Actuellement, le phénomène de changement et de réchauffement climatique figure parmi les plus grands problèmes actuels que le monde a à faire face. Presque tous les jours, on en entend parler dans les journaux, les films documentaires, par les organismes internationaux, les sociétés civiles, les gouvernements, les scientifiques, les économistes… ce qui montre que ce problème est de plus en plus menaçant pour la planète et pour son avenir.
Généralités sur le changement climatique et la situation agricole
le réchauffement climatique
Le terme « réchauffement climatique » aussi connu sous le nom de « changement climatique » est un phénomène naturel qui existait depuis la création de notre planète. Ce phénomène, est du tout un phénomène qui a été auparavant un phénomène qui a apporté du bien à l’humanité, voire même la condition de la vie humaine. Mais depuis les années 1800, on a remarqué une forte accélération de ce phénomène de réchauffement climatique qui est devenu une véritable et redoutable menace pour l’humanité. Les mesures terrestres de température réalisées au cours du XXe siècle montrent une élévation de la température moyenne. Ce réchauffement se serait déroulé en deux phases :
– la première de 1910 à 1945
– la seconde de 1976 à aujourd’hui.
Ces deux phases semblent séparées par une période de léger refroidissement. Ce réchauffement planétaire semble de plus corrélé avec une forte augmentation dans l’atmosphère de la concentration de plusieurs gaz à effet de serre dont le dioxyde de carbone le méthane et le protoxyde d’azote. L’élévation de la température moyenne du globe entre 1906 et 2005 est estimée à 0,74°C (à plus ou moins 0,18°C près) dont une élévation de 0,65°C durant la seule période 1956-2006 .
Les causes du réchauffement climatique
Le gaz à effet de serre :
Le gaz à effet de serre est un bâtiment couvert de vitres qui laisse bien passer la lumière du soleil mais empêche que la chaleur qui se forme à l’intérieur du soleil n’en sorte pas trop vite. Le gaz à effet de serre est un gaz qui est partiellement opaque émis par la surface de la terre. La majeure partie d’entre eux sont transparents au rayonnement que la terre reçoit par le soleil mais pas tous : l’ozone en particulier est opaque aux ultraviolets reçus du soleil. Sans l’effet de serre la terre serait une planète morte ou un désert gelé. Il y règnerait une température polaire de -18°C, l’eau n’y serait présente qu’à l’état de glace et aucune forme de vie n’aurait jamais pu s’y développer. Seul l’effet de serre en entourant le globe d’une chaleur protectrice l’a rendu et maintenu habitable.
Mais actuellement, le gaz à effet de serre est devenu un des grands problèmes qui pèsent sur notre planète. En fait, les activités humaines les plus importantes génèrent des gaz à effet de serre.
Depuis les années 1800, avec la révolution industrielle et des changements dans l’utilisation des sols, on a remarqué une rapide évolution de l’émission de gaz à effet de serre à travers les activités humaines car de nombreuses activités à l’origine de gaz à effet de serre sont aujourd’hui indispensables à l’économie mondiale et font partie intégrante de la vie moderne. Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, l’ozone, le méthane, l’oxyde nitreux, les halocarbures et d’autres gaz industriels. A l’exception des gaz industriels, ils résultent de phénomènes naturels. Conjugués, ils représentent moins de 1% de l’atmosphère. Cela suffit pour produire un effet naturel de serre qui élève la température de la planète de quelques 30°C. Il s’agit d’un élément indispensable à la vie telle que nous la connaissons.
Le dioxyde de carbone provenant de l’emploi des combustibles fossiles est la source principale d’émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Les réserves de combustibles fossiles et leur utilisation représentent environ 80% des émissions anthropiques de dioxyde de carbone (CO2), un cinquième de celle de méthane (CH4) qui est vingt fois plus destructeur que le carbone et une quantité non négligeable des émissions d’oxyde nitreux (N2O). Elles produisent également des oxydes d’Azote (NO), des hydrocarbures et du monoxyde de carbone qui, bien qu’ils ne soient pas eux-mêmes des gaz à effet de serre, tels que l’ozone de la troposphère. Parallèlement, les aérosols de sulfate rejetés par les carburants ont tendance à masquer temporairement l’effet de réchauffement découlant des gaz à effet de serre.
Les conséquences prévisionnelles du changement climatique dans le monde
Depuis, la dégradation de l’environnement et le réchauffement climatique n’ont cessé d’entraîner des conséquences graves à l’humanité. Des conséquences directes sont déjà visibles actuellement telles que la sécheresse, accompagnée d’une diminution de l’accès à l’eau potable et d’une diminution de la productivité agricole, accompagnée d’une diminution des ressources naturelles. En Australie, la moitié des terres est déjà touché par la sècheresse. Selon les prévisions des scientifiques, avant 2050, le quart de toutes les espèces vivantes sur terres seront menacées de disparition .
Les modèles climatiques annoncent que la température de la planète augmentera de 1,4 à 5,8°C d’ici 2100 . Cette hausse serait beaucoup plus importante que toutes celles survenues au cours des 10 000 dernières années. La projection repose sur un large éventail d’hypothèse (comme la croissance démographique et les changements technologiques), mais ne tient compte d’aucune mesure de lutte contre les émissions liées aux préoccupations concernant l’évolution du climat.
Il est prévu que le niveau de la mer s’élèvera de 9 à 88 cm, d’ici à 2100. Cette hausse est essentiellement due à la dilatation thermique des couches supérieures de l’océan à mesure qu’elles se réchauffent et, dans une moindre mesure, à la fonte des glaciers. La marge d’incertitude est importante et l’évolution des courants océaniques, les mouvements telluriques locaux et d’autres facteurs entraîneront une élévation locale et régionale du niveau de la mer bien supérieure ou bien inférieure à la moyenne mondiale. La légère accélération de la fonte de l’Inlandsis du Groenland, qui renferme 20% des eaux douces de la planète, et de l’antarctique sera vraisemblablement compensée par une intensification des chutes de neiges dans ces deux régions. Comme l’océan se réchauffera plus en profondeur et que la glace continuera de fondre, le niveau de la mer s’élèvera encore bien après la stabilisation des températures de surface et cela menace les îles basses. Mais encore, 80% du Kilimanjaro ont déjà disparu à l’heure actuelle. La Banquise a déjà perdu 40% de son épaisseur en 40ans et elle pourrait même disparaître avant 2030, certains disent même 2015 .
Les régions situées à l’intérieur des terres devraient se réchauffer plus vite que les océans et les zones côtières car l’effet retardateur des océans empêche la surface de la mer de se réchauffer aussi vite que la terre (mais l’importance de cet effet dépend de la profondeur de l’océan touchée par le réchauffement).
Les précipitations mondiales devraient s’accroître, et d’ici la deuxième moitié du XXIème siècle, il est probable que les précipitations hivernales dans les moyennes et hautes latitudes nordiques et dans l’Antarctique s’élèveront. Dans les cas des tropiques, les modèles prévoient que certaines terres connaîtront davantage de précipitations et d’autres moins. En Australie, en Amérique centrale et en Afrique australe, on observe une baisse constante de pluies hivernales .
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