Besoins et résistances
Quand on ne connait pas un logiciel, les débuts sont rudes. L’apprentissage ne se fait pas sans heurt et on vit généralement une montagne russe d’émotions allant du découragement à l’acceptation, de la fébrilité à l’agressivité. C’est normal. C’est la même chose avec les réseaux sociaux. Rappelez-vous ces principes de base:
• Soyez patient: Un réseau solide ne se développe pas en trois mois. C’est un univers virtuel que vous êtes en train de structurer. Donnez-vous le temps et soyez indulgent envers vous-même.
• Soyez discipliné: C’est la constance et la cohérence de vos publications qui vous rendront visible, intéressant et attrayant pour les internautes.
• Soyez créatif: Si vous offrez le même contenu que les autres, vous ne pourrez pas vous distinguer de la masse. C’est votre unicité et votre authenticité qui vous rendront attirant pour les internautes.
Prenez le temps de déterminer vos besoins. Que souhaitez-vous vraiment? Parce que les actions ne seront pas les mêmes et les publications non plus selon si vous souhaitez secrètement devenir une personnalité publique ou si vous voulez créer une communauté virtuelle pour venir en aide à un groupe précis. Donc, que recherchez-vous ?
• Souhaitez-vous promouvoir une entreprise ou une organisation?
• Souhaitez-vous promouvoir une attitude, un comportement, une vision?
• Souhaitez-vous promouvoir un ou des produits particuliers (p. ex.: votre disque, votre livre, vos bijoux, vos ordinateurs, etc.)?
• Souhaitez-vous promouvoir un événement (hebdomadaire, mensuel, annuel)?
• Souhaitez-vous retrouvez des amis d’enfance, des membres de votre famille ou d’anciens collègues?
• Souhaitez-vous trouver l’âme sœur?
• Souhaitez-vous briser votre isolement?
• Souhaitez-vous vous divertir?
• Souhaitez-vous apprendre de nouvelles choses?
• Souhaitez-vous être au courant des nouvelles régionales, provinciales, nationales et/ou internationales?
• Souhaitez-vous rejoindre une communauté?
Il est possible que vous répondiez oui à plusieurs questions. C’est correct aussi. L’important est de savoir ce que vous voulez. Vos besoins peuvent aussi évoluer dans le temps ou se clarifier.
Quand j’ai débuté sur les réseaux, je n’étais pas en affaires, je n’avais publié aucun livre. Je voulais simplement comprendre le phénomène Facebook, puis retrouver des amis perdus de vue. Quand je me suis partie en affaires, là, j’ai voulu rejoindre une clientèle, me faire connaitre et me distinguer de la concurrence.
Maintenant, gardez en tête que chaque réseau a quelque chose à vous apporter. Un réseau que vous ne connaissez pas n’est pas mauvais pour autant! Quand je débute des formations échelonnées sur plusieurs semaines, j’ai régulièrement des participants qui éprouvent une forte résistance envers un ou plusieurs réseaux. Pas parce que le réseau en question est inefficace. En fait, ces participants ne sont simplement pas familiers avec lui. La peur de l’inconnu entraîne le rejet.
Personnellement, j’ai mis beaucoup de temps avant d’être «active» sur Twitter. Je n’en voyais pas l’utilité… jusqu’à ce que je réalise que LinkedIn pouvait publier sur Twitter, mais pas sur Facebook. Or, Twitter peut publier sur Facebook. Ainsi, en liant mes comptes, quand je publie sur LinkedIn, mon message se transfert sur Twitter qui, lui, se transfert sur Facebook. Un clic et trois visibilités différentes. Excellent!
Tout au long de votre parcours, vous éprouverez des résistances. Rappelez-vous qu’elles sont normales et qu’elles sont davantage liées à votre manque de maîtrise de la plateforme… On respire et on continue!
Le saviez-vous?
