L’aménagement est l’ensemble des mesures permettant le développement harmonieux d’un site, d’une région ou d’un espace. Dans son acception la plus large, l’espace vert recouvre : toutes les réalisations vertes urbaines telles que bois, parcs, jardins, squares…, toutes les plantations d’alignement et d’accompagnement, toutes les superficies vertes périurbaines et rurales (circulaire du 22 février 1973, relative aux espaces verts. Aménagement du territoire et urbanisme). Tout au long du XXe siècle, des lois, des arrêtés, des décrets ou encore des servitudes ont précisés les règles en matière d’urbanisme, d’action foncière, de protection de la nature, de l’environnement et des paysages modifiant ainsi régulièrement des articles des codes civil, rural, forestier, de l’urbanisme, du domaine public, des communes. Sans respecter que de l’aménagement a vu le décret : 1976 (29/03) précisant que des subventions de l’Etat pour la création ou aménagement d’espace verts tels que promenades, parcs ou jardins accessibles au public peuvent être accordées. [3]
Actuellement, à Madagascar, il ne reste que les vestiges de couvertures végétales à l’exception des forêts dans les aires protégées et les parcs. Dans les villes où les arbres sont devenus de plus en plus rares, la pollution atmosphérique s’intensifie d’où l’air est presque irrespirable avec les maladies qui en découlent. En plus, l’absence des espaces verts et des aires de récréation accentue le problème dans les villes.
L’aménagement des espaces verts aurait pu conserver un caractère spécifique si l’on s’était contenté d’intervenir uniquement sur le végétal et son microcosme. Ce serait cependant faire preuve d’une faible ouverture d’esprit que d’enfermer le métier de paysagiste dans cette seule spécificité. Il est indispensable d’étendre nos investigations vers des domaines très divers, touchant à la fois à la culture, aux sciences et aux techniques, mais le nombre, la complexité et l’évolution de ces domaine rendent très difficile une approche globale de l’intervention paysagère.
PRESENTATION DE LA VILLE DE MAHAJANGA
La ville de Mahajanga est située sur la côte Ouest de Madagascar, au bord de l’estuaire de la Betsiboka, à 570 km de la capitale, s’étend sur une superficie de 53 km² . Le climat est du type tropical et comporte deux saisons bien marquées. Une saison sèche relativement longue de Mai en Octobre pendant lesquels les pluies sont insignifiantes, et une saison de pluies de Novembre en Avril, pendant laquelle l’intensité des précipitations sur tout en Janvier et Février est parfois si élevé qu’une grande partie des pluies s’écoulent en surface et occasionne de ce fait d’énormes dégâts d’érosion dans les zones dégradées. La température moyenne annuelle est de 30°C avec un maximum moyen de 37,1°C et un minimum frein de 24 à 29°C.
La pluviométrie annuelle varie en moyenne de 1000 à 1337 mm suivant la fréquence du passage des dépressions tropicales. [7] La région Boeny est soumise à deux catégories de vent : l’alizé (varatraza), vent soufflant d’Est en Ouest pendant presque toute l’année et à la saison sèche (de Mai à Octobre) et la mousson (talio), vent de direction Ouest vers Est, c’est le vent de la saison des pluies qui souffle le mois d’Octobre à Avril.
Le sol est généralement sablo-argileux. La ville se découpe en deux parties bien distinctes : le site interne et le site externe.
– La site interne, partie Ouest de l’agglomération urbaine, et suit un schéma de développement organisé s’étendant sur Mahajanga Be et Mangarivotra.
– La site externe, zone d’extension de l’agglomération vers l’Est et le Nord-est, à partir de la rive gauche du vallon Metzinger, se caractérise par un sous-développement très prononcé.
PRESENTATION DE L’ORGANISME TUTELLE
Historique de la voirie
La voirie est un organisme qui est chargé de l’assainissement de la Commune Urbaine de Mahajanga. Elle a été inaugurée en 1960. Son rôle était de gérer la propreté de la ville de Mahajanga. Elle intervient à tous les services s’occupant du bon fonctionnement de la commune, dans : le service de sapeur pompier, le service de ramassage d’ordures, le service du contrôle des marchés, le service de l’organisation du plan de développement de la ville. Elle occupe aussi certains secteurs administratifs et techniques de l’administration en général. Elle se trouve dans le quartier d’Ambovoalanana, Au Sud – Ouest de l’hôtel de ville, à l’Est de route Avenus 14 octobre, et au Nord de la route George Ralaison. Au sein du bureau d’exécutif de la voirie a deux directions :
•Direction technique
•Direction des opérations .
La direction technique est responsable de : Service d’ Assainissement et d’Embellissement de la ville (SAEV), Service Urbanisme, Service bâtiment de travaux publique (SVTP), Service Transport Urbain (STU), Service Cadastre, Service d’Incendie et Secours(SIS), Service Municipale. La direction des opérations est la responsable de : Cultures, éducation, Jeunesse et Sport, Loisir. Cette étude a été réalisée dans le Service d’Assainissement et d’Embellissement de la ville(SAEV) de la commune urbaine de Mahajanga.
HISTORIQUE DU JARDIN RALAIMONGO
En 1911, année de la création du jardin.
En 1903, un grand ancêtre indien nommé PAPA MASINA BHORA demandait à ses descendants de s’occuper du jardin.
En 1909, au temps de la colonisation, les colons français ont bâtit la stèle. Au dessus de cette stèle se posait un statu en buste d’une reine dont actuellement on ne reconnait plus le visage. Juste en-dessous de cette stèle, une photo du capitaine MAUREIS et son nom étaient gravés qui sont défigurés actuellement. A cette époque l’avenue qui traverse le jardin était nommé Rue du Capitaine MAUREIS. Les canons sur le jardin étaient inclinés formant un angle de 60° par rapport au sol et où étaient attachés des grosses chaines. Actuellement, ces canons sont posés horizontalement sans aucune chaine. C’est juste après la colonisation que le nom de ce jardin est devenu « Jardin Jean Ralaimongo ».
Il est à noter que jusqu’à maintenant les Indiens entretiennent toujours ce jardin en mémoire de leur ancêtre.
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