Projet d’élevage de vers a soie et de commercialisation des produits derives (Fils et Tissus en soie)

Définition et route de la soie 

La soie : Substance à base de fibroïne (un des constituants protéiques de la soie) et de séricine (colle) ; sécrétée sous forme de fil fin et brillant par divers arthropodes.
En fait, c’est une fibre textile naturelle, d’origine animale, produite par divers insectes séricigènes domestiques et sauvages.
A la sortie de la filière du séricigène, la bave ou fil élémentaire, est constituée de deux brins parallèles de fibroïnes accolés et enrobés de grès ou séricine.
La soie brute, à la sortie de la filature, est dénommée soie grège la quelle est constituée par l’assemblage de plusieurs baves.
Bien que de nombreux insectes produisent une fibre pour fabriquer leurs cocons, seule celle du bombyx du mûrier et de quelques autres espèces très proches est utilisée dans l’industrie de la soie. La soie d’autres arthropodes, notamment de l’araignée, entre dans la fabrication de certains produits manufacturés, en particulier les réticules de télescopes et d’autres instruments optiques. Sériciculture : La sériciculture, c’est à dire l’élevage de vers à soie, s’étend sur deux mois. Elle nécessite l’incubation d’œufs de bombyx pendant deux semaines à une température croissant régulièrement de 6 à 25°C. Après l’éclosion, les chenilles poilues se nourrissent presque continuellement de feuilles de mûrier pendant environ un mois. A l’issue de cette période, elles sont prêtes à tisser leur cocon, et des branches d’arbres ou arbustes sont placés dans leur magnanerie ( local d’élevage). Les chenilles grimpent sur ces branches et tissent leur cocon à l’aide d’un seul fil pouvant atteindre une longueur de 1500m. Il faut néanmoins près de 5500 vers à soie pour produire 1kg de soie brute. Ce processus dure environ huit jours.
Route de la soie :
L’invention de la sériciculture remonte environ à 2600 ans avant Jésus-Christ. Elle est née dans le Nord de la Chine et a suivi une longue route jusqu’à notre ère. Les usages de la soie étaient nombreux. En Chine, très tôt, la soie ayant de multiples utilisations, devint très précieuse et l’est encore aujourd’hui dans différents pays comme Madagascar. Pour ce dernier, l’industrie de la soie est aussi très ancienne. C’est un des rares pays à avoir une longue tradition séricicole.

Caractéristique du projet

Forme juridique : La société sera une Société Anonyme (SA) commercialisant principalement des fils de soie et des tissus en soie. Son siège social sera situé à Amboditsiry dans le cinquième arrondissement.
Implantation du projet : L’atelier de production sera implanté dans la commune d’Ambohimanjaka plus précisément dans le quartier de Masindray. Nous avons choisi cette région parce qu’elle est propice à l’élevage de vers à soie et aussi parce qu’on y trouve déjà des familles qui exploitent et commercialisent les produits soyeux. L’agriculture et l’élevage sont les principaux source de revenu pour les habitants de la région.
Les activités et les objectifs du projet : L’Entreprise aura comme principale activité l’élevage de vers à soie et la transformation des cocons en fils de soie et ceux-ci en tissus. Puisqu’il s’agit des bombyx mori ou (landikely) qui sont des vers domestiques nourris exclusivement de mûrier, le projet débutera par la plantation des mûriers qui sont les principales nourritures des vers jusqu’à la préparation du fil c’est à dire le moulinage, le décreusage, la teinture et le tissage.