Six faux pas qui pourraient vous coûter votre emploi sur les médias sociaux
Est-ce que vous prenez soin de l’image que vous projetez sur les différents réseaux sociaux? Si ce n’est pas le cas, vous devriez! En effet, 93% des recruteurs vérifient les informations trouvées sur Internet pour évaluer la qualité des candidats et les trouvailles pèsent lourd dans la balance. Ainsi, 55% des recruteurs interrogés ont indiqué avoir déjà reconsidéré leur évaluation d’un candidat en fonction de sa présence sur les médias sociaux. Dans 61% des cas, cette réévaluation s’est avérée négative. Certaines découvertes ont un impact particulièrement dommageable sur la perception des candidats. Les pièges sont plus nombreux que les bénéfices: seules les références à des activités de bénévolat ou à des dons caritatifs sont considérées comme réellement positives par les recruteurs. Voici les six faux pas à éviter (le% indique la proportion de répondants ayant identifié cette information comme négative) :
1. Références à des drogues illégales (83%)
2. Publications à caractère sexuel (70%)
3. Fautes d’orthographe ou de grammaire (66%)
4. Utilisation de jurons (63%)
5. Références à des armes à feu (51%)
6. Références à l’alcool (44%)
Débutez votre vie virtuelle
«Les médias sociaux concernent la sociologie et la psychologie plus que la technologie.»
– Brian Solis
Rappelez-vous que chaque réseau a quelque chose à vous apporter. Chacun a sa raison d’être et ses membres.
Apprendre à utiliser une nouvelle plateforme, c’est toujours insécurisant. Prenez une grande respiration et soyez indulgent. Vous êtes en apprentissage.
Personnellement, je ne rejoins pas la même clientèle sur toutes les plateformes. Sur Facebook, je fais connaitre mes conférences. Sur LinkedIn, je vais chercher des mandats. Sur Twitter, je fais augmenter mes ventes de livres et, dans tous les cas, je bonifie ma crédibilité!
C’est un outil que j’ai appris à maîtriser parce que j’y applique les mêmes règles qu’en développement organisationnel: rien ne se développe tout seul, l’authenticité est payante et la meilleure pub, c’est le service rendu!
Exercice 2: Ressortez votre CV des boules à mites! Il vous sera utile. Pour plusieurs réseaux, vous aurez besoin d’informations que vous ne souhaitez certainement pas réinventer.
Création d’un compte LinkedIn
Le compte LinkedIn est probablement celui qui vous demandera d’intégrer le plus d’informations, c’est pourquoi nous débutons avec celui-ci. Il servira de base aux suivants. Qui plus est, il est souvent négligé par les entrepreneurs alors qu’il représente un incroyable terreau fertile pour faire des affaires! En effet, il s’agit d’un réseau professionnel.
Contrairement à Facebook, vous n’y trouverez pas la description de la maladie du petit dernier de votre voisine et vous ne recevrez pas d’invitations à des jeux. Vous y lirez des articles sur la gestion des ressources humaines, sur l’économie, sur le marketing, sur l’importance de la santé, sur l’environnement, etc. Vous y verrez des offres d’emploi, des gens qui recherchent de nouveaux défis, des opportunités de mandats, des conseils utiles.
Entre 20% et 25% de la population québécoise y surfe. Si vous êtes là pour promouvoir vos produits et services, c’est la bonne place!
Si vous souhaitez effectuer une veille sur les dernières tendances professionnelles ou si vous aimeriez être au courant de ce que font vos clients, vos fournisseurs, vos concurrents, vos partenaires, vous êtes le bienvenu sur LinkedIn. Si vous cherchez l’âme sœur, passez votre tour.
Personnellement, plusieurs mandats me proviennent via ce réseau justement parce que c’est une plateforme de clients et de fournisseurs, de candidats et d’employeurs. Rendez-vous sur le site de LinkedIn. Complétez la section «S’inscrire»: prénom, nom, e-mail et mot de passe.
Un réseau social est un outil, pas une corvée. Pendant votre apprentissage, il est préférable d’utiliser une langue que vous maîtrisez, Sinon, l’exercice va se transformer en torture.
Une fois identifié, cliquez sur le lien «Language» en bas de la page et sélectionnez la langue souhaitée. Cette préférence sera prise en compte chaque fois que vous consulterez le site, mais vous pouvez à tout moment la modifier. Les profils en anglais ont un peu plus de fonctionnalités que ceux en français.
