Actuellement, l’insécurité foncière ne cesse de s’accroître. La preuve c’est que la plupart des litiges portés au niveau des tribunaux ne sont que des problèmes fonciers. La terre devient de plus en plus un bien marchand qui s’exploite, on s’échange avec ou sans le consentement des autorités. Des milliers de demandes d’acquisition de terrains domaniaux sont déposées auprès des services fonciers, mais demeurant souvent sans suite. Ainsi les usagers accordent peu d’intérêts aux procédures classiques, qui semblent complexes et onéreux. Les circonscriptions déconcentrées de l’administration foncière sont jugées très insatisfaisantes, notamment les délais impartis pour l’obtention des documents fonciers, tels que les certificats de situation juridique. Faute de régulation foncière communautaire et en raison de la durée de traitement des dossiers au sein des Services Fonciers, un sentiment d’insécurité foncière s’est propagé sur l’ensemble du territoire national. Le contexte d’incertitude généralisé favorise le développement des conflits et la corruption, entraînant une situation favorable au monnayage des actes administratifs.
LE PROJET D’AMENAGEMENT
CONTEXTE
Le maître du projet est l’association HAFARI d’Antsirabe. C’est une association malagasy régie par l’ordonnance 60033 du 03 octobre 1960.
Actuellement elle compte 2000 membres environ.
En gros, l’association a pour but :
– D’aider les familles démunies et les personnes âgées.
– De s’occuper de la réinsertion sociale des délinquants.
– De lutter contre l’injustice.
– De préserver les droits humains.
Les membres de l’association présentent leurs problèmes au niveau des membres du bureau, qui cherchent des moyens pour les résoudre. Les problèmes les plus courants sont relatifs au foncier. Pour les membres de l’association l’acquisition d’un terrain semble être primordiale, pourtant la procédure pour y arriver est très complexe et onéreuse et provoque souvent des litiges. C’est pourquoi l’obtention d’un terrain à ses membres, s’avère indispensable.
Plusieurs raisons pouvaient pousser les gens à acquérir un terrain :
– Avoir leur propre habitation et ne plus payer de loyer
– Changer leur cadre de vie : vouloir vivre à la campagne par exemple
– Avoir des activités lucratives
– Ou tout simplement se développer ou s’épanouir .
GENERALITES SUR L’ORTHOPHOTOGRAPHIE ET LE SIG
L’ORTHOPHOTOGRAPHIE
Définition
L’orthophotographie est une image acquise par traitement de clichés aériens numériques dont la géométrie a été corrigée pour que chaque point soit confondu à une carte plane qui lui convient, c’est-à-dire : prise de vue aérienne à la verticale de tous les points qu’elle figure. Ces points étant situés sur un terrain parfaitement plat. Les corrections à voir pendant le redressement de l’orthophotographie à partir d’un cliché aérien stéréoscopique sont basées sur la rectification de l’inclinaison des objets due au relief, la correction de l’erreur de parallaxe commise à la visée, ainsi que les déformations optiques des objectifs et appareils utilisés. (Source : FTM) .
Le traitement d’image peut se faire manuellement ou à l’aide du logiciel spécifique permettant de redresser la photographie numérique ou analogique d’un objet plan. Ce type de redressement génère une projection orthogonale dont l’échelle est constante sur un seul plan.
Les photos qui se présentent sous forme de carrelages couvrant une zone de la terre peuvent être géo référencées dans n’importe quel système de coordonnées.
Précision
La précision sur l’orthophotographie dépend de plusieurs paramètres tels que l’échelle photographique brute du terrain, l’échelle de l’orthophotographie, la précision du scannage, la résolution de l’échantillonnage du M.N.T, le calage des points.
ETUDE TOPOGRAPHIQUE
PRELIMINAIRE
Tout aménagement quel qu’il soit nécessite une étude topographique de la zone à aménager. Elle a pour but de dresser un ou plusieurs plans en y figurant tous les éléments rencontrés à la surface du sol : route, cours d’eau, habitations, végétations, cultures… etc.
Afin de bien cerner l’étude, il s’avère très important de cartographier l’orographie du site (talus, courbe due niveau), afin d’avoir une visualisation de la forme du terrain. Ces éléments permettront d’avoir, ne serait-ce qu’une idée globale de l’aménagement à faire.
Pour réaliser ce travail voici les étapes à suivre :
– La préparation
– La reconnaissance
– Le calage du GPS
– Le rétablissement des limites
– Le levé planimétrique et altimétrique
– Le traitement des données .
LA PREPARATION
Préparation des plans et du dossier
Avant la descente sur terrain, on doit envoyer les convocations par l’intermédiaire du requérant, 48h à l’avance. Ces convocations invitent le représentant de la Commune, le président du fokontany et les riverains d’être présents lors de la délimitation de la zone d’étude afin d’éviter les litiges fonciers qui pourraient exister.
Entre autre, on avait scanné les plans cadastraux puis on les avait placé dans l’ordinateur pour être utilisés lors de l’application sur terrain.
LA RECONNAISSANCE
La reconnaissance est une étape indispensable pour tous travaux topographiques. Elle consiste en premier lieu, à parcourir la zone à aménager afin de chercher les points de stations adéquats. Elle permet aussi de préparer la méthodologie à suivre lors du levé. Déjà à ce stade, on peut avoir une idée de la proposition d’aménagement à faire. Outre la reconnaissance sur le terrain, le contact et les entretiens avec les habitants environnants et des notables de la localité sont très indispensables. En effet, un projet d’aménagement nécessite la connaissance du milieu en essayant d’avoir des données sur la vie sociale et économique de la région. Une enquête au niveau des habitants est aussi intéressante si on a la possibilité de le faire. En ce qui concerne notre étude, on a passé une journée entière pour la reconnaissance.
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