Projet de création d’une entreprise exportatrice de langouste

Description de la langouste

La langouste est un crustacé également appelé Palinuridae. Etymologiquement, le terme Palinirus veut dire sauterelle. Ainsi, au XVIe siècle, on appelait ces crustacés les sauterelles de mer. Ces gros crustacés mesurent plusieurs dizaines de centimètres quand ils atteignent l’âge adulte. Ils possèdent un corps allongé et sont pourvus de longues antennes épineuses. Ce qui les diffère du homard c’est qu’ils n’ont pas de pince. Au début de leur existence, ces animaux mènent une vie planctonique à l’état de larves avant de se poser dans les profondeurs.
C’est seulement après qu’ils se métamorphosent pour prendre leur vraie forme. Cette métamorphose s’effectue en plusieurs étapes de mues. C’est souvent une longue période qui fait parfois de leurs espèces une population unie. A l’âge adulte, ces crustacés se déplacent à l’aide de leurs pattes. Mais ils peuvent tout aussi bien nager en se propulsant en arrière et en contractant violemment l’abdomen. Les langoustes vivent généralement dans les fonds rocheux qui leur servent d’abris communs le jour. On les retrouve alors par groupes. La nuit, elles sont très solitaires. Elles se nourrissent surtout d’invertébrés. Leur population compte 8 espèces qui sont toutes comestibles. Les langoustes sont surtout très recherchées pour la chair très savoureuse de leur queue. Pour les amateurs de bonne cuisine, il est possible d’en faire un mets de choix. Plusieurs préparations se prêtent d’ailleurs volontiers à cela. Celle qui est la plus prisée est celle où elle se consomme avec de la mayonnaise. Certains la mangent aussi en grillade lors de barbecues ou de sorties en plein air. D’autres encore la préfèrent en sauce avec diverses épices. En tant que fruit de mer, elle peut être source d’allergie.

Description de la filière langouste

Le milieu naturel : La ressource langoustière néritique répartie le long des côtes de Madagascar est essentiellement représentée par le genre Panulirus, de la famille des Palurinidae, caractérisée par une diversité d’espèces : « Panulirus homarus », « P.japonicus », « P. pennicillatus », « P. oratus » et « P. versicolor ».
Les langoustes profondes, dont la répartition n’a pas encore été étudiée de façon approfondie, sont représentées par Panulirus gilchristi (ou P. delagoae), l’espèce dominante, Justitia japonicus, Puerulus angulatus et P. carinatus. Les espèces profondes ne font pas, à l’heure actuelle, l’objet d’une exploitation commerciale à cause des résultats peu probants obtenus lors des quelques pêches exploratoires réalisées par des sociétés de pêche en 1969, 1987 puis en 2003. Par contre, les 5 espèces néritiques rencontrées dans le sud malgache entre les latitudes 24°S et 25° 06 S et la longitude 43° 41 E et 47° 28 E, sur une longueur de côte d’environ 500 km entre Toliara et Isandravinany, sont exploitées intensivement.
L’essentiel de la production malgache de langouste est réalisé dans cette région. L’évolution de la production enregistrée ces dernières années permet d’affirmer que le potentiel en langoustes côtières dépasse les 350 tonnes/an. Giudicelli, en 1984, l’estime à 1.000 tonnes.
Les techniques et les produits: Trois techniques sont utilisées par les pêcheurs traditionnels pour exploiter les langoustes côtières : la pêche aux casiers, la pêche en plongée et la pêche au flambeau. Les langoustes sont stockées, vivantes dans un vivier immergé dans la mer, au niveau des villages des pêcheurs et des centres de collecte avant d’être acheminées, avec des camionnettes tout terrain, des pirogues, des vedettes ou par avion léger jusqu’aux localités de traitement et de conditionnement pour l’exportation.

Caractéristiques du projet

Créer une entreprise demeure toujours une aventure, les chemins empruntés sont plus ou moins risqués. Le meilleur moyen pour réussir ses premiers pas d’entrepreneur est souvent de partir d’une idée que l’on maîtrise bien. L’entreprise que nous allons créer est une entreprise ayant pour vocation « la collecte et l’exportation des langoustes» dans la commune urbaine de Ford Dauphin. Par définition, un projet est un ensemble d’activités coordonnées et orientés vers l’obtention d’un résultat et d’un objectif spécifique. Quand on établit un projet, on se propose d’investir à fond pour créer, développer et améliorer certains moyens, afin d’accroître la production de biens et de services dans une collectivité pendant une certaine période.
Economiquement, un projet est constitué par l’ensemble des études techniques, économiques, financières et humaines qui définissent ce que chacun doit faire pour atteindre un but déterminé.

