Généralités sur les  pliages de toiles

Généralités sur les  pliages de toiles

Aujourd’hui, à travers l’industrie en général, pour plier des tôles, les machines hydrauliques ont une faveur très élevé envers les plieuses mécaniques qui sont peuxutilisés.Cela s’explique aisément par le fait que les plieuses hydrauliques ont plusieurs avantages, tels que : • La vitesse variable lors du cycle de pliage. • La force appliquée lors du tonnage est plus uniforme et égale à tous points du cycle. • La facilité de les dotées de dispositif de protection efficace. • La facilité d’automatisation. Son succès est lié à la fabrication de divers produit en tôlerie.

LE PLIAGE

Le pliage est une opération de mise en forme permettant d’obtenir, à partir d’une pièce plane, une pièce développable de section généralement polygonale, par la réalisation d’un ou plusieurs dièdres adjacents présentant des arêtes arrondies, suivant un rayon « R » très petit par rapport à l’épaisseur « e ». C’est aussi un cintrage de très faible rayon égal à l’épaisseur « e » qui est obtenu par un effort de flexion localisé.

Types de pliage

L’opération de pliage est réalisée suivant deux étapes, la conformation puis le retrait de l’outil. La conformation est utilisée pour atteindre des déformations irréversibles en vue de donner à la pièce les spécificités attendues. Les outillages sont usinés dans des aciers à hautes propriétés mécaniques. Les éléments classiques des outillages de mise en forme par pliage sont : le poinçon, la matrice et le serreflan. Le poinçon est défini comme l’élément mobile du système, la matrice étant l’élément fixe sur lequel le serre-flan vient se conformer et le serre-flan est un élément de retenue. Suivant la géométrie des poinçons et matrices, plusieurs types de pliage sont distingués :  Fleurie 4 Pour le pliage en V, la variation de l’angle V du poinçon et de la matrice entraine la variation de l’angle de formage de la tôle. Figure 1: Pliage en V Le pliage en U comprend un serre-flan mobile qui bloque la matière sous le poinçon et évite les glissements de la tôle pendant la mise en forme entre les matrices. Figure 2 : Pliage en U Le pliage en L consiste à plier un flan en porte à faux à 90° maintenu entre la matrice et le serre-flan. Figure 3: Pliage en L

METHODE DE PLIAGE

Comme le but du pliage est de donner une mise en forme à la tôle, en partant d’une surface plane, pour obtenir un angle choisi ; plusieurs méthodes de pliage existent pour cela : • Le pliage en l’air La pièce est posée sur la matrice suivant deux appuis plan sur les quels agissent 2 forces parallèles de même sens pour contrer le force de pliage issu du poinçon. L’angle du poinçon utilisé est toujours inférieur à 90° et avec ce poinçon, on peut réaliser plusieurs plis. Le poinçon descend dans la matrice jusqu’à ce que la tôle soit dans le fond du vé ; en raison de la déformation élastique de la tôle, elle « revient en arrière » lorsque le contre vé remonte, il faut donc pousser plus loin afin d’anticiper le phénomène d’élasticité résiduelle issu du métal. • Le pliage en frappe Concernant le pliage en frappe, son principe est le même que celui du pliage en l’air à la différence du poinçon, d’angle égal à 90°, l’élasticité résiduelle est annulée par la pénétration du poinçon dans la zone de la pièce qui a tendance à prendre, au début de l’opération, un rayon naturel comme en pliage en l’air. Pour cela, il demande à la machine une force de pliage importante parce que l’effort nécessaire est 2 à 5 fois supérieur à l’effort de pliage en l’air et cette méthode de pliage s’adresse aux tôles d’épaisseur 2mm au minimum. • Le pliage à sommier En pliage à sommier, la tôle est encastrée par serrage contre la partie fixe et le pliage se fait par la remontée manuelle du sabot. Ici, le serrage se fait par deux forces opposées et le pliage n’est possible que si une troisièmeforce est opposée aux deux autres.

Calcul du développé de la tôle par la méthode de la fibre moyenne

Lors du pliage, la tôle subit une pression qui change l’orientation des fibres vue que les fibres intérieures sont comprimées et les fibres extérieures subissent un étirement. C’est entre les deux zones que se trouve la fibre neutre qui ne subi aucun allongement ni raccourcissement. C’est la base du calcul de la longueur développée qui consiste à calculer les longueurs des parties droites et d’y ajouter les longueurs développées des carrés calculées sur la fibre moyenne.  

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