CAUSES POUSSANT LES JEUNES BENEFICIAIRES A S’INSTALLER DANS LE CENTRE PROJET « PROJER » EN MILIEU RURAL
Ce chapitre décrit de montrer les causes et les motivations des jeunes à s’installer dans la zone d’accueil par le biais de l’échantillonnage, selon les discussions que nous avons faites dans les sites du « PROJER ». Section I : Evaluation des causes La première rencontre avec les jeunes bénéficiaires, se localise dans le site d’Ambatobe, zone d’accueil pour les 3èmes et 4èmes promotion. Nous y avons trouvé plusieurs échantillons, plusieurs d’entre eux sont encore en cours de formation. Parmi les 60 jeunes installés dans la zone d’accueil, une quarantaine est composée de sexes différents, à savoir : 25 hommes et 15 femmes. Pour les premiers échantillons, leur âge varie entre 18 à 37 ans, et ils sont originaires des régions différentes : Antananarivo, Mahajanga, Fianarantsoa, etc. Après les enquêtes réalisées, les causes qui poussent les jeunes bénéficiaires à rejoindre dans le centre de formation agricole sont présentées de plusieurs façons : certains d’entre eux affirment être là à cause de l’absence et de la difficulté des recherches d’emploi en ville et profitent des annonces publicitaires parues dans les médias, pour le recrutement des jeunes formés et ainsi comptent pouvoir devenir des spécialistes dans domaine agricole. Aussi, le risque de prise de participation est très motivé, parce que l’opération est totalement gérée sous la responsabilité des Ministères des agricultures, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP),d’autant que les jeunes estiment leur avenir est assuré. Pour les autres, le talent d’agriculteur est déjà là car c’est un don naturel venant de Dieu et hérité des ancêtres. Mais à cause de l’insuffisance des moyens, ils ne parviennent pas à s’y mettre, donc ce lancement d’ouverture de la formation, est une opportunité à saisir pour participer directement à la sélection préalable au recrutement escompté. 24 Section II : motivations utilisées par le projet « PROJER »pour attirer les jeunes. Dès le début, après avoir été sélectionnés et recrutés, les jeunes sont pris en charge par le projet, grâce à l’assouplissement des moyens de déplacement tels les transports qui sont gratuits. En plus, les accès aux terres d’application sont libres et spacieux pour tous les stagiaires, parce que le centre attribue un terrain de 12 hectares par exploitant, sans exiger de critères. Pour l’installation, ils ont accès au crédit rural et, en guise d’’appui, ils sont dotés de matériels agricoles et d’équipements. (Tracteurs, kibota, motoculteur, etc.), étant donné que Car les objectifs du centre consistent à contribuer à l’éradication de la faim sur l’ensemble du pays, c’est-à-dire à lutter contre la pauvreté et, enfin, à promouvoir la production agricole par la création de 325 entreprises agricoles. Les centres assurent leur encadrement en donnant des modules d’enseignement pour procéder à l’étude théorique et pratique afin de guider les jeunes. Le tableau N°3 indique tous les types de filières dispensés par le centre pendant la formation. Connaitre la motivation des jeunes entrepreneurs ruraux nous permet d’y donner une réponse. Cette promesse d’attribution influencée les jeunes à intégrer le milieu rural, la terre est revêt beaucoup d’importante pour les Malgaches. Dans tous les cas, ils sont conscients de la réalité de la vie en milieu rural, surtout de ses bienfaits et de méfaits, car l’agriculture est un métier à risques.
ETUDES D’IMPACTS D’INSTALLATION DU « PROJER » (PROJET JEUNES ENTREPRENEURS)
Nous tenons à remarquer, dans ce chapitre, que l’installation du projet « PROJER » comporte des impacts de développement dans la vie toute entière des jeunes bénéficiaires et des simples villageois, autant positifs que négatifs. Section I : Apport du « PROJER » Tout d’abord, à noter remarqué que la réalisation du projet Jeunes Entrepreneurs Ruraux provoque des impacts positifs sur le plan social, technique, économique en véhiculant des rôles importants dans les changements de vie des bénéficiaires. La descente sur terrain, nous a permis de rencontrer à nouveau 10 jeunes ayant reçu la formation. Actuellement, beaucoup d’entre eux sont devenus propriétaires de grandes concessions de terres sur une dizaine d’hectares. Grace à la formation, ils arrivent à pratiquer aujourd’hui des cultures variées en exploitant la culture du riz dans les bas fonds, ou encore les cultures vivrières, etc. Sur le plan social, certaines familles sont parvenues à vivre, aujourd’hui dans une situation stable, car elles gagnent leur vie avec des leur permettant d’économiser lors de la récolte. De plus, presque tous les enfants du village vont à l’école car avec le projet des nouvelles infrastructures sociale sont été créées (centre de santé de base, écoles, centre de loisirs), sans négliger le nombre croissant d’enseignants à cause de la participation volontaire du « JER » (Jeunes Entrepreneurs Ruraux). Ils sont motivés pour engager ce travail parce qu’ils sont des jeunes bacheliers. Ainsi, concernant le développement rural de la commune rurale de Bemahatazana, les effets de la réalisation du « PROJER » s’étendent aux les constructions de nouvelles pistes. Le village d’Ambatofotsy s’élargit avec l’implantation des nouveaux villages et l’ouverture des pistes rurales récentes et leurs entretiens favorisent la commercialisation des productions agricoles. Sur le plan économique, l’enjeu du projet se fonde sur le renforcement de la sécurité alimentaire et l’accroissement des revenus dans le monde rural par l’intensification et la modernisation des techniques culturales Puis, la présence des jeunes intellectuels, disposant de revenus supérieurs par rapport à la moyenne des paysans, sera un facteur d’attraction pour des activités connexes de service (coiffure, confection, artisanat, etc.). 27 Le mode de vie des villageois s’améliore depuis l’installation des jeunes. La sécurité devient effective à cause de la présence d’un poste avancé de la gendarmerie sur place, au lieu de se déplacer à des centaines de kilomètres. A cause de l’augmentation du nombre de la population générée par le phénomène de migration, avec des impacts sur la sécurité sociale, certains bénéficiaires affirment que les actes de banditisme et les vols dans le village diminuent sensiblement. Sur le plan environnemental, le projet contribue à la protection et impose des techniques de gestion des ressources appelées « DRS » (Défense et Restauration du sol). En général, l’installation du projet « PROJER » crée des bonnes choses dans la vie des bénéficiaires et la population villageoise, et mène de développement de la commune rural de Bemahatazana, à cause de l’installation des nouvelles infrastructures. Malgré tous ses apports, il y a des impacts négatifs.