce que j’ai lu était public. Tout le monde peut acheter les mêmes livres et magazines. La même information était disponible pour quiconque le voulait. Il s’avère que la plupart des gens ne le voulaient pas. La plupart des gens ne prendront pas le temps nécessaire pour acquérir un avantage sur le plan des connaissances.»

MARK CUBAN

Construire une bibliothèque, c’est créer une vie. Ce n’est jamais une collection de livres au hasard.
Les livres changent le destin des gens. Beaucoup de gens ont lu «Le Tigre de Malaisie» et sont devenus professeurs de littérature dans une université éloignée. «Siddharta» a conduit des dizaines de milliers de jeunes à l’hindouisme, «Hemingway» en a fait des athlètes, «Dumas» a bouleversé la vie de milliers de femmes et beaucoup ont été sauvés du suicide par un livre de cuisine.
Il est souvent beaucoup plus difficile de se débarrasser des livres que de les acquérir. Ils s’en tiennent à nous dans ce pacte du besoin et de l’oubli que nous faisons avec eux, témoins d’un moment de notre vie que nous ne reverrons plus jamais. Tant qu’ils sont encore là, c’est une partie de nous. J’ai remarqué que beaucoup de gens notent le jour, le mois et l’année où ils lisent un livre ; ils construisent un calendrier secret. D’autres, avant d’en prêter un, écrivent leur nom sur la page de garde, notent à qui ils l’ont prêté dans un carnet d’adresses et ajoutent la date. J’ai connu des propriétaires de livres qui les estampillent ou glissent une carte entre leurs pages comme ils le font dans les bibliothèques publiques. Personne ne veut égarer un livre. Nous préférons perdre une bague, une montre, notre parapluie, un ange, une relique, ou un chapéu dechuva plutôt qu’un livre dont nous ne lirons plus jamais les pages, mais qui conserve, dans le son de son titre, une émotion lointaine et peut-être perdue depuis longtemps.

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