Origines du concept de partie prenante

Origines du concept de partie prenante

Le mot des parties prenantes est souvent apparu dans la littérature de gestion via une note interne à l’institut de Stanford Research Institute en 1963,il est apparu dans les publications des chercheurs qui ont travaillé pour Lockheed et qui ont associé à l’institut Stanford ( Rehemman 1964 :Ansoff 1965) même avant cette date les chefs des entreprises ont exprimé ce concept sous le dénommé comme le montre Dadd (1932) cite GEC a identifié quatre grand groupes dont il a besoin pour faire face au cours des années 1930 ( actionnaires ,employés clients et le grand public) : de même,

Preston et Sapienza (1990 :362) citent que Johnson & Johnson a identifié quatre parties dés 1947 (les clients les employés ,les gestionnaires et le grand public ) même avant ,on peut dire que depuis la création de la société ( entreprise) entant qu’entité juridique autonome ,la nécessité d’un concept de parties prenantes a été suggérée ,dés le XVII siècle, au moins les juristes étaient préoccupés par la relation entre la société comme une entité juridique distincte et la société entant que personne morale .

Selon Lord Edward coke 1613 « les sociétés ne peuvent pas commettre une trahison, ni être mis hors la loi ni excommunié.car ils n’ont pas d’arme ». La crainte que les sociétés ont un grand pouvoir mais aucun mécanisme pour déterminer leurs responsabilités, a été exprimé à plusieurs reprises .Au XVIII siècle, Lord Thulow (1731-1806), Lord chancelier d’Angleterre a déclaré : « Les sociétés n’ont ni corps pour être puni, ni des âmes pour être condamnés, ils ont donc fait ce qu’ils veulent »

En 1822, Hazlitt a déclaré : « Les personnes morales sont plus corrompus et débouchés que les individus parce qu’ils ont plus de pouvoir à faire le mal et se prêtent moins à la honte ou à la peine »20 . Le potentiel de puissances des entreprises à faire tort à des personnes est combiné à leurs manque de sens moral inhérent, le manque d’une âme ou « sentiment » pour les conséquences de leurs actions sur les autres comme la honte, le remord ou la reconnaissance, a finalement conduit les représentations de la société, ca impose les limites à leurs pouvoirs, trois solutions ont été proposées.

La concurrence sur le marché, Adam Smith (1776,1790) est associée à l’idée que les forces concurrentielles (la main invisible) peut être invoquée pour fournir une limite au pouvoir des entreprises .Ce recours a encouragé le submersion de ces préoccupations avec relance périodique des idées libérales au cours des XIX et XX siècles. Par exemple l’émergence de l’économie néoclassique à la fin du XIX siècle.

La responsabilité sociale 

la société peut exiger que les entreprises sans âme se comportent comme s’ils avaient une âme ,ou du moins que leurs dirigeants se comportent comme s’ils sont les tuteurs d’une âme putative de la société pour Johnson (1971) la responsabilité sociale est la mise en balance des préoccupations multiples des parties prenantes. -Dans les années 1970 le concept des parties prenantes a été principalement utilisé dans la littérature management stratégique, ce fut en réaction aux bouleversements chez les étudiants, les travailleurs, les environnementalistes et les groupes de consommateurs dans les années 1960.

Taylor (1971)21 et Haselhoff (1976)ont examiné les implications de ce changement sur la façon dont la gestion a réagi dans les entreprises notamment la façon dont les objectifs organisationnels ont été formulés tandis que cleland 1978 a développé une méthode pour l’analyse des groupes de clientèle [à cette époque le Stanford Research institut a appelé à des systèmes d’information pour analyser et suivre les réactions des parties prenantes à l’évolution de la stratégie d’entreprise. même il a développé des mesures de satisfaction pour les intervenants identifiés].

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