Epilepsies de cause inconnue

Epilepsies de cause inconnue

Le concept de l’épilepsie génétique est que l’épilepsie est le résultat direct d’un défaut génétique connu ou présumé dans laquelle les crises sont le symptôme principal de la maladie. La connaissance au sujet de la contribution génétique peut découler de certaines études de génétique moléculaire qui ont été bien reproduites et même devenir la base de tests de diagnostic (par exemple SCN1A et le syndrome de Dravet) ou le rôle central d’une composante génétique peut s’appuyer sur des données provenant d’études bien conçues. La désignation de la nature fondamentale de la maladie comme étant génétique n’exclut pas la possibilité que des facteurs environnementaux (en dehors de l’individu) peuvent contribuer à l’expression de la maladie. A l’heure actuelle, il n’existe pratiquement aucune connaissance d’appuyer des influences de l’environnement comme causes ou les contributeurs à ces formes d’épilepsie. Des exemples de syndromes épileptiques qui seraient classés comme épilepsies génétiques comprennent l’épilepsie-absence de l’enfant, le mode autosomique dominant nocturne de l’épilepsie du lobe frontal et le syndrome de Dravet. Notez que dans la classification de 1989, le syndrome de Dravet n’a pas été classé comme épilepsie idiopathique. Il sera désormais considéré comme une épilepsie génétique. En faisant cela, nous exigeons du concept de contenir qu’une seule dimension et ne pas comporter de multiples facteurs comme la réponse au traitement, la probabilité de rémission spontanée, ou la gravité des conséquences etcomorbidités. Parce que n’est plus assimilée à pronostic, et l’implication que «idiopathique» signifie «bénigne» est intentionnellement rejetée. Il est possible que le défaut génétique puisse avoir d’autres effets en plus des crises, mais, du mieux que nous pouvons dire, ces autres effets ne sont pas interposés entre l’effet génétique et les convulsions.

Structurelle / métabolique :

Le concept d’un regroupement structurel des causes métaboliques de l’épilepsie est qu’il ya une condition distincte ou autre maladie qui a été démontrée d’être associé à un risque considérablement accru de développer l’épilepsie dans les études bien conçues. Les lésions structurelles comprennent l’acquisition de troubles tels que l’accident vasculaire cérébral, un traumatisme, et l’infection. Ils peuvent cependant aussi être d’origine génétique (par exemple la sclérose tubéreuse, de nombreuses malformations du développement cortical). La distinction est qu’il existe un trouble distinct qui apparaît à être interposé entre le défaut génétique et l’épilepsie.• Cause inconnue : Est destinée à être prise de manière neutre et désigne que la nature de la cause sous-jacente n’est pas encore connue, elle peut avoir une prédisposition génétique fondamentale, défection à sa base ou elle peut être la conséquence d’un trouble. Des exemples de syndromes, qui seraient classés comme «de cause inconnue», comprennent la migration de crises partielles de l’enfance et de l’épilepsie myoclonique dans la petite enfance (anciennement épilepsie myoclonique bénigne du nourrisson, (J.Engel, 2006)). A l’heure actuelle, il pourrait être raisonnable d’inclure quelques-uns des traditionnels «idiopathiques» syndromes électro-cliniques dans cette catégorie. Il s’agit notamment de l’épilepsie rolandique bénigne (Vadlamudi L. et al. 2006) et les épilepsies occipitales bénignes de l’enfance, à la fois Panayiotopoulos et Gastaut types I.

Neurophysiologie élémentaire de la décharge épileptique

La survenue d’une décharge épileptique suppose l’existence d’un troubleconstitutionnel ou acquis de l’excitabilité neuronale. Deux facteurs caractérisent les neurones épileptiques : l’hyper synchronie définie comme la tendance d’un neurone à générer des décharges répétées en réponse à une stimulation ne provoquant habituellement qu’un seul potentiel d’action et l’hyperexcitabilité définie comme la propriété d’un groupe de neurones à générer de façon synchrone des trains de potentiel. Ces perturbations électro physiologiques élémentaires peuvent être sous- tendues par diverses anomalies biochimiques qui modifient les propriétés intrinsèques des membranes neuronales : anomalies des canaux ioniques voltage dépendants sodiques, calciques ou potassiques, déficit de la neurotransmission inhibitrice médiée par l’acide gamma-amino-butyrique (GABA), augmentation de la neurotransmission excitatrice médiée par les acides aminés excitateurs, tels que le glutamate ou l’aspartate.

Les récepteurs au GABA type A qui sont des récepteurs inotropes contenant un canal perméable aux ions chlorure et fait partie intégrante de la protéine. La fixation du GABA sur ce site augmente la perméabilité aux ions chlorure. Ce qui stabilise le potentiel de repos et explique son effet inhibiteur. Ces récepteurs au GABA de type A constituent des cibles importantes de plusieurs antiépileptiques. Les benzodiazépines, les barbituriques, les stéroïdes potentialisent l’effet du GABA en modifiant la fréquence et le temps d’ouverture du canal. Les récepteurs au GABA de type B sont des récepteurs métabotropes au glutamate couplés à une protéine G. Ces récepteurs induisent une réponse inhibitrice lente post synaptique en augmentant la conductance des canaux potassiques. La neurotransmission GABAergique est impliquée dans l’épilepsie sous l’angle d’une désinhibition en tant facteur étiologique et sous l’angle thérapeutique, puisque toute substance qui renforce cette inhibition est anticonvulsivante.

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