Perception des agriculteurs de la dynamique sociale
Ce chapitre est destiné à faire apparaitre les diverses perceptions des agriculteurs de leur milieu. Ainsi, nous avons apporté divers points de vue partic la réalité existante dans les fokontany au voisinage de la rivière Sisaony. Section 1 : Etude des comportements des individus dans les fokontany bordant la rivière de Sisaony 45 qui se manifeste travers le monde. a ses propres identités culturelles. De ce fait, le «Fihavanana » est reconnu comme la base de toute forme de cultures, vient ensuite « le Firaisankina » et le respect des aînés. Cette section comportera une analyse des comportements des agriculteurs dans les fokontany bordant la rivière Sisaony tout en tenant compte des valeurs culturelles malgaches.
Structuration sociale
Un autre aspect de la culture malgache, dérivé mais universel, est celui que l’on pourrait appeler l’ « aspect normatif »46. L’homme parvient à dominer son environnement et ses rivaux par la coopération. Coopération signifie vie en commun. La coopération et la vie en commun impliquent des sacrifices et des efforts conjoints, la soumission des intérêts privés aux intérêts communs. Bref, l’existence de lois, d’autorité et de contrainte. Grâce à cette coopération, les malgaches respectent leurs ainés afin de veiller à imposées par la société. Il importe de souligner intérêts généraux et des biens associée dans une grande mesure à l’âge, au sexe et à la position dans la famille. 45 Acculturation 46 En outre, les normes peuvent être classées en articles de lois, en coutumes, en morale vidus enquêtés nous ont affirmé sein de leur communauté. Il se manifes s activités ou une bénédiction en cas de besoin.
Rôle du lien social (FIHAVANANA)
Tout en étant des animaux, les êtres humains sont des animaux qui ne vivent pas que par des pulsions physiologiques, mais par des pulsions physiologiques modérées et modifiées par les conditions de la culture. De ce point de vue, la culture apparaît comme un vaste appareil de conditionnement qui, par la formation, la transmission des compétences, l’enseignement des normes et le développement des goûts, unit éducation et nature et produit des êtres dont le comportement ne peut être déterminé par la seule étude de l’anatomie et de la physiologie.Dans notre étude de la société malgache, le culte du « Fihavanana » est ancré dans des malgaches. Ce dernier influence leurs comportements et leurs conduites dans ses pratiques quotidiennes. A Madagascar, ce phénomène est très répandu dans le milieu rural tel que notre zone u milieu urbain. Pour les malgaches, vaut mieux perdre de gent que de perdre le « fihavanana » et ce fait est renforcé par le proverbe familier qui dit que « aleo very tsikalakalam-bola toy izay very tsikalakalam-pihavananana ». 48 Par ailleurs, ce phénomène est reconnu au sein des fokontany que nous avons consultés pendant notre descente. africain et malgache resté proche de la ruralité, milieu de vie où la solidarité est indispensable. Ce soit disant « solidarité collective »49constitue un des facteurs qui renforce le lien social . Elle joue un rôle de contrôle social pour chaque individu. S. Freud dans son ouvrage intitulé psychanalyse, parle de sur- -à-dire les règles et les normes imposés par la société. Ces contraintes inconscient. les malgaches sont déterminés à respecter inconsciemment ces valeurs traditionnelles qui peuvent être à la fois source de contrainte et pour chacun. En effet, cette solidarité contribue vivement à la volonté des habitants de vivre ensemble une large mesure de respecter et comprendre les autrui.
Phénomène entraide (FIRAINSAKINA /VALITANANA)
Les « Ntaolo »50 malgaches traitent avec la nature et ses semblables par un traitement constructif et imaginatif de chaque situation telle qu’elle naît. Mais cette action préméditée est toujours fondée sur l’expérience d’un succès ou d’un échec antérieur. Les pratiques malgaches sont fondées à partir des expériences réelles et sur des raisonnements logiques. discussion concernant ce sujet, affirment tous la même chose en disant le vieux proverbe «Ny firaisankina no hery » . Ce fait est inhérent à la vie quotidienne des habitants culturelle malgache, nous pouvons le considérer comme une valeur importante aux yeux de la communauté. Cependant, la manifestation de cette solidarité moments heureux mais aussi pendant les moments tragiques. s ie, les fokontany se réunissent pour faire preuve de solidarité en apportant des aides supplémentaires (financières, matérielles, alimentaires). e le plus significatif serait les actions de solidarité pratiquées par les autres membres de la société au moment du « famadihana »51. La communauté se rassemble et apporte le « fao-drazana »52 pour signe de reconnaissance et de solidarité envers la famille en deuil.