Méthode d’estimation de la qualité des pommes
Il s’agit de déterminer la qualité des pommes 100 métres carrés de la parcelle. On distingue les catégories suivantes : (A) : Bonne, (B) : moyenne, (C) : faible, (D) : sans pommaison et (E) : pieds en floraison. Nous faisons l’extraplation de ces differrentes catégories sur toute la surface de la parcelle pour calculer les doubles categories (A+B) et (C+D).
Traitement de données
Les résultats ont été exploité avec le logiciel Statview et JMP. L’analyse de la variance Anova et la comparaison des moyennes à la probabilité de 5% ont été faites sur les niveaux d’infestations et de l’évolution des populations.
Inventaires des espèces rencontrées sur le chou
Plusieurs espèces d’insectes sont trouvées dans la parcelle. Elles sont répertoriées dans le tableau V qui montre les différents types de ravageurs et d’espèces bénéfiques du chou : Six espèces de lépidoptères, des criquets et des coccinelles sont responsables des défoliations observées sur les choux. L’importance de leurs dégâts est variable suivants l’espèce et son niveau de population. Les trois espèces qui sont à l’origine de ces dégâts sont Page 19 Plutella xylostella, Hellula undalis et Trichoplusia ni. Les pucerons piqueurs suceurs affaiblissent la plante et peuvent être des vecteurs de maladies. Par contre des prédateurs tels que les larves de syrphes, les araignées et les guêpes se nourrissent de ces nuisibles. D’autres ont un effet semblable : ce sont des parasitoïdes comme Cotesia plutellae, Oomyzus sokolowskii et Apanteles litae.
Niveaux d’infestations
Abondance des principaux ravageurs
Les relevés de chaque site ont permis de tracer les diagrammes sur l’abondance des nuisibles (cf. figure 8) et sur la moyenne d’individus de chaque espèce en fonction des sites. Figure 8: abondance des principales espèces de ravageurs du chou dans la zone Niayes Sud Le niveau de population des ravageurs au stade larvaire est assez bas. Celui de Gorom I est plus important suivi de Mbawane ensuite de Dara. Dans tous les sites l’espèce Plutella xylostella domine en abondance celle de Hellula undalis et en dernier celle de Trichoplusia ni.
Analyse de la variance
L’analyse de la variance des données montre qu’il y’a une différence significative d’une part entre les sites de Gorom I, Mbawane/Dara où p < 0,0001 au seuil de 5%.et d’autre part entre le nombre d’individus des espèces étudiées.
Dégâts
La figure 9 montre les différents types de dégâts majeurs causés par les ravageurs du chou : Figure 9a: dégâts dus aux défoliatrices Source : Diagne 2013 Lieu : Gorom I Figure 9b : dégâts dus à Hellula undalis Source : Diagne 2013 Lieu : Dara Figure 9: les types de dégâts causés par les ravageurs du chou pommé Dans tous les sites les dégâts sont essentiellement une défoliation (figure 9a), causée principalement par l’espèce P. xylostella.
Après le début jusqu’à la fin de la pommaison les chenilles sont plus concentrées sur les anciennes feuilles de chou. On peut compter 4 à 6 chenilles sur une même feuille. Alors que le maximum d’individus qui sont retrouvés sur un pied de chou ne dépasse rarement 12 individus. Quant à H. undalis son action a été observée grâce aux plants présentant plusieurs têtes (figure 9b). Les chenilles de Trichoplusia ni consomme les feuilles mais leur seuil économique est très faible. On souligne aussi l’importance de la présence et de l’abondance du puceron (Aphis gossypii). Ce dernier piqueur suceur, affaiblit la plante dont il se nourrit de la sève. Il se limite généralement sous les anciennes feuilles des choux. Leur nombre sur un pied de chou est assez élevé. Cependant sous l’effet des traitements on constate une diminution du niveau de population.