Etude de la réduction microbienne de l’oxyde de fer dans les latérites

Etude de la réduction microbienne de l’oxyde de fer dans les latérites

Le présent travail consolide la réduction des métaux par voie microbienne, notamment la transformation de l’oxyde de fer (Fe2O3) en FeO. Étant donné que la quantité de fer réduite Fe (II) est notable dans le 1er lot de latérite ou lot témoin n’ayant subi aucun traitement, parce que pendant une durée d’incubation de 28 jours, le pourcentage en Fe (II) s’élève de 6,5 à 95% (résultat du suivi de D.O.). Alors que dans le 2ème lot de latérite stérilisé initialement, pendant la même durée d’incubation de 28jours, le pourcentage en Fe(II) est stationnaire à 6,5%. Ces deux faits contradictoires mettent en exergue que la réduction du fer des latérites est l’apanage exclusif des microorganismes vivants en leur sein. Les avantages de cette technique sont multiples, en effet la réduction par voie microbiologique s’effectue à température de 30°C proche de la température ambiante, elle est donc non énergétivore et non fumigène, comparée à la réduction par voie chimique et industrielle de l’ordre de 1500°C, voire même plus et fumigène. Cette dernière induit alors des nuisances à l’environnement. Nous avons optimisé aussi l’échéance ou la durée de réduction microbienne, la durée minimale est de 16 jours pour que la réduction soit achevée. Mots clés : réduction, microbienne du fer, non énergétivore, non fumigène. SUMMARY This work consolidates the reduction of metal microbial, especially the transformation of the iron oxide (Fe2O3) FeO. Since The amount of reduced iron Fe (II) is notable in the first batch of laterite or control group having undergone no treatment, because during an incubation period of 28 days, the percentage of Fe (II) s pupil of 6.5 to 95% (result of monitoring DO). While in the second batch of laterite initially sterilized during the same incubation period of 28 days, the percentage of Fe (II) is stationary to 6.5%. These two contradictory facts highlight that the reduction of iron laterites is the exclusive prerogative of live microorganisms within them. The advantages of this technique are numerous, indeed the reduction is carried out microbiologically at a temperature of 30 ° C near room temperature, it is not energy intensive and smokeless, compared to the reduction by chemical and industrial way of order of 1500 ° C, and even more smoke. The latter cause a nuisance to the environment. We also optimized the maturity or microbial reduction time, the minimum period is 16 days for the reduction is complete. Keywords: reduction, microbial iron, not energy intensive, smokeless.

Les réactions de réduction par voie chimique et industrielle des métaux sont souvent très énergétivores et fumigènes. En effet, elles s’effectuent à des températures très élevées de l’ordre de 1500°C, il est indéniable alors qu’elles pourraient générer des nuisances et pollutions pour l’environnement. Par ailleurs, diverses considérations fondées sur la bibliographie (Morin D., 2013) et les propres observations de notre équipe sur terrain pendant plusieurs années, ont conduit à l’hypothèse que les microorganismes peuvent effectuer une réduction des métaux, cas des murs traditionnels malgaches (tambohon’ny Ntaolo), nodules sous-marins, pourtant nous n’avons pas encore une compréhension technique suffisante (Randriana N. R. F., 1994). Tous ces faits évoqués nous ont poussés à apporter notre modeste contribution à la résolution des problèmes susvisés, par le biais de cette recherche qui s’intitule : « Etude de la réduction microbienne de l’oxyde de fer dans les latérites ». Ainsi, dans le présent travail nous nous sommes fixés aux objectifs suivants :  Mettre en évidence la réduction microbienne du fer dans les latérites par dosage du Fe(II) formé  Optimiser la durée de la réduction microbienne.

Bien que les pourcentages de réduction obtenus avec les deux méthodes ne soient pas identiques, les courbes présentent la même allure : croissante de 0 à 16 jours, formation de pallier après cette échéance (Kaouritchev, 2010). Ce fait nous conduit à admettre que le délai de 16 jours est minimum et exigible pour que la réduction des latérites soit à terme. rapport à ceux de la méthode de Kazarinova-Oknina, modification Kopteva. Cette légère différence pourrait être attribuée à la précision de la méthode de suivi de densité optique (D.O.), faudrait-il rappeler que cette dernière est basée sur la mesure de la longueur d’onde du milieu. façons. D’une part, une action indirecte s’exercerait, soit par des métabolites à caractère réducteur, soit par une accumulation d’électrons dans le milieu, due à la croissance bactérienne en absence d’oxygène, c’est-dire par un potentiel redox très bas. D’autre part, un transfert de ces électrons et protons par l’intermédiaire d’enzymes bactériennes (<< ferriréductase ») à partir des substrats organiques donneurs sur les oxydes ferriques est possible en tant que mécanisme énergétique bactérien (formation d’ATP), les réactions chimiques ci-dessous résument ces interprétations (Munch J.C. et Ottow J.C.G.2010).

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