CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR L’ARTISANAT DANS LE MONDE ET À MADAGASCAR
LE TRAVAIL DU BOIS
Autrefois, les fabriques de meubles étaient généralement situées en Europe et en Amérique du Nord. Depuis la hausse des coûts salariaux dans les pays industriels, la production de meubles, qui nécessite une main d’œuvre importante s’effectue de plus en plus dans les pays en développement.
La plupart des usines de meubles sont de petites entreprises. Aux Etats-Unis, par exemple, environ 86% des fabriques de meubles en bois comptent moins de 50 employés (Environmental Protection Agency EPA, 1995) ; ce pourcentage est représentatif de la situation à l’échelle internationale. L’industrie du travail du bois fabrique des meubles et des articles d’ameublement pour la maison, le bureau, les magasins, les édifices publics et les restaurants. Les meubles de maison concernent essentiellement les lits, tables, chaises, bibliothèques, meubles de télévision et de radio. Les meubles de bureau comprennent les classeurs, chaises, bureaux, articles d’ameublement et cloisons comme les installations de bar, comptoirs, armoires et rayons.
Les procédés de travail du bois
L’industrie du travail du bois produit des meubles et divers matériaux de construction, depuis les planches en contreplaqué jusqu’aux bordeaux. La figure 1 présente une énumération dans l’ordre logique des différentes étapes de la fabrication de meubles en bois qui englobe la quasi-totalité des procédés habituels :
• Séchage
• Façonnage
Le bois est scié ou découpé en fonction de la forme définitive recherchée.
Dans les pays en développement, compte tenu du coût des outils on utilise plus fréquemment, une raboteuse, une moulurière ou une ponceuse, qu’une scie à refendre, un tour ou une défonceuse (figures 2 et 3).
Les types de maladies et de lésions
Les lésions
Les scieries et les autres usines ou ateliers de transformation du bois sont des milieux de travail extrêmement dangereux en raison de la nature du processus qui implique le déplacement et le débitage de grosses pièces de bois très lourdes à des vitesses relativement élevées. Même si de bonnes mesures de prévention technique ont été prises, il est impératif d’observer rigoureusement les règles et les consignes de sécurité. Un certain nombre de facteurs d’ordre général peuvent contribuer aux risques d’accidents : un entretien insuffisant peut accroître les risques de glissades, de trébuchements et de chutes ; la poussière de bois peut déclencher un incendie ou une explosion ; le bruit intense peut rendre la communication entre les travailleurs difficile et empêcher d’entendre les avertissements sonores. Enfin, dans la plupart des grandes scieries, le travail est organisé en équipes et les horaires de travail, ainsi que les changements de poste, sont des facteurs supplémentaires de risques d’accidents.
Parmi les causes fréquentes d’accidents ou de lésions graves ou mortels, il faut signaler les collisions et plates-formes, les opérations d’entretien sur des machines que l’on a oublié de mettre hors tension ou de verrouiller, ou les manœuvres faites pour libérer des pièces bloquées, les rebonds de scies, de déligneuses et de raboteuses ainsi que les noyades dans les bassins ou les voies d’eau où sont entreposées les grumes. Les travailleurs novices courent davantage de risques que les autres.
Les risques de lésions non mortelles sont élevés. Les particules ou petits morceaux de bois ou débris éjectés des machines peuvent blesser l’œil. Le contact du bois avec la peau non protégée est à l’origine d’échardes, de coupures et de lésions punctiformes. Les efforts fournis pour pousser, tirer ou soulever des objets lourds pendant le tri, le classement et d’autres opérations peuvent entrainer des foulures, des entroses ou d’autres traumatismes musculo-squelettiques.