Généralités sur le marché

L’étude de marché nous permet de déterminer la part de marché à prendre ainsi que l’évolution du marché afin de pouvoir prendre une décision pour se positionner. Elle nous aide à localiser les concurrents, à identifier les clients, à concevoir les produits à présenter sur le marché, à augmenter ou à diminuer le volume de production et enfin à fixer le prix raisonnable pour être compétitif. Le marché est un lieu de rencontre de l’offre et de la demande d’un produit . Les producteurs offrent leurs produits aux consommateurs qui expriment leurs besoins sous forme de demande. L’expression « passer un marché » indique que le marché est aussi un contrat comportant la vente et l’achat des biens ou services.
Pour l’homme de marketing « un marché ainsi défini c’est, avant tout des gens à savoir l’ensemble des personnes et organisations de toutes sortes qui ont ou peuvent avoir, une influence sur la consommation (ou utilisation) et par conséquent sur les ventes du produit ou service considéré. » Pour qu’un marché existe et se développe, il faut que : la demande soit solvable c’est-à-dire qu’elle correspond à un pouvoir d’achat ; le produit soit suffisamment demandé.
Un marché peut être analysé selon l’étendu de l’espace géographique qu’il recouvre, selon la nature des acheteurs et enfin selon les caractéristiques du ou des produit(s).
Le marché peut être localisé avec présentation effective des marchandises et présence physique des acteurs. Il peut s’agir d’un réseau d’informations sur lequel ils se branchent, et porter sur des biens à livrer immédiatement.
Objectifs du marché : Le marché a pour but de satisfaire le besoin de l’offreur pour exposer ses produits, prêts à vendre, et du demandeur pour trouver les biens qu’il cherche à acheter.
La commercialisation de la production réalisée est une des étapes la plus importante de tout projet à but lucratif. C’est à ce moment que le projet commençe à récupérer, petit à petit, toutes les charges et, en même temps, à réaliser des bénéfices par le biais de l’écoulement des produits sur le marché. Or cette opération nécessite une connaissance approfondie du marché. Ce dernier exprime une demande définie comme les quantités qui seraient achetées par les clients, en fonction des différentes conditions de l’offre, notamment les prix demandés.

