Principaux gaz en plongée sous-marine en scaphandre autonome

Principaux gaz en plongée sous-marine en scaphandre autonome

Le nitrox

Le nitrox est un mélange enrichi en dioxygène, permettant des plongées moins saturantes, moins fatigantes. Le profil de sécurité des plongées est amélioré par la diminution des pressions partielles azotées. La principale limite du nitrox est liée à la toxicité du mélange au-delà d’une profondeur (du fait de l’augmentation des pressions partielles des gaz, et en particulier celle du dioxygène), dite profondeur limite que l’on établit grâce à des tables dédiées. Il existe deux échelons dans la qualification nitrox : simple et confirmé.

L’heliox.

L’heliox est un mélange composé d’hélium et d’oxygène. En éliminant l’azote, on réalise une augmentation importante de la profondeur maximale théorique de plongée. La densité étant moindre, le travail ventilatoire est plus aisé, et limite ainsi le risque d’essoufflement. Cependant, à forte profondeur, l’hélium reste toxique, provoquant un tableau neurologique appelé syndrome nerveux des hautes pressions (SNHP). Les principaux inconvénients de ce mélange sont : – Son coût élevé, – Les pertes thermiques majorées du fait de sa haute conductivité calorifique.Principaux gaz en plongée sous-marine en scaphandre autonome

Le trimix

Le trimix est un mélange composé de trois gaz : l’hélium, le diazote et le dioxygène. Ce mélange, dit ternaire, permet de diminuer la pression partielle en diazote, tout en limitant ainsi les potentiels effets liés à l’hélium. Des plongées plus profondes sont ainsi rendues possibles, jusqu’à 70 m en autonomie, 120 m en autonomie. Par ailleurs, le travail ventilatoire est diminué par la baisse de densité du mélange, diminuant ainsi le risque d’essoufflement. Le trimix est dit normoxique s’il comprend entre 17 et 21% de dioxygène, hypoxique s’il en contient moins.

La plongée au recycleur

La plongée au recycleur est une plongée en circuit fermé. Ainsi, l’augmentation de la profondeur n’est plus un déterminant de la consommation du mélange respiré. Via un filtre en chaux, le dioxyde de carbone expiré est “recyclé”, afin de récupérer l’oxygène consommé par la respiration. Ce dispositif permet une autonomie allant jusqu’à 5 heures. Les mélanges respirés sont, lors des plongées “classiques”, secs et froids, sources de déshydratation et d’une déperdition de chaleur. Le recyclage via la chaux génère de la chaleur, permettant de respirer un mélange déjà réchauffé et humide. Le recycleur, via des capteurs électroniques, adapte de façon intelligente la composition du mélange à la profondeur, pour en améliorer les profils de sécurité. Enfin, en l’absence de bulles expirées, l’approche de la faune sous-marine est plus aisée.

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