Les maladies bénignes
Les travailleurs des scieries et usines de transformation du bois sont exposés à divers risques de troubles respiratoires dus notamment à l’inhalation de poussières de bois, de composants volatils du bois, de moisissures ou de bactéries aériennes et de formaldéhyde. Les problèmes respiratoires chez les travailleurs des scieries, des usines de contreplaqué et des fabriques de panneaux de fibres ou de grandes particules orientées ont fait l’objet de diverses études. Celle concernant les scieries sont généralement axées sur les problèmes engendrés par les poussières de bois, les autres s’intéressent plutôt à l’exposition au formaldéhyde.
L’exposition professionnelle aux poussières de boisest liée à toute une série d’effets sur les voies respiratoires supérieures etinférieures. En raison de la taille des particules produites par les opérations de transformation du bois, le nez est particulièrement exposé. Divers effets rhino-sinusaux ont été signalés : rhinite, sinusite, obstruction nasale, hypersécrétion nasale et déficiences de l’épuration mucociliaire.
Au niveau des voies respiratoires inférieures, l’asthme, la bronchite chronique et l’obstruction chronique de l’écoulement de l’air sont également associés à l’exposition aux poussières de bois. Ces affectionsdes voies respiratoires supérieures et inférieures s’observent tant avec les bois résineux qu’avec les bois feuillus, originaires aussi bien des régions tempérées que tropicales. On a notamment rattaché des cas d’asthme professionnel à l’exposition à la poussière d’érable africain, de zébra africain, de frêne, de séquoia de Californie, de cèdre du Liban, de noyer d’Amérique centrale, de thuya occidental, d’ébène, d’iroko, d’acajou, de chêne, de ramin et de cèdre de l’Ouest et de plusieurs autres essences forestières.
Le bois est principalement constitué de cellulose, de polyoses et de lignine, mais il contient également des composés organiques biologiquement actifs tels que des monoterpènes, des tropolones, des acides résiniques(diterpènes), des acides gras, des phénols, des tannins, des flavinoïdes, des quinones, des lignanes et des stilbènes.
L’observation ayant montré que les effets sur la santé varient parfois selon les espèces, on pense qu’ils sont peut-être liés à des substances chimiques naturelles appelées produits d’extraction qui diffèrent d’une essence à l’autre.
Un lien direct a été établi entre certains de ces produits et des problèmes de santé dus à l’exposition au bois. Par exemple, l’acide plicatique, qui se trouve à l’état naturel dans le cèdre de l’Ouest et dans le thuya occidental, est responsable de l’asthme et d’autres effets allergiques chez l’êtrehumain. Si les produits d’extraction à poids moléculaire élevé tombent avec la poussière pendant le travail du bois, d’autres, plus légers, comme les monoterpènes, se volatilisent facilement pendant le passage au séchoir, le sciage et l’éboutage.
Les moisissures qui se développent sur le bois sontà l’origine d’un autre type d’exposition à un élément naturel du bois susceptible d’avoir des effets nocifs sur la santé. Ce risque semble être courant dans les régions où le climat est suffisamment humide et chaud pour favoriser la croissance des moisissures. Des cas d’alvéolite allergique, également appelée pneumopathie par hypersensibilité, ont en outre été observés chez des travailleurs de scierie en Scandinavie, au Royaume-Uni et en Amérique du Nord (Halpin et coll. 1994). Un effet beaucoup plus courant, quoique moins grave, de l’exposition aux moisissures est la fièvre par inhalation, appelée également syndrome toxique dû aux poussières organiques, qui se manifeste par des accès de fièvre aiguë, des malaises, des douleurs musculaires et de la toux.
En Suède, il fut un temps où la fréquence de la fièvre par inhalation chez les ébouteurs oscillait entre 5% et 20%, mais cette proportion est probablement beaucoup plus faible actuellement, grâce à l’introduction demesures préventives.
Certains problèmes respiratoires sont également possibles suite à l’exposition à des substances chimiques utilisées comme adhésifs dans l’industrie du bois. Le formaldéhyde est un irritant qui peut causer une inflammation du nez et de la gorge.
Des effets aigus sur la fonction respiratoire ont été observés et l’on soupçonne l’existence d’effets chroniques. Des cas d’asthme et de bronchite chronique associés à ces substances ont d’ailleurs été signalés.
