Température
Les températures moyennes annuelles sont généralement élevées toute l’année. La moyenne annuelle est de 28,9°C. La moyenne mensuelle des maxima est de 30°C et celle des minima de 19°C. Octobre est le mois le plus chaud avec une valeur moyenne de 39,3°C tandis que juin est le plus frais avec 11,4°C (Randrianjafy, 2003).
Vent
Deux types de vent déterminent le climat régional :
– l’alizé du sud-est qui perd son humidité en franchissant la falaise orientale, devenant un vent sec appelé « foehn » lequel entraîne un climat sec hivernal.
– la mousson du nord-ouest qui est engendrée par de basses pressions généralement localisées au nord de l’île, apportant l’humidité et entraînant de fortes pluies estivales.
Milieu physique
Géologie
Les forêts d’Ankarafantsika reposent sur un plateau formé par deux types de roches mères qui ont donné deux sols différents : le grès d’Ankarafantsika datant du Crétacé, est à l’origine d’un sol sableux blanc tandis que le calcaire du Jurassique, sur le plateau, se forme un sol calcaire plus ou moins mélangé avec du sable. L’ensemble constitue une structure arénacée sèche car le sol retient peu l’eau (Ramangason, 1986).
Le plateau s’élève à environ 250 m au dessus de la plaine qui l’entoure avec un maximum d’environ 378 m au dessus du niveau de la mer. La définition du plateau est beaucoup moins nette au nord et à l’ouest tandis que les bords du plateau sont abrupts à l’est et au sud. Les sols d’Ankarafantsika sont sableux et facilement érodés. Dans les zones basses et en bordure du lac Ravelobe, des alluvions récentes favorisent une végétation plus riche (Ramangason, 1986).
Hydrologie
Plusieurs rivières prennent sources dans la forêt d’Ankarafantsika (Segalen, 1956), dont les plus importantes sont : Vavan’ny Marovoay, Antsilamba, Karambao et Andranomiditra (Figure b). Elles entraînent des sédiments considérables qui sont retenus dans les marécages à raphia où elles aboutissent. Cet important dispositif constitue un filtre naturel qui joue sur la protection des rizières de la plaine de Marovoay, située en aval du Parc.
Végétation
Il y a une correspondance entre le type de sol et la végétation : les zones herbeuses correspondant à un sol de sable rouge et la forêt à un sol de sable plus clair. La flore constitue un climax naturel adapté au sable provenant de l’altération du grès et au climat chaud et sec de l’ouest. La végétation climacique est une forêt dense, sèche, tropophile, pluristrate, semicaducifoliée appartenant à la série à Dalbergia (Fabaceae), Commiphora (Burseraceae) et Hildegardia (Malvaceae) (Ramangason, 1986). La forêt d’Ankarafantsika est structurée en deux :
• Celle des plateaux arénacés où la végétation est moyenne, constituée d’arbres de 10 à 15 m de hauteur à cyme non jointive. La strate arbustive est dense et il n’y a presque pas de strate herbacée. En effet, la litière est mal décomposée faute d’eau.
• Celle en bordure du lac où poussent de gros arbres de 20 à 30 m de haut comme Ficus tricophlebra (Moraceae) et une espèce non autochtone Mangifera indica (Anacardiaceae), à cime jointive, qui ne perdent pas de feuilles en saison sèche.
Les arbustes sont associés avec des lianes. S’y trouve aussi du Raphia ruffia (Arecaceae), plante caractéristique des zones humides.
Les arbres ont un système radicalaire faible en profondeur mais occupant une grande surface pour assimiler le maximum d’eau en peu de temps. Une racine pivotante s’adapterait mal au milieu car l’eau n’est pas retenue en profondeur. Ces arbres perdent leurs feuilles en saison sèche pour réduire les échanges gazeux respiratoires, l’évapotranspiration et la perte d’énergie.
