Fermeture et pansement

Fermeture et pansement

On procédait à la fermeture de l’abord plan par plan après hémostase minutieuse et mise en place d’un drain aspiratif en intra-capsulaire (Fig. 43). Un pansement à la Bétadine ® dermique 10 % (jaune) puis un bandage était effectué après fermeture de l’abord. Pendant le séjour hospitalier, les patients bénéficiaient d’une analgésie post opératoire par des antalgiques conventionnels et morphiniques par voie intraveineuse pendant 48h avec relais par des antalgiques oraux paliers II voire palier III au besoin.  une antibioprophylaxie prolongée par une antibiotique de la famille des bêtalactamines, de 48h en parentérale relayée d’une semaine en per os,  une thromboprophylaxie par héparine à bas poids moléculaire (HBPM) d’une semaine,  un traitement antiinflammatoire par AINS de cinq jours en association systématique avec du protecteur gastrique en intraveineux puis en per os,  un pansement de la plaie opératoire tous les 02 jours.

Les patients bénéficiaient de 10 séances de rééducation au moins après la sortie de l’hôpital, réparties en 2 séances de une heure chacune par semaine. Le kinésithérapeute décidait de la poursuite ou non de la rééducation après ces 10 séances. Les patients portaient une ou deux cannes tout au long de la période de rééducation et jusqu’à renforcement musculaire pour assurer leur sécurité à la marche. Les données en préopératoires ont été recueillies après revue des dossiers des patients et complétées de certaines données manquantes au suivi des patients. Les complications ont été relevés à partir des dossiers des patients et après examen clinique et radiographique au revu des patients. Pour l’évaluation des complications, nous avons utilisés la : « Liste standardisée et définitions des complications de la prothèse totale du genou de l’International Knee Society ».

CONSIDERATIONS ETHIQUES

Les Chefs de service et tous les personnels des Services d’Orthopédie Traumatologie de l’HU-JRA et de l’HU-A étaient préalablement informés sur la réalisation de ce travail. Ils ont donné leurs accords concernant l’accès complet aux dossiers médicaux. Pendant le séjour hospitalier, les patients bénéficiaient d’une analgésie post opératoire par des antalgiques conventionnels et morphiniques par voie intraveineuse pendant 48h avec relais par des antalgiques oraux paliers II voire palier III au besoin. La Figure 70 représente les indices DMI, différence entre les SST de l’Océan Indien Ouest et Est. Par définition, il est dit qu’un IOD se manifeste durant l’automne boréal (Septembre-octobre-Novembre) associé à un pic durant la même période. Les croix noires indiquent les valeurs du DMI en °C au pas de temps mensuel. Les Croix étiquetées par des années représente les périodes qui remplissent la condition citée précédemment. Les années IOD sont répertoriées dans le tableau 45. Effectivement, l’année 2016 est classée parmi les IOD négatifs.

Tout d’abord, les résultats que nous avons vus précédemment indiquent que l’anomalie est principalement une anomalie saisonnière, par identification une sècheresse saisonnière extrême pendant la saison des pluies 2016/2017. Cependant, il ne faut pas nier que le précurseur de cette anomalie se situe en plein milieu de la saison sèche ; Par conséquent, nous allons faire une ACP sur les données mensuelles pour expliquer le fonctionnement des variabilités ENSO-IOD et savoir lesquelles des deux influent le plus sur les précipitations de la Station Antananarivo DMH. Ensuite, nous entamerons une autre ACP, mais cette fois ci à l’échelle saisonnière sur les saisons des pluies pour identifier la cause principale de l’anomalie de la saison des pluies 2016-2017. Notons que toutes les variables utilisées seront standardisées pour travailler sur un seul système d’unité cohérents qui est l’écart-type. Pour terminer, une Classification Ascendante Hiérarchique basée sur la méthode de Ward sera effectuée sur les différentes saisons de pluies durant ces 65 ans pour faire ressortir la(les) principale(s) variabilité(s) correspondante(s) responsables de la variabilité des précipitations durant les saisons de pluies. Plus concrètement, la sècheresse saisonnière.

Ici, nous avons utilisé les SPI sur 1 mois. Pour caractériser ENSO, les indices : SOI, MEI, BEST, et les SST : Niño1+2, Niño3, Niño4, Niño3.4 ont été utilisés. Quant à l’IOD, les indices : DMI, SIOD et les SST : WTIO et SETIO ont été employés. Au total, nous avons 12 variables à analyser. Les individus sont chaque mois de la période débutant le mois de Janvier 1952 jusqu’au mois de Juin 2017, au total 786 mois qui rend pratiquement l’analyse visuelle impossible à faire, nécessite alors l’utilisation des traitements automatiques comme l’ACP. La disposition des données centrées-réduites se présente comme dans le tableau.

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