« Un nouvel élan pour un millénaire meilleur, plus de solidarité dans les actions pour répondre aux contraintes de la mondialisation, pour assumer les orientations de développement. ». Actuellement, les secteurs agricoles contribuent essentiellement au développement des pays en développement étant donné que 80% des citoyens survivent par le biais de l’agriculture et de l’élevage pour le cas de Madagascar. Pourtant, les capitaux sont rares aux dépens de l’abondance des terres qui constituent un blocage pour le développement. De plus, le progrès technique joue un rôle fondamental dans l’analyse économique de la croissance, initiée par Solow et le modèle de croissance endogène. Le monde actuel caractérisé par la coexistence des pays riches d’une part et des pays pauvres d’autre part a toujours pour préoccupation majeure la croissance économique d’une année à une autre. Préoccupation car les pays riches veulent encore s’enrichir tandis que les pays pauvres quant à eux essaient de rattraper les riches.
Les opérations de la banque centrale
Les missions
La Banque Centrale a pour mission générale de veiller à la stabilité interne et externe de la monnaie. A ce titre, elle élabore et met en œuvre en toute indépendance la politique monétaire. Elle accomplit sa mission en matière de crédit dans le cadre de la politique économique générale du Gouvernement en maintenant un niveau approprié des réserves nationales de change. Elle est consultée sur les projets de budget, de programme d’investissements publics et de plan, préalablement à leur présentation au Gouvernement. Elle dispose d’un délai de quinze jours pour remettre son avis au Chef du Gouvernement. Elle informe le Président de la République et le Chef du Gouvernement de tout fait qui peut porter atteinte à la stabilité monétaire.
Les fonctions
La Banque Centrale est une banque d’émission, elle assure les monopoles de cette émission. Par ailleurs, elle assure la centralisation des risques bancaires. Selon les degrés variant et selon le pays, une banque centrale peut centraliser les réserves monétaires internationales.
Les moyens d’action
La Banque Centrale ne possède pas un pouvoir discrétionnaire sur la création des moyens de circulation et des moyens de paiement. Cependant, par la place qu’elle occupe dans le système de crédit, elle dispose des moyens pour agir sur l’intensité des crédits bancaires. On peut distinguer 2 grandes catégories de moyen d’action :
Les moyens qui consistent à ajuster par les quantités
Les moyens d’actions sont catégorisés en instruments directs et indirects. Les premiers visent un contrôle direct du volume des crédits. Il s’agit de contraintes sur la base monétaire et de contraintes directes sur les crédits :
▶ La fixation des plafonds de réescomptes : permet de limiter le concours que le système bancaire peut attendre de la banque centrale. Celle-ci peut modifier les plafonds individuels ou procéder à des modifications générales touchant l’ensemble du système.
▶ Le système de réserves obligatoires : moyen d’action sur la liquidité bancaire. Le système consiste à obliger les banques à déposer auprès de la Banque Centrale des sommes représentant de pourcentage des dépôts de leur clientèle ou des sommes représentants des pourcentages des crédits distribués.
▶ Les opérations d’Open Market : par ces opérations, la Banque Centrale intervient sur le marché monétaire indépendamment des demandes exprimées des banques primaires. Elle se sert des titres d’État en sa possession. En vendant ces titres (les banques ont besoin de ces titres dans leurs transactions), la Banque Centrale fait une ponction sur la masse des moyens de circulation. Par contre, en achetant, elle accroît la marge de crédits des banques.
▶ Les mesures des contrôles directes de crédit : l’encadrement des crédits consiste à imposer aux banques ou à l’ensemble du système monétaire des limites à l’augmentation des concours des banques ou à l’augmentation de l’ensemble de crédits.
L’ajustement par le taux d’intérêt
L’ajustement par le taux d’intérêt consiste à manipuler les taux d’escomptes. Il permet à la Banque Centrale d’agir sur les coûts des crédits supportés par les banques et leurs clients. Avec l’explosion des marchés financiers et la prolifération des nouveaux instruments financiers des années 90, on assiste en ce qui concerne la politique monétaire, à l’évolution suivante : la manipulation des taux d’intérêt et des taux de change tend à supplanter les modes d’ajustement par les quantités. Cette première section nous entraîne à voir l’évolution de la politique menée par la Banque Centrale Malgache (BCM) depuis 1990.
L’évolution des instruments de gestion monétaire à Madagascar depuis 1990 jusqu’aujourd’hui
L’évolution de la politique monétaire depuis 1990
Tout d’abord, la gestion monétaire à Madagascar se caractérise par deux types d’instruments (directs et indirects). En 1995, il y avait abandon progressif des instruments directs. Ainsi, depuis 1996, les seuls instruments en vigueur sont les instruments indirects ces derniers instruments sont : les appels d’offre, la gestion des taux d’intérêt, la politique de l’Open Market.
Pour mener à bien la politique monétaire, l’effectivité de cette politique peut être appréhendée par l’analyse de l’effectivité de trois enchaînements, dont :
✔ l’impact du taux directeur sur les taux des banques ;
✔ l’impact du taux directeur sur le crédit à l’économie ;
✔ l’impact de l’ensemble des instruments sur les prix.
De 1994 à 1996, la banque centrale avait conduit une politique monétaire active à un objectif de change. L’objectif de la banque centrale en matière de change est de promouvoir à la viabilité de la balance des paiements. Ainsi, on a pu distinguer trois éléments dans la politique de change :
❖ Une politique traduit par un choix de régime de change, le flottement libre. Ce choix avait pour objectifs de faire déterminer le taux de change par le marché, d’éliminer le marché parallèle et d’unifier les taux de change.
❖ Un programme qui présume que le taux de change en vigueur est compatible avec la compétitivité appropriée.
❖ Des objectifs de réserve, les planchers de réserve, permettent à la Banque Centrale d’intervenir sur le MID pour perfectionner les fluctuations du FMG, de défendre ses objectifs de taux de change et d’honorer ses obligations en matière de dettes.
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