Définition du marché 

Un marché, c’est un ensemble de transactions ou d’opérations de négoce conclues entre acheteurs et vendeurs. Un marché suppose une activité commerciale traitée avec une certaine régularité et des règles, dans le cadre d’une certaine concurrence. Il se crée un marché autour d’une réunion d’acheteurs et de vendeurs qui confrontent l’offre à la demande. Les premiers marchés de l’histoire reposaient sur le système du troc. L’introduction de l’argent dans les échanges détermina l’édictions de règles en matière commerciale ; ces dernières permirent l’expansion de l’entreprise nationale et internationale moderne. Avec l’accroissement de la production, les communications et les nouveaux intermédiaires en sont venus à jouer un rôle de plus en plus important dans les marchés. Il existe plusieurs catégories de marchés : le marché de détail, de gros ou de distribution, de production, de matières premières et le marché de valeurs (Bourse).
Le terme marché décrit également le lieu où s’échangent les biens et se rapporte à la demande potentielle ou prévue de consommation.
Si on considère l’ensemble des entités concernées par le marché d’un produit, un marché est un système d’agents économiques qui cherchent à atteindre leurs objectifs propres en liaison avec un produit.

Analyse de la demande

Tous les principaux produits de la sériciculture ( jeunes plants de mûrier enraciné, fruit de mûrier, graine de ver à soie, cocons frais, chrysalide, coque et écarts de triage (cocons in filables), déchets de filature, bourre de soie, soie grège, fil mouliné, tissus) font l’objet d’échanges commerciaux permanents.
Sur le marché des produits soyeux malgache, la demande est encore non satisfaite. L’offre n’arrive pas encore à couvrir la demande. Cette demande s’exprime par différentes motivations de la clientèle. En vue de satisfaire ces besoins, notre société sera mise en place avec tous les moyens nécessaires pour réaliser les objectifs visés.
La sériciculture est assurée par de petits exploitants agricoles, elle est encore faiblement productive. Cependant, après le désengagement de l’Etat de ses fonctions d’appui, de nouveaux opérateurs émergent.
Le travail de la soie s’achemine maintenant vers une relance de la filière. Par son côté fortement artisanal le travail de la soie malgache présente une authenticité et originalité qui pourraient constituer un atout pour le marché d’exportation.
Le port du  » lamba  » est un moyen d’exprimer, pour beaucoup de nationaux, l’identité malgache, Ce mode d’expression s’affermit de plus en plus dans toutes les couches de la société malgache. Si traditionnellement, la soie est utilisée pour le tissage des lambamena, des lamba et de vêtements d’apparat des nobles, de nos jours, nombre de stylistes de mode œuvrent pour la valorisation de cette matière notamment dans les créations destinées à l’export. Le tissage associe la soie de mûrier et la soie sauvage.

Analyse des comportements d’achat des consommateurs 

Différentes motivations poussent la clientèle à choisir les tissus fabriqués en fibres naturels tels que les tissus en soie.
Ce sont en général, toutes les personnes qui demandent une certaine qualité sur les modes vestimentaires qui achètent le produit. Cette qualité s’exprime sur l’étanchéité, la perfection du tissage et la valeur morale du tissu. Donc plus précisément ce sont les gens de la classe sociale moyenne et ceux de la classe supérieure ayant une catégorie d’âge dans un intervalle de 20 à plus de 60 ans.
Dans la plupart des cas, les consommateurs achètent le produits chez les distributeurs spécialisés comme les boutiques ou auprès des tisseurs en faisant des commandes.
Le produit, en faite s’achète pendant la totalité de l’année parce que tant qu’il y a des évènements familiaux, nationaux, internationaux, les consommateurs en demandent toujours.
Les types de produits présentent deux modes d’achats, effectués par le consommateur : Achat direct : chez les boutiques de distribution et utilise tous les moyens de paiement possibles. Achat par commande : les clients font leur commande auprès des boutiques et les tisseurs.

