L’accroissement de la population à un taux extrêmement elevé dans la ville d’Antananarivo, l’exode rural intense entrainent la difficulté de trouver un logement et incitent à construire de nouveaux appartement. Or, Concernant les logements qu’on trouve ici à Madagascar, même dans les grandes villes, surtout à Antananarivo, peu d’entre eux sont dignes d’être classés confortables, mais aussi peu d’entre eux respectent les normes.
Présentation de la Région d’Analamanga
Carte de la Région d’Analamanga : La Capitale
La Région Analamanga fait partie des Hautes Terres Centrales du pays, située en son centre, compte 134 communes regroupées dans 13 districts à savoir 7 districts périphériques et les 6 districts urbains. Elle s’étend sur une superficie de 17468 km2, soit environ 3% de la superficie de Madagascar.
Aspects Démographique et Population
Madagascar a une population jeune puisque plus de 20% sont âgés de 5 ans ou moins, et 49% de la population est fortement concentrés dans la Capitale, avec 3 9% de la population de la Région d’Analamanga, environ 5 % de la population nationale. Si la densité nationale n’est que de 29 habitants/Km2 la densité globale est de l’ordre de 8687 habitants/Km2 AntananarivoRenivohitra.
Répartition de la Population
Dans l’ensemble de la commune Urbaine d’Antananarivo, tous les six (06) arrondissements ont tous plus de 100 000 habitants et comptent au total 1 335 182 habitants d’après le recensement effectué par l’INSTAT en 2013. Elle représente alors une densité globale de 15 446,34 habitants/km². La population Tananarivienne présente une très grande disparité du fait de sa forte concentration dans la capitale. Malgré sa faible superficie (0,5 % de celle de la Région), cette dernière abrite à elle seule, le 40,0 % de la population régionale.
Activité de la Population
La population est divisée en deux parties, selon l’activité :
❖ La population active d’une part, comprenant les individus de 20ans et plus, ayant déclaré exercer une activité ou être disposé à le faire. Comprenant les personnes actives et occupées, les chômeurs et les personnes en quête d’un premier emploi ;
❖ La population inactive d’autre part, englobant les ménagères, étudiants, retraités et les personnes inactives en raison d’incapacité. La Région d’Anlamanga se caractérise par un taux d’activité élevé d’environ 65% et par des écarts entre homme et femme plutôt faible.
Les infrastructures Economiques
Les infrastructures routières jouent un rôle primordial dans la mesure où d’une part, elles assurent l’acheminement des produits des zones productrices vers les consommateurs et d’autre part, elles permettent de rompre l’isolement géographique des communes de la Région. Selon le Plan Régional de Développement (PRD), en 2013 : « Bénéficiant de la présence de la Capitale dans son ressort territorial, Analamanga dispose d’un réseau routier relativement dense. Ce réseau comprend en totalité 3765,2 km, dont 633,8 km bitumés (16,8 %), 2748,9 km en terre (73,0 %), et 25 km empierrés (0,7 %). »Selon encore ce même organisme : « Tous les chefs-lieux de districts, à l’exception d’Andramasina, sont reliés à la Capitale par des routes bitumées. La majeure partie des Communes rurales sont reliées à leurs chefs-lieux de districts par des routes en terre, dont la plupart se trouvent dans un état détérioré à cause du manque d’entretien permanent. » .
Augmentation de la Population
En 2013, 12,7 % de la population nationale vivent dans la région d’Analamanga. Cette proportion est trois fois plus élevée que la moyenne nationale qui est de 4,5%. Mais la grande agglomération d’Antananarivo Renivohitra regroupe la plus grande concentration de la population ; 37,7% de ceux qui vivent dans la région d’Analamanga vivent dans la capitale. De plus, cette proportion ne cesse d’augmenter à cause des mouvements migratoires de la population: la ville présente un grand attrait pour les gens qui viennent du milieu rural.
Impact de l’Augmentation de la Population
Du fait du nombre croissant d’habitants dans la ville d’Antananarivo, la demande en logements ne cesse aussi de s’amplifier. Or, les infrastructures disponibles qui peuvent recevoir ces familles sont insuffisantes. Des constructions illicites appariassent alors de plus en plus dans chaque recoin de la ville. La croissance urbaine devient difficile à maitriser. Le paysage urbain d’Antananarivo se dégrade avec une implantation très désordonnée dans les espaces interstitiels des anciens bâtiments, des excroissances anarchiques des quartiers populaires, une très grande accélération des constructions en zones périurbaines. Tout ceci engendre de graves difficultés, surtout la saturation des services et des infrastructures de base.
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