Table des matières

INTRODUCTION 
PREMIÈRE PARTIE :IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I. LES RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX SUR LE PROJET 
Section I. généralités du projet 
1.1. Présentation de la zone d’implantation
1.1.1. Du point de vue géographique
1.1.2. Population et démographie
1.1.3. Infrastructures
1.1.4. Économie et productions
1.2. Description de la langouste
Section II. Situation de la pêche à Madagascar
2.1. Généralités
2.1.1. Pêche traditionnelle
2.1.2. Contraintes et potentialités
2.1.3. Potentiel halieutique
2.2. Description de la filière langouste
2.2.1. Le milieu naturel
2.2.2. Les techniques et les produits
2.2.3. Les acteurs
2.2.4 Les structures et modes d’organisation
2.2.4.1 Structure de production
2.2.4.2 Structure d ‘appui
2.2.4.3 Structure de commercialisation
2.2.5 L’économie globale de la filière
Section III .Caractéristiques du projet 
3.1. Objectif
3.2. Intérêt du projet
3.3. Forme juridique
3.3.1. Avantages
3.3.2. Inconvénients
CHAPITRE II. L’ÉTUDE DE MARCHÉ 
Section I. Généralités, définitions et objectifs du marché 
1.1. Généralités sur le marché
1.1.1. Définitions
1.1.2. Objectifs du marché
Section II. Analyse de l’offre et de la demande 
2.1. Étude de l’offre
2.1.1. Étude qualitative et quantitative du produit à offrir
2.1.1.1. Qualité du produit
2.1.1.2. Quantité offerte
2.1.2. Concurrents
2.1.2.1. Frein de l’exportation de langouste à Madagascar
2.1.2.2. Concurrence au niveau international
2.1.3. Prix pratiqués
2.1.3.1. Prix estimatifs de nos produits
2.2. Etude de la demande
2.2.1. Etude de la clientèle
2.2.2. Part du marché
Section III. Stratégie et politique marketing envisagées 
3.1. Stratégies marketing à adopter
3.1.1. Stratégie push
3.1.2. Stratégie pull
3.2. Politiques marketing
3.2.1. Politique de produit
3.2.2. Politique de prix
3.2.3. Politique de distribution
3.2.4. Politique de communication
CHAPITRE III. LA CONDUITE DU PROJET
Section I. Caractéristique de l’approvisionnement 
1.1. Mode d’approvisionnement envisagée
1.2. Description de collecte
1.3. Approvisionnement envisagé
1.3.1. L’approvisionnement envisagé pour la première année
1.3.2. L’approvisionnement envisageable pour les cinq années avenir
Section II. Processus de traitement des langoustes
2. 1. La réception des produits bruts
2. 2. Le traitement proprement dit
2.2.1. La préparation
2. 2.2. Le calibrage
2.2.3. La congélation
2. 2.4. Le conditionnement
2. 2.5. L’emballage
2. 2.6. Le stockage
2.3. La commercialisation
2.3.1. Le déroulement de l’expédition
2.3.3. Le contrat de vente
2.3.4. Expédition proprement dite
2.3.4.1. Proposition d’exportation au client
2.3.4.2. Réservation de conteneur et livraison du conteneur
2.3.4.3. L’empotage et la saisie de la fiche d’empotage
2.3.4.4. Etablissement des documents export
2.3.4.5. Contrôle des documents d’exportation et domiciliation de la facture et l’ERD – Visa
2.3.4.6. Confirmation d’embarquement
2.3.6.7. Transmission des documents originaux au client
3.4. La capacité de production envisagée
3.4.1. Le programme production
3.4.2. Programme de vente
Section III. Étude organisationnelle des activités 
3.1. Organigramme de la société
3.2. Les services et leurs attributions
3.2.1. Direction
3.2.2. Service technique
3.2.3. Direction administrative et financière
3.3. La Gestion des ressources humaines
3.3.1. Structure des ressources humaines
3.3.2. Charges du personnel
3.3.2.2. Programmes de réalisations sociales
3.4. Organisation du travail
3.4.1. Organisation juridique
3.4.2. Organisation fonctionnelle
3.5. Chronogramme d’activité
3.5.1 Définition
3.5.2 Calendrier de réalisation
DEUXIÈME PARTIE :ÉTUDE ET ÉVALUATION FINANCIÈRE DU PROJET 
CHAPITRE I : NATURE ET MONTANT DES INVESTISSEMENTS 
Section I. Coût de l’investissement 
1.1. Définition
1.2. Les Immobilisations
1.2.1. Les immobilisations incorporelles
1.2.2. Immobilisations corporelles
1.2.2.1. Le terrain
1.2.2.2. Les constructions
1.2.2.3. Installation technique
1.2.2.4. Matériel informatique
1.2.2.5. Matériel et mobilier de bureau
1.2.2.6. Matériel et outillage
1.2.2.7. Matériel de transport
1.2. Coût des investissements
1.3. Amortissement
1.3.1. Liste des tableaux d’amortissement des immobilisations pour les cinq ans d’exploitation
Section II. Financement et fonds de roulement 
2. 1. Financement du projet
2.1.1. Les sources de financement à long terme
2.1.2. Le choix du mode de financement
2.1.2.1. Les conditions d’octroi des crédits à la BOA
2.1.2.2. Les différents types de crédits
2.1.2.3. Durées et taux de crédit
2.1.3. Remboursement d’emprunt
2. 2. Fonds de roulement
CHAPITRE II : ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS PRÉVISIONNELS 
Section I. Compte de gestion prévisionnel 
1.1. Analyse des charges
1.1.1. Achats consommés
1.1.2. Les services externes et autres services extérieurs
1.1.3. Impôts et taxes
1.1.4. Charges de personnel
1.1.5. Charges financières
1.2. Analyse des produits
Section II. Présentation des états financiers prévisionnels
2.1. Compte de résultat prévisionnel
2.2. Bilan prévisionnel
2.3. Tableau de flux de trésorerie
Section III. Seuil de rentabilité et cash flow
3.1. Seuil de rentabilité
3.1.1 Unité de seuil de rentabilité
3.1.2 Calcul de seuil de rentabilité
3.2. Capacité d’autofinancement
3.3. Cash Flow
CHAPITRE III. INDICATEURS DE RENTABILITÉ ET L’ÉVALUATION DU PROJET
Section I. Outils d’évaluation du projet 
1.1. Valeur Actuelle Nette (VAN)
1.1.1 Définition
1.1.2 Formule
1.2. Indice de profitabilité (IP)
1.3. Taux de Rentabilité Interne (TRI)
1.4. Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
1.5. Ratios
1.5.1. Ratio de rentabilité
1.5.1.1. La rentabilité commerciale(RC)
1.5.1.2. La rentabilité financière(RF)
1.5.1.3. La rentabilité économique
1.5.2. Ratio d’indépendance financière
1.5.3. Ratio sur la valeur ajoutée (R/VA)
Section II. Critères d’évaluation du projet 
2.1. La pertinence
2.2. L’efficacité
2.3. Efficience
2.4. Durabilité
Section III. Évaluation sociale du projet 
3.1. Création d’emplois et capacité technique
3.2. Amélioration de rendement
3.3. Développement de la région
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES

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