Cette forêt de type xérophile renferme 441 espèces dont 287 de plantes ligneuses et 154 de plantes herbacées (Rajoelison et al ., 2002) . La flore du Parc est riche en espèces endémiques à la région, avec un taux d’endémicité de 92% pour les plantes ligneuses et 82% pour les herbacées. Les principales espèces sont :
-Adansonia (Malvaceae) pachycaule et à racines superficielles,
-Pachypodium lamerei et P . geay (Apocynaceae) à tige renflée et épineuse,
-Terminalia catappa (Combretaceae),
-Hura crepitans (Euphorbiaceae),
-Diospiros sakalavarum (Ebenaceae) et
-Acacia spp. etAlbizzia spp. (Fabaceae).
Faune
La faune d’Ankarafantsika présente un degré d’endémicité élevé et un taux de diversité spécifique important.
Ainsi les Lémuriens comprennent 8 espèces : Avahi occidentalis, Cheirogaleus medius, Eulemur fulvus fulvus, E. mongoz, Lepilemur edwardsi, Microcebus murinus, M. ravelobensis et Propithecus verreauxi coquereli (Schmid et al. , 2001).
Concernant les Oiseaux, plus de 50% des espèces forestièress de Madagascar existent à Ankarafantsika (Andrianarimisa, 1993). Par ailleurs, Xenopirostris damiide la Famille des Vangidae, fait un objet d’attraction pour les touristes et les scientifiques. Les Reptiles comptent 55 espèces contre 12 inventoriées pour les Amphibiens (Ramanamanjato et Rabibisoa, 2002). Il s’agit de serpents, de caméléons, de tortues d’eau douce, de lézards, de crocodiles et de grenouilles.Les Reptiles endémiques à Ankarafantsika sont Brookesia decaryi (Chamaeleonidae), Furcifer rhinoceratus (Chamaeleonidae), Pygomeles petteri (Scincidae) et Voeltzkowia mira (Scincidae). Des études biologiques, menées pendant les saisons pluvieuses de 2001 à 2007 dans les forêts sèches malgaches, signalent que celle d’Ankarafantsika abrite plutôt 44 espèces de Reptiles et 10 d’Amphibiens (Raselimanana, 2008).
Au total 16 espèces de petits Mammifères y ont été inventoriées durant la dernière décennie, dont 6 Rodentia, 6 Afrosoricida et 4 Chiroptères. Geogale aurita a été nouvellement signalé dans la région (Rakotondravony et al ., 2002). Il faut aussi relever la présence de Rodentia endémiques malgaches : Macrotarsomys ingens, M. bastardi et Eliurus myoxinus (Nesomyidae).
On y trouvent encore 2 Carnivora endémiques malgaches : Cryptoprocta ferox et Eupleres goudotiiainsi que 2 autres introduites à savoir Viverricula indicaet le chat sauvage Felis silvestris . La présence de Potamocherus larvatus, également une espèce introduite, est constatée.
Enfin, la faune aquatique et l’entomofaune sont aussi relativement diversifiés mais ces groupes semblent encore peu connus et méritent des travaux de recherche (Randrianjafy, 2003).
Morphologie
Cryptoprocta ferox, Mammifère de taille moyenne, possède un corps allongé. Ses pattes sont courtes, massives et robustes. Les pattes postérieures sont nettement plus développées que celles antérieures. La plante des pieds est largement glabre et munie de nombreux coussinets. Les griffes sont rétractiles. La queue musclée, puissante, de couleur uniforme, munie de poils courts de 1 à 2 cm de long, est presque aussi longue que le corps.
Le museau est court, le front est large et les oreilles apparentes sont bien séparées à leur base.
Le « fosa » ne possède pas de glandes périnéales. La couleur générale du corps et de la queue est brun roux sans tache. La partie dorsale est plus foncée tendant vers le gris sombre, tandis que la partie ventrale est plus claire tirant plutôt vers le beige. Le flanc est plus ou moins brun. Le pelage est constitué de poils courts. Chez les adultes, la femelle est toujours un peu plus petite que le mâle. Un dimorphisme sexuel s’observe au niveau du poids : la femelle pèse 5,5 à 6,7 kg contre 6,2 à 8,6 kg pour le mâle (Hawkins, 1998). Toutefois uneétude récente rapporte que la femelle de C. feroxd’Ankarafantsika est plus grande que le mâle (Dollar, 2006). La longueur moyenne tête-corps est de 75 cm et celle de la queue est de70 cm.
METHODOLOGIE
Sites d’étude
Le travail de recherche s’est déroulé dans la forêt d’Ampijoroa qui est aménagée en Jardin Botanique A (JBA) et Jardin Botanique B (JBB) (Figure a). Les inventaires biologiques des proies et les collectes de crottes ont été réalisés dans trois endroits différents : dans le JBA, dans le JBB et à Ankarokaroka. Ces trois lieux présentent des couvertures végétales différentes.
– JBA est caractérisé par une forêt de plateau arénacé. La végétation y est constituée d’arbres de taille moyenne, de 10 à 15 m de hauteurà cyme non jointive. La strate herbacée est pauvre. La forêt est altérée par des occupations humaines : des trous sont délaissés en déterrant les tubercules de « masiba» ou l’abattage d’arbres pour récolter du miel.
– JBB est couvert de forêt en bordure du Lac Ravelobe, avec de gros arbres de 20 à 30 m de haut à cyme jointive. Une partie de JBB est dégradée à cause du passage des feux en 2003. Cette forêt est aussi perturbée par l’occupation humaine.
– Ankarokaroka, un lieu découvert et dégradé, est constitué d’une savane herbacée fortement dominée par une espèce de graminée Panicum uvalatum . Ce dernier habitat a été choisi comme lieu d’étude du fait que C. feroxest un animal forestier qui doit transiter dans lasavane pour circuler d’un fragment de forêt à un autre (Rasamison, 1997).
Etude des crottes
Aspect des crottes
La crotte de Cryptoprocta a une forme cylindrique avec un des deux bouts qui se termine en pointe. La taille des crottes est de 10à 14 cm de long et 1,5 à 2,5 cm de diamètre.
La crotte est souvent facile à distinguer par la présence des poils ou plumes des proies que C. ferox a ingurgitées, dans lesquels sont enrobés des fragments d’os et/ou des phanères tels que ongles ou griffes.
Des fragments de crottes sont aussi collectés. Ils ne permettent pas d’avoir des informations complètes sur le régime alimentaire de C. feroxmais ils peuvent servir d’indices sur les groupes taxonomiques auxquels ils appartiennent (par exemple Oiseau indéterminé) et sur la taille des animaux capturés (Oiseau de grande taille).
Période de collecte
Cette collecte a été effectuée en deux sessions :
– la première a eu lieu à trois reprises pendant la saison humide, aux moisde février (1ère période : 13-18 février 2003), mars (2ème période :3-8 mars 2003) et avril (3ème période
: 9-14 avril 2003).
– la deuxième s’effectuait également à trois reprises durant les 3 premiers mois de la saison sèche, soit aux mois de mai (4ème période: 13-18 mai 2003), juin (5ème période: 24-29 juin 2003) et juillet (6ème période: 26-31 juillet 2003). La durée d’une période de collecte est de 6 jours.
Technique de collecte
La collecte se fait par ramassage de toutes les crottes trouvées sur des pistes et des layons dans les 3 sites d’étude. La durée entre deux périodes de collecte successives varie de 13 jours (par exemple entre la 1ère et la 2 ème période) à un mois (par exemple entre la 3 ème et la4 ème période). Cette variation est due à l’organisation du temps pour les piégeages des Micromammifères et les inventaires des Oiseaux et des Lémuriens. Ce qui fait que les crottes ramassées à chaque période de collecte correspondent à ce que C. ferox a mangé entre les deux périodes successives. Les crottes collectées sont bien séchées et stockées dans des sachets en plastique numérotés et étiquetés (date et endroit), pour former les lots à analyser.