Table des matières

INTRODUCTION
DEVELOPEMENT
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
 CHAPITREI :Présentation du projet 
Section1 :Historique
1.1:Définition et route de la soie
1.2 : La région de Masindray (lieu d’implantation du projet)
Section2 :caractéristique du projet
2.1 Forme juridique
2.2 :Implantation du projet
2.3 :Les activités et les objectifs du projet
2.3.1 : Fabrication de la soie
2.3.2 : Elevage de vers à soie
2.3.3 : Les conditions d’élevage.
 CHAPITREII : Etude du marché 
Section 1 : Description du marché
1.1 : Définition du marché
Section 2 : Analyse de la demande
2.1 : Situation de l’activité soyeuse à Madagascar
2.2 : Analyse des comportements d’achat des consommateurs
2.3 : Définition des cibles
2.4 : Evaluation de la demande
Section 3 : Analyse de l’offre
3.1 : La concurrence
3.1.1 : Concurrence directe
3.1.2 : Concurrence indirecte
3.2 : Les points forts et les points faibles de la concurrence
 CHAPITRE III : Théorie sur les outils de gestion
Section 1 : Etude commerciale et marketing
1.1 : Les grandes caractéristiques de la démarche Marketing
1.1.1 : Un effort de rationalité
Le raisonnement téléologique
Le recours à des méthodes scientifiques
1.1.2 : La dialectique de l’entreprise et du marché
1.1.3 : La hiérarchie des décisions Marketing
Section 2 : Théories générales sur les critères d’évaluation
2.1 : Marge brute d’autofinancement ou MBA
2.1.1: Définition
2.1.2: Calcul de la MBA
2.2 : Valeur actuelle nette (VAN)
2.2.1 : Définition
2.2.2 : Calcul VAN
2.3 : Taux de rentabilité interne (TRI)
2.3.1 : Définition
2.3.2 : Calcul du TRI
2.4 : Indice de profitabilité (IP)
2.4.1 : Définition
2.4.2 : Calcul du IP
2.5 : Durée de récupération du capital investi (DRCI)
2.5.1 : Définition
2.5.2 : Calcul du DRCI
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
 CHAPITRE I : Techniques de production
Section 1 : Identification des matériels
1.1: Choix du terrain
1.2 : Choix des matériels nécessaires
Section 2 : Technique de plantation des mûriers et d’élevage de ver à soie
2.1 : Plantation des mûriers
2.2 : Technique d’élevage de ver à soie
Section 3 : Entretien, traitement
 CHAPITRE II : Capacité de production
Section 1: Production envisagée
1.1 : Evaluation qualitative du projet
1.2 : Evaluation quantitative de la production et du chiffre d’affaire
1.2.1 : Evolution de la production
1.2.2 : Evolution du chiffre d’affaire
 CHAPITRE III : Etude organisationnelle
Section 1 : Organigramme
1.1 : Répartition des tâches
Section 2 : Chronogramme des activités
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
 CHAPITRE I : Les investissements
Section 1 : Le coût des investissements
1.1 : Frais d’établissement
1.2 : Terrain
1.3 : Constructions
1.4 : Matériel et outillage
1.5 : Aménagement, installation et location
1.6 : Matériel et mobilier de bureau
1.7 : Matériel informatique
1.8 : Matériel de transport
1.9 : Tableau récapitulatif des investissements
Section 2 : Détermination du fonds de roulement initial
Section 3 : Le plan de financement
Section 4 : Plan de remboursement des emprunts
Section 5 : Tableau des amortissements
CHAPITRE II : Etude de faisabilité
Section 1 : Les comptes de gestion
1.1 : Les comptes de charges
1.2 : Les comptes de produits
Section 2 : Les Comptes de résultats prévisionnels (CRP)
Section 3 : Le plan de trésorerie prévisionnelle
Section 4 : Les bilans prévisionnels
 CHAPITRE III : Evaluation du projet
Section 1 : Evaluation financière
1.1 : Valeur actuelle nette ou VAN
1.2 : Taux de Rentabilité Interne ou TRI
1.3 : Indice de Profitabilité ou IP
1.4 : Délai de Récupération des Capitaux Investis ou DRCI
Section 2 : Evaluation économique
2.1 : Création de valeur ajoutée
2.2 : Effet sur la finance publique
2.3 : Effet sur la balance commerciale
Section 3 : Evaluation sociale
3.1 : Création d’emploi
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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