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La route, cette grande ligne qui passe d’une ville à une autre ou même d’un pays à un autre .
Depuis la Rome antique, l’histoire des territoires est indissociable de celle de la route, de nos jours, la route demeure un instrument privilégié au service d’une meilleure répartition des activités et des personnes.
Ainsi, un réseau routier est un patrimoine national, c’est un bien public qui appartient à tous et c’est le vaisseau qui assure les échanges tant sur le plan humain que matériel. Presque 80% des échanges qui s’effectuent dans le monde se font par voie routière, à un tel niveau que la route prend une grande place dans le développement économique de toute nation surtout les pays en pleine expansion, d’où la nécessité de bien la gérer c’est à dire la créer, l’exploiter et l’entretenir pour en tirer le maximum de profits.
Gestion de l’Entretien routier et Système d’Information Géographique
Tout réseau routier doit être l’objet d’une bonne gestion si on ne veut pas gaspiller une grosse somme d’argent, pas mal d’outils existent maintenant pour gérer un réseau routier. De nos jours, l’informatique est devenu l’outil le plus sûr et le plus fiable sur tous les domaines, l’homme ne cherche qu’à améliorer et à trouver le moyen le plus efficace à gérer son temps. Le S.I.G, une de ces technologies qui apportent des solutions et des satisfactions multiples pour ces utilisateurs.
En quelques années, les Systèmes d’Information Géographique ont prouvé leurs capacités sur plusieurs plans de toutes activités humaines. En effet, les S.I.G participent pleinement sur l’élaboration, la discussion, et prépare surtout à la prise de décisions pour les décideurs d’un quelconque projet.
Les informations qu’ils produisent, par une cartographie ciblée ou une analyse spatiale du plus simple au plus complexe, intéressent et orientent aussi bien les techniciens, Ingénieurs qui produisent des études ; les élus et les responsables qui prennent les décisions et même les usagers concernés par un projet.
Dans le domaine routier, sa fonction d’aide à la décision permet de gérer toutes les connaissances et renseignements sur des réseaux routiers (la localisation, les états, les géométries, les actions présentes ou futures,…) par le biais des données acquises au préalable.
Gestion d’Entretien routier
Pour assurer les investissements lourds faits lors des études et construction de route, une bonne gestion d’Entretien doit être considérée et mise en place.
Historique de la gestion routière
Du temps des Romains, les voies romaines étaient des routes en gros pavés qui étaient sans Entretien mais a pu supporter les charges ponctuelles des carrosses. Il y a 400ans, du coté d’Angleterre on a essayé une législation centrée sur la responsabilité locale, le responsable de la gestion était remplacé annuellement qui était tributaire des contributions locales en main d’œuvre et matériaux, rarement fournies puisque les résidents ne voyaient pas pourquoi venir en aide aux utilisateurs de routes. Au milieu du XVIIIeme siècle, les connaissances en matière de construction ou d’Entretien routier était à peu près nulles, on tentait alors de gérer le règlement sur le poids, la taille, le nombre de chevaux et la conception des véhicules qui sont étroitement liés aux routes . Ainsi, on imposait l’emploi des roues très larges pour répartir les charges sur une plus grande surface, on leur donnait une forme convexe afin de réduire la résistance au roulement. Mais un énorme conflit existait toujours entre les utilisateurs de route et les responsables de l’Entretien. On a passé alors à une privatisation énorme du réseau et des systèmes de péage furent la suite pour récupérer les fonds mis pour financer l’Entretien. Toute-fois, les tarifs de transport étaient très élevés à cause du péage. Des énormes détournements de fonds par les directeurs furent consentis et l’Entretien en souffrait. En 1830, la structure privée s’est écroulée. Vers 1914, les systèmes de gestion et cofinancement national et local de l’Entretien étaient en place, prêts à faire face à l’assaut définitif de l’automobile.
Notion de principe de base de gestion d’Entretien routier
Un système de gestion de l’Entretien doit fournir des réponses aux 2 questions fondamentales suivantes :
– L’Entretien est-elle réalisée de la façon la plus économique possible ?
– Est ce qu’il constitue le moyen le plus efficace et le plus économique d’assurer au revêtement le niveau de service attendu ?
L’ampleur d’un tel système doit être nécessairement adaptée à la taille de chaque organisation (l’organisation d’une Commune rurale ne peut pas être comparée à l’organisation de la Commune Urbaine d’Antananarivo).
L’un des rôles majeurs de la fonction d’Entretien est de déterminer, pour une structure donnée le coût requis pour obtenir différents niveaux de service ; une telle information est très importante pour les décideurs.
D’une façon générale, les principes de gestion de l’Entretien routier sont : Planifier, organiser, diriger et contrôler dans le but de développer une politique efficace et économiquement rentable, évaluer les méthodes et moyens utilisés pour l’Entretien et d’obtenir des résultats positifs qui auront des impacts sur les usagers, l’infrastructure et l’économie nationale.
Gestion d’Entretien dans les pays en voie de développement
Pas mal de problèmes surgissent dans la politique et la gestion routière, si elles existent, dans les pays en voie de développement. Ces pays ont tendances à utiliser des techniques qui ne sont pas appropriées aux conditions économiques de leur pays, des techniques qui sont développées dans les pays fortement industrialisés dont l’infrastructure de transport est convenable.
De ce fait, ils ont tendance à promouvoir les grandes Entreprises souvent de l’extérieur, au lieu de porter main forte aux Petites et Moyennes Entreprises locales en organisant des Travaux qui sont à leurs portées. Au niveau des mains d’œuvres qui sont abondants dans ces pays, ces techniques très avancées utilisent des matériels sophistiqués pour un minimum de personnels. Pourtant la mise en place de ces techniques de mains d’œuvre dans un chantier peut créer 1500 emploies (un des problèmes majeurs des pays en voie de développement) journaliers au Km à entretenir (cas d’Entretien périodique ou de réhabilitation). IL est possible de distribuer entre 40% et 50% des dépenses totales sous forme de salaires locaux pour les techniques de mains d’œuvre par rapport à 5% à 10% pour un projet conventionnel.
Ainsi, une gestion de l’Entretien des routes doit être réalisée de la façon la plus économique possible qui s’adapte au niveau économique du pays pour éviter des dépenses inutiles et permettre d’obtenir le niveau de service attendu. Toutes ces activités doivent être réalisées dans une bonne organisation de travail. Néanmoins c’était tout simplement une notion de base de gestion d’Entretien routier puisqu’une telle organisation est si grande et si vaste si nous entrons dans les détails.
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