La comptabilité Budgétaire

La comptabilité Budgétaire

Toutes les opérations comptables à l’UCAD démarrent avec la comptabilité budgétaire. Il s’agit d’une comptabilité de dépense qui gère les crédits mis à la disposition par l’état. L’ordonnateur (Recteur ou tout Chef d’établissement à autonomie financière) prescrit l’exécution des recettes, engage les dépenses et en ordonne le paiement. L’Agent Comptable est responsable, pour sa part, de la gestion de la trésorerie. Il n’est pas sous l’autorité du Recteur. C’est un agent du ministère des finances. Dans la comptabilité budgétaire, on effectue des prévisions de dépenses (subvention de l’état, ressources propres, matériels informatique, voyage d’étude) et de ressources.

Il convient de préciser que les bases de la comptabilité budgétaire exigent que l’équilibre recettes-dépenses (fonctionnement comme investissement) soit respecté. Ces prévisions sont soumises à approbation en Assemblée d’Université puis à l’Assemblée Nationale (Ministère des finances). 1.1.2 La gestion de la trésorerie La trésorerie est une continuité du budget. Elle englobe tout ce qui est virement et chèque. Elle permet de procéder à la paie des mandats, de recevoir des ordres de recettes, des ordres de dépenses et des bordereaux de recettes, à l’intérieur desquels, on trouvera des opérations de trésorerie, qui symbolisent les bons de caisses et les avis de crédits.

Les opérateurs qui interviennent au niveau de la trésorerie sont :  Les caissiers ;  Le comptable trésorerie ;  Le comptable budget. Le comptable budget est chargé de constater l’arrivée de toute pièce d’établissement de l’ordonnateur et d’en effectuer la supervision afin de voir si tout est conforme. Lorsqu’il appose son visa, il bloque ainsi l’accès en écriture à toutes les opérations qui ont été produites au niveau du budget. Le bon d’engagement qu’il a reçu ne peut plus être modifié par l’ordonnateur de même que la liquidation.

Bilan de l’existant

La solution XAALIS en charge de la comptabilité budgétaire et de la gestion de la trésorerie dispose d’un système de reporting. Cependant le système de reporting existant est spécifique au métier et il est impossible d’ajouter d’autres reporting. A ce jour, la brique « Finances » n’est pas intégrée dans RADIS. Ainsi, le besoin identifié dans le cadre de cette étude est d’intégrer les données des finances dans le Datawarehouse, de produire des rapports et de pouvoir croiser ces données aux données des autres métiers intégrées dans l’entrepôt décisionnel à des fins d’aide à la décision. Par exemple, calculer le coût de formation d’un étudiant ou le cout d’une formation. 

Concepts fondamentaux

Modélisation multidimensionnelle

L’intérêt pour l’analyse des données s’est développé énormément ces dernières années. Les entreprises se sont rendu compte de l’efficacité de la technologie OLAP dans l’analyse et l’exploration des données. La manière la plus appropriée pour faciliter cette analyse OLAP, est la modélisation multidimensionnelle des données. Cette dernière est une méthode de conception logique qui vise à présenter les données sous une forme standardisée, intuitive et qui permet des accès hautement performants.

Les données de la modélisation multidimensionnelle sont organisées de manière à mettre en évidence le sujet de l’analyse (la table des faits) et les différentes perspectives de l’analyse (les tables des dimensions) qui symbolisent les différentes valeurs de l’activité analysée. En outre, la modélisation multidimensionnelle permet de modéliser un sujet analysé comme un point dans un espace à plusieurs dimensions. Elle repose sur le concept de faits et de dimensions. Nous allons définir quelques concepts clés de l’informatique décisionnelle nécessaires pour la mise en place de notre solution.

Concept de fait

Le fait : il représente le sujet analysé qui est formé de mesures d’activité analysée. Les mesures sont généralement numériques pour permettre de résumer un grand nombre d’enregistrements (les additionner, calculer le minimum, le maximum,). On distingue trois types de faits : le fait additif, le fait semi additif et le fait non additif. Fait additif : un fait est additif s’il est additionnable suivant toutes les dimensions,  Fait semi-additif : un fait est semi-additif s’il n’est additionnable que suivant certaines dimensions, 

Fait non additif : il s’agit d’un fait non additionnable quel que soit la dimension. Table de fait : La table de faits est la clef de voûte du modèle dimensionnel où sont stockés les indicateurs de performances. Elle rassemble les données observables (les faits) que l’on possède sur un sujet et que l’on veut étudier, selon divers axes d’analyse (les dimensions). Elle contient toutes les mesures de performances (par exemple : montant de ventes, quantité vendue) et les références (clés étrangères) vers des tables de dimension

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