Les descriptions de repères
Nous avons decrit les descriptions de reperes (DR) comme l’ exemple 7.16 dans la section 4.2.5. Ces enoncés concernent les meme ˆ objets que les introductions de reperes (IR) etudi ées dans la section precédente. Tout comme les IR, les DR mettent en jeu des eventualites statives : des etats . (7.16) — Dialogue 2.7 —
Discussions sur l’elaboration
Knott et ses collegues [Knott et al., 2001] presentent la relation d’elaboration comme la relation fourre-tout des theories discursives utilisant des relations de coherence. Certaines particularites de cette relation les conduisent a la supprimer et a traiter les phenom énes qu’elle recouvrait sans utiliser les relations rhetoriques. Nous allons preciser les raisons de cette mise au ban. L’elaboration attribut/objet de la RST Precisons tout d’abord que leurs objections concernent une relation d’elaboration particuliere de la RST de [Mann et Thompson, 1987], mais leurs remarques s’appliquent en partie aux autres theo- ries.
La RST pour affiner l’analyse des textes multiplie les relations sur la base d’un petit nombre de relations que l’on retrouve dans la plupart des autres theories. Ainsi pour Elaboration la RST propose une definition multiple qui donne naissance a pas moins de six relations differentes. Taboada [Taboada, 2001] enum ére les elaborations : de membre aènsemble (member/set), d’instance a abstraction (instances/abstract), de partie a tout (part/whole), d’etape a processus (step/process), d’attribut a objet (attribute/object) et de specialisation a genéralisation (specialisation/generalisation).
La cible des remarques de [Knott et al., 2001] est la relation d’elabor ation objet/attribut qui est egalement l’objet de cette section (ex. 7.17, 7.20). Leur attaque principale porte sur le fait que cette Elaboration n’est pas, selon eux, une relation directe entre propositionsmais une relation entre les entites presentes dans les propositions.Ils discutent de l’aspect vague de la notion d’attribut d’objet qui correspond pour [Mann et Thompson, 1987] a toute information additionnelle a propos de l’objet elabor é. Ils soulignent que dans de nombreux textes descriptifs cette relation est souvent inferable ce qui rend le probleme qu’ils soulevent crucial.