Estimation globale

Estimation globale

Après une reconnaissance systématique ou on a implanté les sondages suivant une maille plus ou moins régulière. On a procédée par la suite à l’estimation globale des ressources disponibles. L’étape suivant consiste donc à l’estimation globale du réserve. L’estimation du minerai est donnée par la relationn : nombre de sondage positives a1 et a2 sont les nombres de mailles fictives qu’on a créé pour englober la zone. Comme on dispose ici d’une colline alors il faut tenir compte des dénivellation c’est la raison que le logiciel crée ici une maille de 46x 20 au lieu de 20×20. Ici le sondage positive est au nombre de 42. Conclusion partielle et discussion Lors du stage effectué au sein de l’entreprise Galois, nous avons employé le logiciel SURFER lors de l’evalution du reserve de la colline 79.On a donc trouver les resultats ci-aprés .

Pour dépasser cette méthode et avoir un résultat on a adopté, l’étude géostatistique qui, quant à elle a apporté des précisions sur l’évaluation des réserves d’Antsirakambo. Cette méthode a permis d’estimer, principalement, le tonnage du gisement de la colline 79 ainsi que les erreurs La valeur des teneurs positif correspondant à la teneur de coupure est 89,50% En effet l’étude effectuée au niveau de la zone délimitée par les coordonnées X=694055,453; X’= 693904,554 et Y = 849685.055; Y’= 849413,562 montre la potentialité de la région d’Antsirakambo en réserve de minerai de graphite .Cette zone est dénommée col 79 et sa réserve en minerai de graphite est estimée à 160.112,267±28.820,208 tonnes. En comparant les resultats obtenues sur SURFER et la méthode de la geostatistique on a trouvé un léger écart sur la surface minéralisée et le tonnage total. Ainsi donc pour avoir plus de précision sur l’estimation, il est préférable d’utiliser une méthode plus récente dont la géostatistique.

Pour arriver à terme de notre travail, on a utilisé la méthode mathématique qui est la géostatistique. En effet grâce à cet outil on a pu montrer le modèle mathématique correspondant à la minéralisation du gisement. Le modèle sphérique est ici mis en évidence car c’est la plus aisée et la plus adéquate dans notre cas. De plus c’est le modèle classique utilisé fréquemment dans presque tous les problèmes miniers. Aussi, pour minimiser l’erreur d’estimation on a aussi employé la méthode du krigeage. Plus simple à utiliser, le krigeage est la méthode optimale, au sens statistique, d’interpolation. C’est alors la méthode d’estimation la plus précise. On a introduit cette méthode dans notre étude a raison de ces vertus. La présente étude nous permet d’affirmer qu’Antsirakambo possède une forte potentialité en réserve de graphite exploitable et de forte concentration en carbone. L’exploitation de ce gisement de graphite engendrerait des intérêts non négligeables pour la population riveraine par la création d’emplois et infrastructures de développement. L’état en tirerait également profit par le biais de taxes et impôts

Aperçu sur la géologie de Madagascar

Géologiquement, Madagascar est subdivisé en deux grandes entités dont, le socle cristallin précambrien qui occupe les deux tiers orientaux de l’Ile, et les formations sédimentaires du phanérozoïque qui affleurent sur le tiers occidental et sur une bande mince le long du littoral Est. Antérieurement, Bésairie en 1973, a proposé une lithostratigraphie reposant sur l’hypothèse que le socle cristallin aurait été un empilement de séries sédimentaires que l’orogenèse majeure de 2,6Ga appelée Shamwaïenne aurait métamorphisé. Des études plus récentes sur le Précambrien de l’ensemble de Madagascar ont été présentées par Hottin en 1976. Cette synthèse fait suite à une étude géochronologique générale par Hottin, et Vachette (1979). Le schéma de la géologie du Précambrien Malgache d’après la combinaison des propositions de Bésairie (1973) et de Hottin (1976), est alors le suivant : La ligne de dislocation majeure orientée NW-SE dite structure de Bongolava-Ranotsara (linéament B-R) sépare deux domaines bien distincts : Un âge Catarchéen et Archéen est attribué à la majorité des terrains constituant les deux tiers Nord de l’île, à l’exclusion des formations du Protérozoïque Inférieur au Sud de la structure de Bongolava-Ranotsara, du Protérozoïque Moyen de Daraina et d’Amborompotsy- Ikalamavony et l’Itremo. Ce vieux Précambrien est reparti en deux systèmes qui se superposent La série Infragraphite essentiellement de nature granitique et migmatitique d’âge