Valeurs socio-économiques des plantes envahissantes
Le cadrage théorique
Concept du développement
Les inégalités du développement sont encore très remarquées à Madagascar. Plus de 80% de la population vivent sous le seuil de la pauvreté dont la majorité sont des femmes et des enfants Cette situation est très remarquable aux alentours des aires protégées vue, dit-on, la restriction des terrains de culture et le système de culture traditionnel qui persiste encore pourtant, n’ont jamais apporté de bonnes récoltes. L’insuffisance de la production faite que pendant la période de soudure, la population cherche d’autres activités secondaires telle que la valorisation des produits forestiers.
On arrive ainsi à évoquer que l’insuffisance chronique des besoins fondamentaux en nourriture, aggravée par la mauvaise gestion de l’espace, le non accès aux services sociaux et culturels de base, la maintenance du système de production agricole et d’élevage traditionnel, le manque des moyens sont le facteur principal qui freine toutes actions pour le développement d’une territoire et accentue les inégalités sur le développement de chaque région.
Définitions du Développement local
Selon Un chargé de mission auprès de Mairie-conseil (Katalyn Kolosy « Le développement local : réflexion pour une définition théorique du concept ») .
« Le développement local est la contribution qu’un petit territoire apporte au mouvement général du développement, en termes de plus-value économique, sociale, culturelle, spatiale. C’est un produit de nature globale instrumenté par le projet de territoire d’une équipe, articulé autour d’initiatives économiques et écologiques ».
Selon un chargé de mission auprès du Comité de Liaison des Bassins d’emploi – CLCBE : « C’est une démarche volontaire d’acteurs se réunissant sur un territoire à taille humaine pour envisager l’avenir de leur territoire. Cela en perspective avec d’autres niveaux d’administration et d’autres échelons politiques de la nation. C’est une vision du local dans le global, qui voit le territoire comme un système en relation avec d’autres systèmes et d’autres acteurs. Les acteurs oeuvrent à l’amélioration des conditions de vie de leur territoire, ce qui passe, notamment, par le développement et l’emploi » .
On peut évoquer donc que le développement local est le mouvement culturel, économique, social qui tend à augmenter le bien être de la société. Il doit commencer au niveau local et se propager au niveau supérieur. Il doit valoriser les ressources d’un territoire par et pour les groupes qui occupent ce territoire.
Développement durable
Comme il n’est évidemment pas question d’empêcher la population des pays pauvres d’atteindre le niveau de confort des pays développés, l’idée du développement durable est de définir des schémas qui concilient les trois aspects économique, social, et environnemental.
• Économique :
Performance financière, mais aussi capacité à contribuer au développement économique de la zone d’implantation de l’étude et à celui de tous échelons. Elle vise à favoriser une gestion optimale des ressources humaines, naturelles et financières, afin de permettre la satisfaction des besoins des communautés humaines, et ce, notamment, par la responsabilisation des communautés au regard des biens et des services qu’ils produisent et utilisent ainsi que par l’adoption de politiques gouvernementales appropriées (principe du pollueur/payeur, internalisation des coûts environnementaux et sociaux, éco fiscalité, etc.).
• Social :
Conséquence sociales de l’étude au niveau de tous ses échelons : employés (conditions de vie, niveau de rémunération…), fournisseurs, clients, communautés locales etc.
• Environnement :
Compatibilité entre l’activité et le maintien des écosystèmes. Il comprend une analyse des impacts de la valorisation et de ses produits en termes de consommation de ressources .
La définition classique du développement durable provient du rapport de la commission mondiale sur l’environnement et le développement (Rapport Brundtland) : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir ».
Un développement durable doit être à la fois viable, vivable, et équitable.
Introduction |