Les effets irritants ou allergiques dus à l’exposition aux poussières de bois, au formaldéhyde et à d’autres substances ne se limitent pas uniquement au système respiratoire. Ainsi, les études qui signalent des symptômes dans la sphère nasale indiquent aussi généralement une fréquence accrue de cas d’irritation oculaire. On a établi un lien entre la dermatite et la poussière de plus de 100 essences forestières, y compris de certains feuillus, résineux et arbres tropicaux courants. Le formaldéhyde est également un irritant cutané et peut causer unedermatite de contact allergique. En outre, un certain nombre de fongicides utilisés pour empêcher la coloration de l’aubier sur les bois résineux provoquent des irritations oculaires ou cutanées.
Les travailleurs des scieries et d’autres usines de transformation du bois courent des risques élevés de perte auditive due au bruit. Ainsi, une étude conduite dans une scierie américaine a montré que 72,5% des travailleurs présentaient des troubles de l’ouïe pour une ou plusieurs des fréquences contrôlées par les tests audiométriques (Tharr, 1991). Les travailleurs qui se trouvent à proximité des scies et autres machines de transformation du bois sont généralement exposés à des niveaux sonores élevés.
Le cancer
Le travail dans les industries du bois peut entrainer l’exposition à des cancérogènes connus ou présumés. La poussière du bois, source d’exposition la plus fréquente dans ce type d’activité a été classée parmi les agents cancérogènes pour les humains (d’après le CIRC : Centre International de Recherche sur le Cancer). Des risques proportionnellement très élevés de cancer rhino-sinusal et plus particulièrement, d’adénocarcinome du nez et des sinus ont été observés chez les travailleurs exposés à de grandes quantités de poussières de bois de feuillus tels que lebouleau, le chêne et l’acajou, dans l’industrie du meuble.
LE TRAVAIL DES FIBRES ET DES TEXTILES
Les artisans contemporains qui utilisent les fibres ou les textiles ont de nombreux procédés à leur disposition tels que le tissage, la couture, la fabrication de papier ou le travail du cuir. Ils travaillent à la main ou à la machine (figure 4) et font appel à de multiples méthodes pour transformer les fibres ou les étoffes : le cardage, le filage, la teinture, l’apprêt ou le blanchiment, mais aussi la peinture, la sérigraphie, le traitement avec des produits photochimiques, le brûlage pour n’en citer que quelques uns.
Aucune matière n’est sans intérêt pour les artisans parmi les nombreuses fibres animales, végétales ou synthétiques. Vieux chiffons, os, cornes, plumes, bois, plastique ou verre comptent parmi les nombreux matériaux concernés par le travail des fibres.
Les poussières végétales
Les travailleurs exposés aux poussières de coton, de sisal ou de jute bruts, oud’autres fibres végétales, peuvent contracter diverses affections pulmonaires chroniques telles que la byssinose, qui se manifeste d’abord par une oppression thoracique et des difficultés respiratoires et peut, après plusieurs années, devenir invalidante.
Les poussières animales
Les produits d’origine animale (laine, poils, peaux, plumes, etc) que les artisans utilisent peuvent avoir été contaminés par des bactéries, des moisissures, des poux ou des acariens, susceptibles d’occasionner des affections telles que la fièvre Q, la gale, des troubles respiratoires, l’urticaire, etc…, si ces produits ne sont pas traités ou fumigés avant emploi.
Les matières synthétiques
Les effets des poussières de polyesters, de nylon, d’acrylique, et d’acétate sont mal connus. Certaines fibres plastiques peuvent dégager des gaz, des composants ou des résidus qui subsistent dans le tissu après traitement ; c’est le cas du formaldéhyde libéré par les polyesters ou les tissus infroissables.