Choisissez une langue avec laquelle vous êtes très à l’aise parce qu’il y a bien des termes spécifiques à saisir, surtout quand vous aurez besoin de trouver des solutions à des situations qui vous embêtent et si vous avez besoin d’avoir recours à la fonction d’aide.
Vous pouvez avoir jusqu’à 41 langues associées à un profil. Pour créer un profil dans une autre langue, clichez sur «Profil», «Modifier le profil». Sur cette page, à droite, cliquez sur «Créer votre profil dans une autre langue». Le profil sera relié à votre profil principal. Une fois identifié, indiquez les informations de base de votre profil (voir tableau page suivante). Ce sont ces informations qui apparaitront à côté de votre photo.
Un compte LinkedIn de base vous offre suffisamment d’options et de marge de manœuvre sans qu’il soit nécessaire de souscrire à un compte payant (Premiun).
Utilisation d’une photo et d’un arrière-plan
Une fois que votre profil est créé, LinkedIn vous attribuera, par défaut, un espace pour votre photo de profil. Il s’agit d’une tête blanche sur fond gris. À tout moment, vous pouvez changer cette photo. Il suffira alors de vous connecter à LinkedIn, de mettre votre curseur (la flèche qui apparait grâce à la souris de votre ordinateur) vis-à-vis le mot «Profil», puis, dans le menu déroulant, de cliquer sur «Modifier le profil». De là, mettez votre curseur devant votre photo et vous pourrez cliquer sur l’appareil photo qui apparait pour modifier votre cliché.
Rappelez-vous: LinkedIn est un réseau professionnel. Il est donc important d’utiliser une photo appropriée. Évitez donc les images de vous qui ont été prises il y a 15 ans. Vos relations risquent de ne pas vous reconnaitre ou auront l’impression que vous n’assumez pas votre âge. Sinon, optez pour un cliché sur lequel on voit bien votre visage et votre sourire. Ce dernier est votre meilleure carte de visite! Je vous suggère cependant de mettre de côté les images prises lors de partys bien arrosés!
Si la seule photo que vous trouvez acceptable en est une de groupe, vous pouvez la rogner, c’est-à-dire, la découper à l’ordinateur pour ne garder que votre tête. Dans la plupart des ordinateurs se trouve le logiciel Paint qui permet d’ouvrir une photo, de sélectionner une zone et ensuite de rogner pour ne garder que l’essentiel.
Exercice 3: Vous ne savez pas quelle photo utiliser? Choisissez-en trois parmi celles que vous avez et envoyez-les à trois personnes en qui vous avez confiance et qui ont un bon jugement afin de vous aider à faire un choix judicieux.
Ensuite, vous pouvez mettre une image en arrière-plan. Personnellement, je mets une accumulation des couvertures de mes livres. J’ai déjà mis aussi un paysage, le logo de mon entreprise, etc.
Utilisez une photo ou une image qui vous représente. Le défi, cependant, sera d’en trouver une de haute résolution, donc qui pèse assez lourd pour que LinkedIn l’accepte, soit au moins 1400 X 425 pixels.
De plus, elle doit être en format paysage et non en format portrait. Cela signifie qu’elle est positionnée sur le sens de la largeur. Et elle doit être vraiment longue! Pour intégrer ou modifier l’image d’arrière-plan, il faut mettre le curseur vis-à-vis l’espace prévu et ainsi faire apparaitre l’appareil photo ou, comme dans l’exemple de la page suivante, le crayon et l’expression «Modifier l’arrière-plan».
Assurez-vous que les photos et images que vous utilisez vous appartiennent et portent des noms significatifs au lieu de la série de chiffres donnée par défaut. Ainsi, les moteurs de recherche vous trouveront plus facilement. C’est d’autant plus important si vous êtes un conférencier, un artiste ou une personnalité publique en devenir. Si c’est votre entreprise que vous souhaitez faire connaitre, vous pouvez aussi renommer votre photo en indiquant le nom de cette organisation.
Évidemment, si vous quittez l’entreprise dans quelques années, il ne vous sera pas possible de retirer du Net les photos de vous qui auront circulé.