Les enjeux des usages des groupes WhatsApp à l’UAC
Le tri croisé
Nous avons choisi de vérifier nos hypothèses à partir du test khi-deux ou X 2 . Proposé par le mathématicien britannique Pearson, le test khi-deux permet de mesurer la dépendance entre deux variables qualitatives. C’est une mesure statistique fondée sur la loi de la distribution. En effet, la loi de la distribution pose l’hypothèse selon laquelle il n’existe aucune relation dans la distribution de deux variables. Cette hypothèse est dite nulle et elle est notée H0. Elle est d’office la-contre hypothèse du chercheur et elle est considérée comme vraie tout au long du calcul du khi-deux. L’hypothèse du chercheur est une notée H1. Elle ne sera acceptée que lorsque H0 est réfutée au bout du calcul du khi-deux et selon la décision à prendre suivant la valeur critique du khi-deux critique notée X 2 c.
C’est donc la valeur du khi-deux et la valeur critique du khideux (obtenue à partir d’un tableau de contingence) qui permettent de rejeter ou pas l’hypothèse d’une absence de relation entre les variables mises à l’étude. – Le test d’indépendance entre deux variables qualitatives ou test khi-deux Le test d’indépendance entre deux variables qualitatives permet de vérifier l’existence d’une relation entre deux variables qualitatives ou nominales. Ce test suit la loi de la probabilité selon laquelle deux variables sont indépendantes. La loi de la probabilité d’une indépendance entre deux variables est traduite sous la formule suivante : H0= H1. H0 est l’hypothèse nulle et H1 est l’hypothèse du chercheur. Dans les calculs, H0 et H1 acquièrent des valeurs. Celles-ci permettent de rejeter ou pas H0, l’hypothèse d’une absence de dépendance. Avant de procéder au test d’indépendance entre les variables, nous allons rappeler nos hypothèses de travail et chacune des variables pertinentes à celles-ci.
Comprendre les usages des groupes WhatsApp chez les étudiants
L’information institutionnelle « n’existe que chez les acteurs, les entreprises, les organisations, etc. qui s’affichent et interagissent » 352 . Elle est en pleine expansion dans un monde « ouvert ». L’auteur distingue quatre autres types d’information. Ce sont l’information-service, l’information-relationnelle, l’information-news et l’informationconnaissance. L’information institutionnelle se différentie des autres types d’information à travers le cadre de son émission que représente l’institution. Alors que ces types d’information sont respectivement basés sur la révolution de l’internet, la rencontre ou la mise en relation, la presse ou la démocratie, la connaissance ou la culture, l’information institutionnelle a pour spécificité sa source d’émission.
Le besoin de l’information s’est manifesté chez une grande proportion des étudiants, soit 70, 13%. Cette proportion dépasse celle des étudiants ayant mentionné que leur projet est d’avoir des relations satisfaisantes avec les amis dans le cadre universitaire, soit 55, 20%. Ces chiffres nous permettent d’écrire que la première ressources manquante aux étudiants et qui peut constituer, par là même, la plus-value des usages de WhatsApp chez les étudiants est l’information. D’ailleurs, nous rappellons qu’ils sont 69, 46% des étudiants à penser être confrontés à un environnement peu informatif et peu collaboratif s’agissant de leur formation.
Mieux encore, pour 47, 06%, ce qui les motive à utiliser WhatsApp, c’est leur volonté d’être informé, mais aussi la régularité des contenus informatifs diffusés par les uns et les autres. Face à l’aspect de la régularité, plus de la moitié des étudiants ont trouvé que l’administration fournit des services adéquats à leurs besoins universitaires (liés à la connaissance des disciplines, contenus es disciplines). Mais, ces services sont néanmoins lents et entraînent le retard mais surtout l’indisponibilité de l’information. Les étudiants renouvellent cette primauté de l’information sur la communication lorsqu’ils reconnaissent à aussi 84, 84% l’avantage d’avoir l’information en faisant l’usage de WhatsApp dans le cadre universitaire.