Chaque lot contient une crotte entière ou incomplète. Des fragments de crottes sont aussi collectés. Ils ne permettent pas d’avoir des informations complètes sur le régime alimentaire étudié mais ils peuvent servir d’indices sur les groupes taxonomiques auxquels ils appartiennent (par exemple, Oiseau indéterminé) et sur la taille des animaux capturés (Oiseaude grande taille).
Travail de laboratoire
Isolement des restes non digérés
Toutes les crottes collectées ont été conservées dans un congélateur à – 3°C pendant 24h pour éliminer les bactéries et les parasites. Par la suite, pour les ramollir, elles sont mises à tremper au moins pendant 14 h, dans des pots en plastique contenant du savon liquide dilué avec de l’eau. Pour procéder à la séparation des restes non digérés, le contenu des pots est versé dans un tamis à mailles fines pour ne pas perdre les petits fragments d’os. Les résidus sont rincés à l’eau du robinet. Le triage s’effectue alors à l’aide de pinces à dissection et sous une lampe : il y a lieu de distinguer les os, les poils des mammifères, les plumes d’Oiseaux et les piquants des tenrecs, qu’il faut laisser sécher sur un papier absorbant. A l’issue du séchage, les os sont séparés des autres éléments et mis dans un même sachet en plastique étiqueté, pour éviter des confusions entre les différents lots de crottes à analyser.
Identification des taxa
Les structures telles que plumes et poils sont de précieux éléments dans la détermination des taxa. Le fait de trouver des plumes dans les fientes signifie que C. feroxa dévoré des Oiseaux dont le nombre et l’espèce restent à déterminer ultérieurement. Le pelage des Primates et des Rodentia est tout doux et soyeux mais se différencie par la longueur des poils : ceux des Rodentia sont courts tandis que ceux des Primates sont longs. Les poils sont ensuite comparés avec ceux des animaux vus sur terrain ou avec des échantillons empaillés du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza, Antananarivo. Les piquants des Tenrecinae sont faciles à identifier lors de la séparation.
En cas de problème de détermination de fragment d’os, une comparaison est faite avec les échantillons de référence du laboratoire de Paléontologie évolutive de l’Université d’Antananarivo.
Inventaire des proies disponibles
Les taxons qui font l’objet des inventaires sont les Lémuriens, les Oiseaux, les Rodentia et les Afrosoricida La durée de chaque inventaire est de six jours par mois pendant six mois. Chaque jour, il faut noter le nombre ni des individus d’une espèce où i est le nombre de jours d’inventaire ; nest la somme de ni c’est-à-dire la somme des individus d’une espèce donnée recensée pendant les jours d’inventaire. Le nombre Nest le total de nsur les six mois.
Dénombrement des Lémuriens et des Oiseaux
La méthode d’observation directe consiste à marcher lentement sur un itinéraire échantillon de 600 m en JBA et de 1 km en JBB ainsi que dans la savane, de manière à pouvoir compter les animaux vus. C’est appliqué pendant six jours par mois dans chaque milieu d’étude : chaque itinéraire est effectué deux fois en faisant un aller et retour entrecoupé d’une pause de 15 mn. Les observations diurnes commençaient de 7h à 10h30 du matin et celles nocturnes de 19h à 21h c’est-à-dire au moment où la plupart des animaux sont actifs et faciles à observer. A Ankarokaroka, seules des observations diurnes ont été effectuées à cause de l’insécurité.
Au mois de février et mars, les observations nocturnes ont été reportées à plusieurs reprises à cause de la pluie, toujours en respectant le délai complets de 6 jours . Les observations diurnes ont été réalisées seulement lematin car il pleuvait souvent dans l’aprèsmidi et les animaux restent introuvables. Les données enregistrées lors du dénombrement sont : les noms des espèces rencontrées, leur nombre, leur hauteur sur l’arbre, la distance imaginée perpendiculaire à la piste.
Inventaire des Rodentia, Soricomorpha et Afrosoricida
Pour les Rodentia, deux types de pièges ont été utilisés, à savoir Sherman et National, et pour les Soricomorpha et les Afrosoricida des trou-pièges ou « pitfall traps ».
Pour les Rodentia
L’inventaire a été effectué sur une ligne de piège d’une longueur totale de 1250 m dans le JBA et de 1290 m dans le JBB, où 100 piègesSherman et 23 pièges National sont placés. L’espacement entre 2 pièges est de 10 m. La durée de piégeage est de 5 nuits soit au total 615 nuits pièges. Les pièges sont visités tous les matins à partir de 6 h. A l’issue de la visite, ils ne sont réouverts qu’au moment du remplacement des appâts du beurre de cacahuète et lesquels sont renouvelés chaque jour, dans l’après-midi.
Pour les Soricomorpha et les Afrosoricida
Une ligne est matérialisée dans 3 endroits topographiques différents (bas-fond, pente et plateau). Chaque ligne s’étend sur une longueur de 100 m avec 11 seaux de 15 l percés de trous pour faciliter le drainage ; ils sont enterrés à des intervalles de 10 m. La longueur totale des lignes de piège dans les JBA et JBB est de 300 m chacune. Sur cette ligne, une bande de plastique noire de plus de 100 m de long est dressée sur une hauteur de 80 cm à partir du sol en passant par le diamètre de chaque seau et maintenue par des piquets. Cette bande de plastique est recouverte de litière forestière dans sa partie inférieure et sert à guider les animaux vers les seaux c’est-à-dire empêcher les animaux de passer sous la barrière.
Marquage et mensuration des Micromammifères
Les Micromammifères capturés sont anesthésiés à l’éther ; après ils sont mesurés et pesés à l’aide de pesola de 100 et 200 g ; puis ilssont marqués et enfin relâchés exactement aux endroits de captures respectives. Le marquage consiste à couper l’ongle en suivant la méthode de numérotation dessinée en figure 2
Table des matières
INTRODUCTION
I. MATERIELS ET METHODE
I-1-MILIEU D’ETUDE
I-1-1- Localisation géographique
I-1-2- Climat
I-1-3- Milieu physique
I-1-4-Végétation
I-1-5-Faune
I-2- MATERIEL BIOLOGIQUE
I-2-1- Classification
I-2-2- Morphologie
I-2-3- Ecologie
I-3-METHODOLOGIE
I-3-1-Sites d’étude
I-3-2- Etude des crottes
I-3-3- Travail de laboratoire
I-3-4- Inventaire des proies potentielles
I-3-5- Méthode d’analyse des données
II RESULTATS ET INTERPRETATIONS
II-1-ANALYSE DU REGIME ALIMENTAIRE DE Cryptoprocta ferox
II-1-1- Variabilité des organismes rencontrés dans les crottes de Cryptoprocta ferox
II-1-2-Proies décelées dans les crottes
II-1-3-Analyse sur la variation saisonnière des formes rencontrées dans les crottes
II-1-4-Analyse du régime alimentaire de Cryptoprocta feroxselon les mœurs des proies
a) Proies nocturnes
b) Proies diurnes et à mœurs mixte
II-1-5- Biomasse
II-2-EVALUATION DES PROIES POTENTIELLES
II-2-1- Lémuriens .
II-2-2-Micromammifères
a) Espèces inventoriées et leur abondance relative
b) Ecologie
a) Espèces inventoriées et leur abondance relative
b) Ecologie
II-2-3- Oiseaux
II-2-4- Reptiles
II-3- RELATION ENTRE PROIES POTENTIELLES ET PROIES CONSOMMEES
II-3-1-Préférence de Cryptoprocta feroxvis-à-vis des Lémuriens
II-3-2-Préférence de Cryptoprocta feroxvis-à-vis des Micromammifères
II-3-3-Préférence de Cryptoprocta feroxvis-à-vis des Oiseaux
III DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE