La numération formule sanguine

La numération formule sanguine

Examens complémentaires

Biologie

La numération formule sanguine est un examen important dans la surveillance des enfants plus précisément des nourrissons présentant un TCE surtout si l’imagerie n’est pas disponible. Chez eux l’anémie constitue le maître symptôme en cas d’HED à cause de leur volume sanguin limité [1]. Nous l’avons retrouvée chez 37,1% de nos patients. L’exploration de la coagulation a mis en évidence chez 2 patients soit 5,71% un TP inférieur à 50%. Dans la plupart des séries les auteurs ne font pas référence aux anomalies biologiques. 6.2. Résultats de l’imagerie médicale Tous nos patients ont bénéficié d’une TDM cérébrale avec ou sans radiographie standard du crâne. L’HED était présent chez tous les patients. 6.2.1. Radiographie standard du crâne La radiographie standard du crâne était effectuée chez 12 patients soit 34,28% des cas. Elle a montré des traits de fractures chez tous ces patients. Depuis l’avènement du scanner, la radiographie standard n’est plus indiquée en première intention. En général, une fracture est retrouvée chez 85,7% de nos patients et une fracture avec embarrure chez 16,66% d’entre eux (sur la radiographie standard et TDM). Certains auteurs ont retrouvé des taux similaires à nos résultats. Nous pouvons en citer KALKAN [40], PATERNITI [58], 100 BENZAID [10], IGUN [36] et GAYE [29], qui ont obtenu respectivement 76%, 81%, 78,9%, 100% et 63,5%. 6.2.2. Examen tomodensitométrique  Localisation de l’HED Dans notre étude, la localisation de l’HED la plus fréquente est celle temporo-pariétale, suivie par la pariétale, puis frontale, fronto-pariétale, occipitale et dernièrement temporale et pariéto-occipitale avec respectivement un taux de 34,3 %, 22,85 %, 20 %, 11,42 %, 5,71%, et dernièrement 2,86%. – Pour BENZAID [10], la localisation était frontale, suivie par la pariétale puis temporo-pariétale avec respectivement 30%, 20% et 15%. – Pour PALOMEQUE [56], le siège le plus fréquent est temporo-pariétal avec 66%. – PILLAY [59], la répartition du siège de l’HED chez l’enfant se fait de la manière suivante : pariéto-occipital : 54,5% ; occipital : 25% ; frontal : 13,6% ; temporal : 6,8%. – HUDA [35], le siège est temporal et temporo-pariétal dans 33%, suivi par le frontal dans 31%. – REHMAN [64] : frontal : 31% ; temporo-pariétal : 23%. – DJIENTCHEU [24] : 23,7% des HED étaient de siège temporo-pariétal, puis frontal dans 15,8% et dans 13,2% c’était fronto-pariétal. – Pour GAYE [29] : dans 72,5% des cas la localisation était temporale, temporo-pariétale ou pariétale. Nous avons noté une prédominance des HED temporo-pariétaux et temporaux dans la plus part des séries. Cette prédilection s’explique par le fait que d’une part le crâne présente des zones de faiblesse dont l’écaille temporale et d’autre part il existe une zone décollable temporo-pariétale dite de GERARD MARCHAND où la dure mère n’est pas adhérente à l’os. Cette région constitue 101 aussi la zone de passage de l’artère méningée moyenne incriminée dans la plus part des HED.  Lésions crâniennes Une fracture est retrouvée chez 85,7% de nos patients et une fracture avec embarrure chez 16,66% d’entre eux. Certains auteurs ont retrouvé des taux similaires à nos résultats. Nous pouvons en citer KALKAN [40], PATERNITI [58], BENZAID [10], IGUN [36] et GAYE [29], qui ont obtenu respectivement 76%, 81%, 78,9%, 100% et 63,5%. L’association de fracture est plus rare chez l’enfant du fait de l’élasticité de la voûte de son crâne [79]. En effet, l’HED n’est pas lié à un phénomène d’accélération ou de décélération. C’est la conséquence d’un traumatisme contondant. Lorsque le coup est suffisamment violent, le crâne a tendance à se déformer et ce n’est que lorsque son élasticité est dépassée qu’il se fracture [67]. Il faut signaler que l’absence de fracture n’exclut pas la présence d’HED [79].  Lésions intracrâniennes associées Dans notre étude, la lésion intracrânienne la plus fréquente était la contusion (45,7%), puis à fréquence égale (11,42%), l’HSD aigue, l’HM, l’œdème cérébral, pneumocéphalie, hémosinus et l’engagement et dernièrement l’HIC (8,6%). L’effet de masse était présent dans 22,85% des cas. RIVAS [66], considère que les lésions associées intradurales sont présentes dans 50 % des cas. 102 Dans la série de GAYE [29], les lésions intracrâniennes associées étaient présentes dans 47,5% des cas. Pour BENZAID [10], les contusions, l’hémorragie méningée, l’œdème cérébral sont les plus fréquentes, alors que pour PILLAY [59], les hématomes sous-duraux représentent 9 % des cas. Pour KALKAN [40], PATERNITI [58], RIVAS [66], TUNCER [78], la lésion intracrânienne la plus fréquente reste la contusion hémorragique.

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