La théorie de la croissance endogène
La croissance endogène est une théorie qui explique la croissance économique par des facteurs endogène c’est-à-dire les facteurs déterminés a l’intérieur du processus de production et qui assure la croissance économique. Pour les tenants de la théorie de la croissance endogène, le progrès technique ne tombe pas du ciel. La croissance est ainsi assimilée à un phénomène auto entretenu par accumulation de quatre facteurs principaux : la technologie, le capital physique, le capital humainet le capital public.
La technologie: Cette théorie repose sur l’analyse des conditions économiques qui favorisent le changement technique. Chaque changement technique provient d’une idée mise en forme et testée. Cependant, l’émergence d’une idée nouvelle et sa mise en œuvre concrète donnent naissance à des rendements croissants voirefortement croissants. Si bien que pour celui qui s’est efforcé de transformer l’idée en produit, le risque existe car les concurrents profite de tirer profit envers cette nouvelle technologie(le copie). Des droits de propriété intellectuelle limiteront ce risque : brevets ou copyright protègent l’inventeur qui dispose d’un monopole d’exploitation sur l’œuvre ou le produit tiré de son travail.
D’un point de vue économique, cette théorie porte atteinte au cadre concurrentiel et permet l’incorporation d’éléments de concurrence imparfaite qui rendent possiblesl’apparition de produits nouveaux et de nouvelles idées. A défaut les idées nouvelles ne tomberont pas forcément dans les mains de l’inventeur mais ceux de l’humanité (écriture, mécanique …….).
Pour Romer, le changement technique sera d’autant plus intense que les innovateurs espèreront en tirer un profit important. Le progrès technique n’est pas exogène, il est produit. Si au travail et au capital utilisé, on ajoute des idées nouvelles génératrices de changement technique, tout sera modifié. Car contrairement au capital dont les rendements sont décroissants et au travail dont les rendements sont constants, les idées ont un rendement croissant. Chaque idée ouvre le champ à d’autres idées potentielles. La diffusion de la connaissance parmi les producteurs et les effets externes du capital humain évitent la tendance à la baisse du rendement de l’investissement, et lacroissance peut se poursuivre indéfiniment.
Le capital physique, c’est l’équipement dans lequel investit une entreprise pour la production de biens et de services. Romer (1986) a cependant renouvelé l’analyse en proposant un modèle qui repose sur les phénomènes d’externalités entre les firmes : en investissant dans de nouveaux équipements, une firme se donne les moyensd’accroître sa propre production mais également celles des autres firmes concurrentes ou non. L’explication à ce phénomène réside dans le fait que l’investissement dans de nouvellestechnologies est le point de départ à de nouveaux apprentissages par la pratique. Parmi les formes d’apprentissage, on peut citer l’amélioration des équipements en place, les travaux d’ingénierie, l’augmentation de la compétence des travailleurs…Or ce savoir ne peut être approprié par la firme qui le produit. Il se diffuse inévitablement aux autres firmes. L’investissement a un double effet : il agit directement sur la croissance et indirectement sur le progrès technique.
Le capital humain désigne l’ensemble des capacités apprises par les individus et qui accroissent leur efficacité productive. Chaque individu est en effet, propriétaire d’un certain nombre de compétences, qu’il valorise en les vendant sur le marché du travail.
Le capital public correspond aux infrastructures de communication et de transport. Dans cette théorie, le capital public n’est qu’une forme de capital physique. Il résulte des investissements opérés par l’Etat et les collectivités locales. En mettant en avant le capital public, cette nouvelle théorie de la croissance souligne les imperfections du marché. Outre l’existence de situations de monopole, ces imperfections tiennent aux problèmes de l’appropriation de l’innovation. Du fait de l’existence d’externalités entre les firmes, une innovation, comme il a été dit précédemment, se diffuse d’une façon ou d’une autre dans la société. La moindre rentabilité de l’innovation qui en résulte, dissuade l’agent économique d’investir dans la recherche-développement. Dans ce contexte, l’Etat à obliger de créer des structures institutionnelles qui soutiennent la rentabilité des investissements privés et de subventionner les activités insuffisamment rentables pour les agents économiques et pourtant indispensables à la société.
THEORIES DE LA CROISSANCE SELON LE LIVRE : CROISSANCE ET CRISES
Dans ce chapitre, nous allons voir les théories néoclassiques, les théories keynésiennes et les théories de Marx.
Les néoclassiques
Les auteurs néoclassiques
Léon Walras : né le 16 décembre 1834 en France et mort le 05 janvier 1910 en Suisse. Il est renommé par ses travaux sur l’équilibre général etsur son concept d’utilité marginale.
Carl Menger : né le 23 Février 1840 à Pologne et mort le 26 Février 1921 à Vienne. Son idée remarquable est celui du concept d’utilité marginale. William Stanley Jevons : né le 01 Septembre 1835 à Liverpool et mort le 13 août 1882 à Bexhill-on-Sea. Il est le cofondateur de la théorie néoclassique avec Carl Menger et Léon Walras.
La pensée marginaliste
Les néoclassiques sont des libérales, ils sont par conséquent contre les tendances socialistes et prônent pour la libéralisation du marché. Le point qui le différencie des classiques s’opère au niveau de l’analyse de la valeur. En effet, selon les classiques, la valeur d’un bien provient de la quantité de travail nécessaire à sa fabrication mais selon les marginalistes elle provient de l’utilité que le bien en question génère.
Selon Pascal COMBEMALE et Albert COHEN, la théorienéoclassique est dominante depuis la fin du XIXème siècle. Ces deux auteurs pensent qu’elle tire ces origines de la loi de Jean Baptiste Say qui annonce : « l’offre crée sa propre demande ». Ce qui signifie que lorsque les entreprises produisent et vendent une certaine quantité de biens sur le marché, ils distribuent ensuite l’équivalent sous forme de revenu qui se transformera en demande.
La loi de Say stipule alors que « la monnaie est un voile » et que les produits s’échangent contre des produits. Comme l’offre est égale à la demande, tous les revenus se transforment tous en dépense.
COHEN et COMBEMALE pensent également que selon les néoclassiques, la concurrence pure et parfaite et la mode de régulation du marchégarantissent le plein emploi :
• si le prix augmente, d’autres entreprises voudront entrer dans le secteur et l’accroissement de l’offre rétablira l’équilibre enfaisant baisser le prix.
• si les salaires augmentent, l’entreprise changera ses besoins en main d’œuvre par des capitaux, l’augmentation des chômeurs rétablira l’équilibre en faisant baisser les salaires….
La croissance néoclassique
La croissance est considérée comme l’accroissement de la production. Ainsi pour faire croitre un pays, l’analyse devrait se porter sur l’origine de l’augmentation de la production. Pascal COMBEMALE et Albert COHEN s’inspirent des travaux de différents auteurs pour interpréter la croissance néoclassique. Parmi ces auteurs, il y a M. Denison, MM. Carré, Dubois et Malinvaud. Ils sont tous partis d’une idée de base selon laquelle il existe une
relation entre la production et les facteurs de production ou plus précisément entre laproduction et les quantités de facteurs de production.
Keynes et les théories keynésiennes
Biographie de Keynes
John Maynard Keynes est le fondateur de la théorie keynésienne, de l’analyse macroéconomique. Il est né le 05 juin 1883 à Cambridge et mort le 21 avril 1946 à Firle. Il est de nationalité britannique. Il est diplômé de Eton Collège et de King’s collège à Cambridge. Keynes est renommé pour le keynésianisme, la macroéconomie, l’effet multiplicateur et la théorie de la préférence pour la liquidité.
Principaux ouvrages de John Maynard Keynes:
1930 : « Traité de la monnaie »
1936 : « Théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie ».
Quelques points de la théorie keynésienne
La théorie de Keynes se développe pendant une période où le capitalisme libéral a atteint une limite et a abouti à une crise majeure,c’est la grande dépression des années 1930.
Les économies nationales se caractérisent par la récession, la faillite, le chômage massif ; c’est l’époque des politiques de relance mises en œuvre et financées par l’État.
• Une théorie macroéconomique dans un cadre national et à court terme :
L’analyse keynésienne concerne des données globales (emploi global, demande et offre globale, investissement global, etc.) et les relations qui existent entre elles, elle concerne un large domaine de l’économie, il s’agit de macro-économie. Keynes considère l’économie comme un système dans lequel circulent des flux. Il raisonne dans un cadre national, il s’intéresse aux équilibres entre des flux de biens,de revenus et de dépenses. Il raisonne à court terme parce que : « A long terme nous serons tous morts ».
Épargne égale investissement
Keynes considère l’épargne comme la part de revenus non consommée. Pour que le système puisse alors s’équilibrer cette épargne doit être investie, c’est à dire essentiellement prêtée contre intérêt ou cédée contre des droits de propriété (actions). Pour des raisons diverses, la « propension à épargner » est variable mais en plus, si pour les économistes libéraux l’épargne était naturellement destinée à être investie, ce n’est pas le cas pour Keynes ; il existe une part de monnaie épargnée qui n’est pas investie, elle est fonction de « la préférence à la liquidité ». Cette préférence est motivée par diverses raisons qui peuvent concerner aussi bien la spéculation, que l’inquiétude devant un proche avenir économiqueincertain.
Intervention de l’Etat
Keynes prône pour l’intervention de l’Etat dans l’économie pour remédier à la défaillance du marché. C’est à l’État de relancer l’économie si la croissance faiblit ou disparaît. Comment ? Pas comme les libéraux en relançant l’offre, mais en relançant la demande. L’État doit la favoriser de diverses manières : d’abord par des mesures sociales, le revenu joue chez Keynes un rôle régulateur et un minimum de redistribution sociale permet d’entretenir une consommation des ménages les plus défavorisés, ensuite par de faibles taux d’intérêts, ou bien par un investissement de l’État : augmenter la dépense publique. A court terme, ces différentes interventions sont aptes à relancer l’économie et àpermettre un retour vers la croissance et leplein emploi.
La croissance déséquilibrée de Keynes
L’expansion du keynésianisme se trouve en plein milieu de la crise de surproduction. C’est pourquoi la relance de la demande joue un rôle fondamental dans la croissance keynésienne selon Pascal COMBEMALE et Albert COHEN. Or cette théorie se limite au court terme. En effet Keynes n’a pas conçu de modèle de croissance économique à long terme. Ce sont les postkeynésiens, notamment Roy Forbes Harrod et EvseyDomar, qui a étendu la théorie générale de Keynes sur le long terme.
Dans l’ouvrage : « Croissance et crises », COHEN etCOMBEMALE explique plus la croissance déséquilibrée que la croissance proprement dite. Ces deux auteurs affirment que selon Keynes, le système capitaliste conduit à cette croissance déséquilibrée. Avec la libéralisation du marché et le non intervention de l’Etat dans l’économie, ce déséquilibre est inévitable.
Les deux auteurs du livre : « croissance et crises » ont utilisé les travaux de Harrod et de Domar pour analyser cette croissance déséquilibrée.
En général, le modèle de Harrod et de Domar est le premier modèle économique formalisé de la croissance. Tous deux, ils considèrent que la croissance est instable ou plus précisément déséquilibrée. Ils considèrent aussi que les investissements sont à la fois une composante de l’offre et de la demande. Quand les entreprises achètent des moyens de production, la capacité à produire tend à augmenteret l’offre également. Or cette achat se fait auprès des autres entreprises et donc celle-ci constitue une demande. Selon COHEN et COMBEMALE, la théorie de Keynes stipule que si l’accroissement de l’offre correspond à l’accroissement de la demande, la croissance sera équilibrée. Mais dans le cas contraire, ce qui formalise plus la réalité, deux situations peuvent se présenter. Premièrement, si l’offre est supérieure à la demande, l’économie se retrouve ensurproduction : le plein emploi ne sera pas atteint et la déflation risque de prendre place. Or si la demande excède l’offre, l’économie subit des tensions inflationnistes. Albert COHEN et Pascal COMBEMALE utilise cette explication pour analyser la croissance déséquilibrée a court terme de Keynes. Pour le long terme, ces deux auteurs ont introduit une nouvelle notion autre que l’offre et la demande, l’augmentation de la population. COHEN et COMBEMALE affirment que selon les Keynésiens, l’égalité entre l’offre, la demande et l’accroissement de la population traduit la croissance équilibrée qu’ils qualifient d’ « âge d’or ». Or, toujours selon eux, la réalité économique se traduit plus par l’inégalité et c’est ce qui constitue la croissancedéséquilibré.
LES THEORIES DE LA CRISE
Dans ce chapitre, nous allons voir les théories de la crise selon l’ouvrage, selon les libérales, selon les keynésiens, selon Schumpeter et selon les marxistes.
Selon l’ouvrage
Selon Pascal COMBEMALE et Albert COHEN, la crise peut être interprétée comme une tendance à la suraccumulation. Ce dernier persiste lorsque la masse des profits global bien que continuant à augmenter n’assure plus un certaintaux de rentabilité du capital additionnel. La suraccumulation du capital conduit alors dans une situation moins bonne qu’auparavant.
En d’autre terme, la surabondance du capital à comme équivalence une crise de surproduction de marchandise. En effet, du fait que le taux de rentabilité baisse, les entrepreneurs sont contraints de réduire leurs productions. Par conséquent on peut assister à une sous-utilisation de facteurs de production comme la réduction des effectifs des employés qui amène à une situation de baisse des salaires et à une destruction des investissements. De même le sousemploi des hommes, du capital technique et financier qui en résulte peut provoquer une chute de la demande globale plus rapide que l’offre globale, donc il y a une crise de surproduction. Bref, on assiste à une réduction de programme d’investissement à une chute de production industrielle. Les taux de profits vont alors baissés de plus. Pour COHEN et COMBEMALE, pour réduire ce problème ; c’est nécessaire de rétablir le taux de rentabilité. Il faut donc restaurer la condition d’une nouvelle phase d’accumulation pour que la crise ne se dure pas.
Selon les libérales
Tout d’abord, le libéralisme économique affirme quel’économie du marché constitue la meilleure manière d’assurer la croissance économique et d’améliorer le niveau de vie de la population d’une société donnée et cela concerne toutes les couches de la population même les plus démunis. Il s’agit d’un système basé sur la propriété privée et dans lequel les décisions de production se font par l’initiative décentralisé des agents économiques, principalement par les firmes, dans le but d’obtenir de profit, sous la guidance du système des prix et dans un contexte de concurrence. L’obtention du profit récompense le fait que l’initiative privé a correctement anticipé les besoins sociaux, tels qu’ils s’incarnent dans une demande sur le marché. Donc ce système s’appuie pour fonctionner sur un levier comportemental puissant, la recherche de l’intérêt personnel. Le marché pour ce courant joue le rôle d’autorégulation c’est-à-dire que c’est le marché qui corrige tout déséquilibre qu’on peut rencontrer sur le lieu où s’échange l’offre et la demande par l’intermédiaire d’une hypothèse dont le prix est flexible. C’est ainsi que tous profits ou perte issues des bonnes ou mauvaises anticipations sont soutenus personnellement. Alors ce système n’a pas besoin d’autres facteurs extérieurs pour corriger tout déséquilibre puisque le marché peut s’équilibrer lui-même. Le courant libéral interprète alors la crise comme étant issue d’un facteur extérieur qui perturbe le marché provoquant des déséquilibres économiques, comme par exemple l’intervention de l’Etat.
Prenons le cas du marché de travail, la rencontre de l’offre et la demande du travail détermine le prix d’équilibre. Pour eux le chômage est volontaire en raison que lestravailleurs eux même ne veulent pas travailler quel que soit l’ajustement des salaires. Mais si l’Etat intervienne en fixant le salaire au-dessus du salaire d’équilibre alors toute entreprise qui dont son but est de maximiser la gestion de production à travers la gestion de personnel sont contraint de ne pas apte à répondre certain offre de travail. Des nombreux travailleurs ne vont pas alors trouver du travail alors il y a une crise au niveau de l’emploi : le chômage qui est due au déséquilibre entre l’offre et la demande du travail provoqué par l’intervention de l’Etatempêchant le système d’autorégulation de s’ajuster pour avoir l’équilibre.
D’autre part sur le marché de la monnaie ; les libéraux considèrent la monnaie comme étant un facilitateur et ne joue qu’un rôle dans les échanges. Elle permet de faciliter les transactions et réduit son cout. Pour eux, l’offre de monnaie est constante et exogène. Il est déterminé par les banques centrales et la demande de monnaie est fonction croissante du prix et leur rencontre détermine le prix d’équilibre. Cependant si le pouvoir public décide de faire une politique monétaire en augmentant la masse monétaire alors l’offre de monnaie va augmenter et le nouveau prix d’équilibre va se trouver au-dessus du précédent. Pour le courant libéral, cette décision publique visant à augmenter la masse monétaire entraine une inflation donc provoquant une crise inflationniste.
Ainsi, tout acteur et facteur externe qui interviennent sur le marché perturbe la régulation automatique du marché et provoque des déséquilibres qui vont engendrer des crises. Lorsqu’on ne laisse pas le marché à agir tout seul, l’équilibre automatique n’est plus atteint alors des crises vont y persister.
Selon les Keynésiens
La théorie économique de John Maynard Keynes est une théorie macroéconomique prenant en compte l’activité et le raisonnement de groupes d’agents économiques. Le keynésianisme prend en compte l’emploi (le chômage) et l’influence de la monnaie dans l’économie. Pour Keynes la situation normale dans une économie comprend un certain niveau de chômage et le prix ne s’ajustent pas automatiquement à la demande : si la production dépasse la demande, cette situation diminue l’emploi et le chômage augmente.
Contrairement à la théorie précédant, le prix peuvent être rigide au lieu de s’adapter automatiquement. Pour Keynes, l’économie réelle et monétaire coïncident. L’Etat peut et doit intervenir dans l’économie pour la stimuler par des politiques budgétaire (le déficit dû aux dépense public stimule l’activité) et monétaire (cout et disponibilités du crédit). Il peut faire par exemple, en dépensant de l’argent emprunté pour relancer l’économie, ou à la fois par des dépenses budgétaires et des baisses d’impôt. Pour relancer la demande, il faut aider à la fois la consommation (en augmentant les revenus) et l’investissement (en baissant les taux d’intérêt pour rendre l’investissement dans une entreprise plus rentable que le placement financier en obligation ou à la caisse d’épargne).
Pour ce courant de pensé, le marché est défaillante et l’autorégulation du système économique est critiquable. La crise est donc pour Keynes due à la défaillance de marché et à un faible interventionnisme public. Suivant Keynes,en laissant ce système économique suivre leur principe du laisser-faire il est fort possible que s’est soumet par des situations de sous- emploi durable après sous-utilisation des facteurs notamment les facteurs travailles.
L’ajustement sur le marché de travail n’est pas opératoire même si les salaires réels sont flexibles puisque le niveau de l’offre de travail n’est pas capable de peser sur les niveaux de l’emploi.
Aussi, le chômage résulte d’une insuffisance de la demande adressé aux entreprises.
Le marché de travail est une situation caractérisé par l’existence des chômages involontaire.
Keynes rejet alors le principe d’autorégulation de marché en raison que ce dernier est défaillante et a besoin d’un autre agent extérieur pour le soutenir et d’équilibrer tout déséquilibre. La crise au niveau de l’emploi, le chômage s’interprète donc pour Keynes une issue due à l’insuffisance de la demande effective et au faible support public c’est-à-dire son intervention pour soutenir l’économie.
Selon Schumpeter
Selon Schumpeter, l’économie est cyclique avec des phases de récession et d’essor.
Ces phases impliquent une création destructrice ; en agissant correctement, les éléments dépassés de l’économie meurent (la récession) mais grâce aux « nouveaux » entrepreneurs ; ils sont remplacés et l’économie redémarre (essor). Il interprète le fait que les crises économiques et les dépressions constituaient une part essentielle du processus de développement économique.
A l’inverse de Keynes, il n’a donc pas préconisé une politique visant à éviter les crises économiques ou à y remédier. Au contraire, il était même convaincu qu’elles avaient une fonction positive : la destruction créatrice, sans laquelle le développement économique et l’accroissement de la prospérité ne seraient pas possible. Les Schumpetériens actuels voient donc la crise qui nous frappe une chance. Ils espèrent que la destruction déclencha une vague de créativité, d’innovation dont les pionniers seront des entrepreneurs visionnaires et dynamiques, comme Schumpeter les avaient définis. Il interprète donc la crise comme étant une phase qui favorise le passage d’une économie traditionnel vers une économie modernisé.
D’une part, toute entreprise constituant des facteurs de production inadaptée et tout secteur archaïque qui ne peuvent pas supporter les chocs engendrés par les crises vont se mettre en puéril ; l’économie va connaitre alors un période de récession. D’autre part, c’est une occasion pour des nouveaux entrepreneurs plus dynamique d’investir dans des technologies plus adaptables à l’évolution de l’économie mondiale, donc de promouvoir un secteur moderne plus efficace. L’économie va alors connaitre une phase de développement ou une phase de croissance.
Bref, pour pouvoir sortir de la crise, il faut donc avantager les nouveaux secteurs au détriment de l’ancien. Les Schumpetériens interprètent la crise comme une phase engendrant la récession de l’économie mais qui incite le redémarrage ou l’essor par l’exploitant économique. Pour eux la crise est nécessaire pour améliorer le niveau de l’économie.
Table des matières
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES
INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DE LA CROISSANCE ET CRISE
CHAPITRE 1 : THEORIE DE LA CROISSANCE
CHAPITRE 2 : THEORIE DE LA CROISSANCE SELON LA LIVRE CROISSANCE ET CRISE
CHAPITRE 3 : THEORIE DE LA CRISE
PARTIE II : APPROCHE EMPIRIQUE DE LA CROISSANCE ET DE LA CRISE
CHAPITRE 1 : PREMIERE MOITIE DE XXEME SIECLE
CHAPITRE 2 : ANALYSE CONTEMPORAINE
CONCLUSION