Les effets physiques liés au travail des fibres et des textiles
Les matières utilisées peuvent infliger des blessures aux utilisateurs en raison de leurs caractéristiques physiques. Les matières rêches, piquantes ou abrasives peuvent provoquer des coupures ou des écorchures. En lésant la peau, les fibres de verre, les herbes dures ou le rotin causent, dans certains cas, des infections ou des éruptions cutanées.
Le travail des fibres ou des tissus se fait le plus souvent assis pendant de longues durées et requiert des mouvements répétés des bras, des poignets, des mains, et des doigts et souvent, de tout le corps, ce qui peut provoquer des douleurs, parfois des lésions. Par exemple, les tisserands peuvent être atteints de lombalgie, du syndrome du canal carpien ou encore de scoliose à force de travailler accroupis. Ils peuvent aussi souffrir des mains et des doigts (œdèmes des articulations, arthrite, névralgie) parce qu’ils refont inlassablement les mêmes gestes pour passer et nouer les fils, ainsi que de fatigue oculaire en raison d’un mauvais éclairage. La couture présente aussi le danger des piqûres d’aiguilles.
LA SCULPTURE, LA CÉRAMIQUE ET LA JOAILLERIE
La sculpture
Les procédés de la sculpture
Dans l’antiquité, la sculpture se limitait à la taille et à la gravure de la pierre, du bois, de l’os et d’autres matières. Plus tard, cet art inventa et perfectionna les techniques de modelage de l’argile et du plâtre, ainsi que les techniques de coulage et de sondage des métaux et du verre. Au cours du XX e siècle, de nouveaux matériaux et techniques, fort divers, ont fait leur apparition en sculpture, tels que les mousses de plastique, le papier, les objets de récupération et plusieurs sources d’énergie comme la lumière et l’énergie cinétique.
Les facteurs de risque
L’inhalation prolongée de grandes quantités de poussières contenant de la silice libre cristalline, qui se dégage de surfacesfraichement taillées, peut provoquer la silicose. Les matériels électriques et pneumatiques peuvent produire dans l’air une forte concentration de poussières plus fines que celles générées par les outils manuels.
Le plâtre est un irritant pour la peau et les muqueuses. L’inhalation de fibres d’amiante, même en petites quantités, comporte un risque de cancer de l’appareil respiratoire susceptible d’affecter le larynx, la trachée, le bronches, les poumons ou laplèvre.
La céramique
Les procédés de la céramique
Vaisselle de table, sculptures, carreaux décoratifs, poupées et autres pièces en céramique ou en poterie sont exécutés dans des boutiques et des ateliers, grands ou petits, ainsi qu’au domicile de particuliers. On distingue en général, deux techniques, la céramique et la poterie, bien que la terminologie puisse varier d’un pays à l’autre.
Les facteurs de risque
L’exposition aux matières constitutives de l’argile et des glaçures intervient lors des opérations de délayage, de ponçage et d’application par pulvérisation, ainsi que lors du meulage, de l’ébarbage des saillies de glaçure à la base des poteries ou du grattage des plaques du four.
Le nettoyage des plaques du four expose les travailleurs au silex, au Kaolin et à d’autres substances. Les poussières de silice produites sont les plus dangereuses lorsqu’elles sont sous forme de cristobalite, c’est-à-dire au moment où les déchets de nettoyage ou du biscuit sont passés au feu. Les principaux risques sont la silicose et les autres pneumoconioses causées par l’inhalation de poussières minérales.
La joaillerie
Les procédés de la joaillerie
Le travail de joaillerie s’effectue sur des matériaux très divers, tels que les pierres précieuses, les pierres fines, les pierres synthétiques, les coquillages, les coraux, les perles, les métaux précieux, les émaux métalliques et d’autres matières nouvelles comme les résines époxydiques et les polymères de vinyle.
Il consiste à fabriquer des bagues, des boucles d’oreilles, des colliers, des pendentifs et d’autres bijoux. Il existe des ateliers de joaillerie de toutes tailles et divers procédés de fabrication. De ce fait, les risques pour la santé varient selon les ateliers.
Les facteurs de risque
L’exposition aux fumées métalliques, aux fumées de cire ou aux poussières des pierres constitue un risque de maladies des voies respiratoires. Le travail des bijoux (diamant, rubis, grenat, jade, jaspe… etc)s’accompagne de risques d’éraflures, de lésions cutanées ou oculaires et d’inhalation depoussières, lesquelles peuvent, par exemple, causer la silicose (pierres quartzeuses).
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR L’ARTISANAT DANS LE MONDE ET À MADAGASCAR
1. LE TRAVAIL DU BOIS
1.1. Les procédés de travail du bois
1.2. Les types de maladies et de lésions
1.2.1. Le sciage, risques et prévention
1.2.2. Les types de maladies et de lésions
2. LE TRAVAIL DES FIBRES ET DES TEXTILES
2.1. Le traitement des fibres et des textiles
2.2. Les sources potentielles de risques pour la santé dans le travail des fibres
2.2.1. Les produits chimiques
2.2.2. Les poussières végétales
2.2.3. Les poussières animales
2.2.4. Les matières synthétiques
2.2.5. Les effets physiques liés au travail des fibres et des textiles
3. LA SCULPTURE, LA CÉRAMIQUE ET LA JOAILLERIE
3.1. La sculpture
3.1.1. Les procédés de la sculpture
3.1.2. Les facteurs de risque
3.2. La céramique
3.2.1. Les procédés de la céramique
3.2.2. Les facteurs de risque
3.3. La joaillerie
3.3.1. Les procédés de la joaillerie
3.3.2. Les facteurs de risque
3.4. Les risques des métiers des artisans
4. LA PRISE EN CHARGE DU RISQUE SOCIAL ET DE LA SANTÉ DANS LE MONDE
4.1. Dans les pays développés
4.2. Dans les pays en développement notamment en Afrique
DEUXIEME PARTIE : ENQUÊTE SUR LA SANTÉ AU TRAVAIL DES ARTISANS
1. CADRE D’ETUDE
1.1. Lieu d’étude
1.2. Quartiers de la capitale concernés
2. METHODOLOGIE
2.1. Type d’étude
2.2. Période d’étude
2.3. Durée d’étude
2.4. Population cible
2.5. Echantillonnage et taille de l’échantillon
2.6. Recueil des données
2.7. Saisie et traitement
2.8. Limite et éthique
2.9. Paramètres d’étude
3. RESULTATS
3.1. Les groupes de population de l’étude
3.2. La répartition de la population de l’étude
3.2.1. Tranche d’âge
3.2.2. Genre
3.2.3. Situation matrimoniale
3.2.4. Nombre d’enfants
3.2.5. Niveau d’étude et formation professionnelle
3.2.6. Résidence
3.3. La santé au travail des artisans
3.3.1. Facteurs de risque
3.3.2. Accidents de travail
3.3.3. Maladies
3.3.4. Protection sur le lieu de travail
3.3.5. Recours aux soins curatifs
3.3.6. Prise en charge des dépenses de santé
3.4. L’ancienneté dans le métier
3.5. Les types de production
3.6. Le revenu mensuel
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS
1. COMMENTAIRES
1.1. La population étudiée
1.1.1. Tranche d’âge et genre
1.1.2. Situation matrimoniale et nombre d’enfants
1.1.3. Niveau d’instruction et formation professionnelle
1.1.4. Domicile
1.2. Santé au travail des artisans
1.2.1. Les accidents du travail
1.2.2. Les principaux risques dans le sciage
1.2.2. Les maladies
1.2.3. La protection sur le lieu du travail
1.2.4. Le recours aux soins
1.2.5. Revenus et prise en charge de la santé
2. SUGGESTIONS
2.1. Renforcement des activités d’information des artisans et des employeurs sur les risques du métier et la nécessité des mesures de protection
2.2. Adoption de mesures de protection sur le lieu de travail
2.3. Mise en place d’un système de prise en chargede la santé et des dépenses de santé des artisans
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE