Parmi les objectifs fondamentaux du Gouvernement figurent, entre autres, l’amélioration de l’équilibre de la balance des paiements par une politique d’exportation à outrance et diversifiée et le relèvement du niveau de vie du citoyen ainsi que la promotion du développement régional. L’objectif de cette étude concerne principalement les impacts socio-économiques de l’exploitation de langoustes.
La mise en valeur des ressources halieutiques a été ces derniers temps un secteur important dans le développement économique du pays. L’exploitation de la langouste à Tolagnaro, parmi d’autres produits marins d’exportation, répond bien à cet objectif, de part sa forte valeur commerciale sur le marché international et sa contribution indirecte dans la promotion du tourisme. Cependant jusqu’au nos jours, la pêcherie langoustière au niveau de la population locale est demeurée traditionnelle.
L’exploitation de la langouste dans la commune rurale d’Iaboakoho est un des exemples de ces activités qui n’ont pas évolué tant au niveau de la technique qu’au niveau de son organisation.
DEFINITION DE L’EIE
Selon l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), l’étude d’impact sur l’environnement est « une procédure qui permet d’examiner les conséquences tant bénéfiques que néfastes, qu’un projet ou programme de développement envisagé aura sur l’environnement et de s’assurer que ces conséquences sont dûment prises en compte dans la conception du projet ou du programme » La MECIE définit l’EIE comme : « étude qui consiste en l’analyse scientifique et préalable des impacts potentiels prévisibles d’une activité donnée sur l’environnement et en l’examen de l’acceptabilité de leur niveau et des mesures d’atténuations permettant d’assurer l’intégrité de l’environnement dans les limites des meilleures technologies disponibles à un coût économique acceptable » (art 2 ) « L’EIE consiste à l’examen préalable des impôts potentiels prévisibles d’une activité donnée sur l’environnement, elle devra mettre en œuvre toutes les connaissances scientifiques pour prévoir ces impacts est les ramena à un niveau acceptable pour assurer l’intégrité de l’environnement dans les limites des meilleures technologies disponibles à un coût économiquement viable » (art 7 nouveau) Les niveaux d’acceptabilité sont appréciés en particulier sur la base des politiques environnementales, des normes légales, des valeurs limites de rejets, des coûts, sociaux, culturels et économiques et des pertes en patrimoines.
L’EIE met l’accent sur les problèmes, les conflits ou les contraintes, des ressources naturelles qui pourraient affecter la viabilité d’un projet. Elle examine aussi comment le projet peut faire du tort à la population, son habitat, ou sa vie, ou à d’autres projets voisins.
– L’EIE est un instrument institué par une loi et des réglementations afin d’assurer une meilleure intégration des considérations environnementales dans les projets de développement et une meilleure utilisation des ressources et du territoire.
Un impact sur l’environnement d’un projet peut se définir comme l’effet sur une période de temps donnée et dans un espace défini d’une activité humaine sur une composante de l’environnement biophysique et humaine en comparaison de la situation en l’absence du projet.
En outre, l’impact est une déviation d’une situation de base connue. La disponibilité d’information sur la situation de base est l’une des contraintes les plus significatives de la préparation d’une EIE spécialement dans les pays en développement.
On entend par impact sur l’environnement :
– Les effets sur la santé et le bien être des populations les milieux de l’environnement, les écosystèmes (flores et faunes inclus) l’agriculteur et les bâtiments (considérés comme des éléments à protéger)
– Les effets sur le climat et l’atmosphère
– L’utilisation des ressources naturelles (minérales)
– Le recyclage et l’élimination des résidus et des déchets .
ETUDE D’IMPACTS SOCIAUX
Définition d’EIS
Parmi, les effets négatifs des activités économiques sur l’environnement figurent les impacts sociaux. Ils doivent faire partie intégrante d’une étude d’impact environnemental afin de considérer les intérêts, les valeurs et les préoccupations des populations locales ou régionales dans le processus de planification des projets. L’étude d’impact social (EIS) est un processus systématique d’évaluation des conséquences sociales – des plans- programmes- projets- ou propositions. Alors que nous tenons vers le développement durable. L’EIS doit aborder les considérations suivantes : La portée et la nature des effets sociaux potentiels : l’analyse doit se reposer sur l’exploration préliminaire pour décrire, à l’aide de détails adéquats, la portée et la nature des effets sociaux positifs et négatifs La nécessité des mesures d’atténuation qui peuvent réduire ou éliminer les effets sociaux négatifs du projet. Les mesures d’atténuation peuvent comprendre notamment des modifications au projet ou des mesures compensatoires. Le suivi : l’étude d’impact social doit également examiner la nécessité d’adopter des mesures de suivi pour surveiller les effets sociaux du projet pour assurer que la mise en œuvre du projet appuie les objectifs de développement durable. Le degré d’effort exercé au cours de l’étude d’impact social doit être proportionnel au niveau des effets sociaux prévus de la mise en œuvre du projet. Les critères suivants peuvent aider les analystes à évaluer les effets sociaux potentiels et à mesurer le degré approprié d’effort à déployer à la fin de l’analyse.
INTRODUCTION |