Egalité d’approximation et notation de LANDAU
La variation du rendement panicule, du nombre de panicule/m2 de la longueur et du diamètre panicule en fonction des écartements de semis et des doses de fertilisation minérale est représentée dans le tableau 9. Les plantes présentent une variation pour la longueur de la panicule aussi bien au niveau des écartements (P < 0,001) qu’au niveau des doses de fertilisation minérale (p = 0,025). L’écartement A1 a les plus longues panicules par rapport à l’écartement A2. Parmi les doses de fertilisation, D4 donne les panicules les plus longue et D5 les moins longue. Le diamètre panicule est statistiquement identique que ce soit au niveau des écartements qu’au niveau des doses de fertilisation minérale : 5,0 cm ± 0,2 cm. Le nombre de panicule par m2 varie significativement avec l’écartement de semis (p = 0,016) et la fertilisation minérale (p = 0,035). A2, D5 possèdent les nombres de panicule les plus élevés respectivement 14 ± 0,5 panicule ; 15 ± 0,8 panicules/m2. Les écartements de semis A1 et le témoin non fertilisé (D1) ont produit moins de panicules avec respectivement de 13 ± 0,6 panicules/m2 et 12 ± 1,0 panicules/m2. Le rendement panicule est statistiquement identique au niveau des deux écartements avec une moyenne de 6 379 ± 326 kg/ha. Pour la fertilisation minérale, la dose D5 a donné un rendement en panicule significativement différent de celui de la dose D1 (P = 0,015). L’interaction pour le rendement panicule est significative (P = 0,020).
Le tableau 10 indique les rendements (grain, paille), le poids 1000 grains et le taux de germination des grains en fonction de l’écartement de semis (A) et de la dose de fertilisation minérale (D). Globalement, le poids 1000 grains, le rendement en grains, le taux de germination et le rendement paille sèche ne sont pas statistiquement affectés par l’écartement de semis et la fertilisation minérale avec des moyennes respectives de 24,90 ± 0,6 grammes ; 5 294 ± 296 kg ha-1 ; 97 ± 1,0 % et 7 464 ± 626 kg ha-1.Par contre l’indice de récolte est plus élevée au niveau de la faible densité. Les valeurs de rendement en grain sont légèrement plus élevées au niveau de l’écartement A1 (5 294 ± 167 kg ha-1) et de la dose de fertilisation D4 (5 522 ± 326 kg ha-1), alors, que les valeurs les moins élevées sont obtenues par A2 (5 283 ± 210 kg ha-1) et D1 (4 824 ± 373 kg ha-1). A2 et D4 ont donné les meilleurs rendements en paille sèche avec respectivement 7 845 ± 399; et 7 919 ± 810 kg ha-1. Les rendements les plus faibles en paille ont été enregistrés avec l’écartement A1 (7 084 ± 362 kg ha-1) et la dose D3 (7 053 ± 469 kg ha-1). L’interaction écartement-fertilisation est significative pour le rendement en paille sèche (P = 0,046) et le rendement en grain (P= 0,044).
La Figure 11 présente les résultats de l’effet de l’interaction écartement-fertilisation sur les rendements (panicule, paille et grain) du sorgho. Au sein de l’écartement A1, le rendement en panicule (RPA) du sorgho ne varie pas en fonction des doses de fertilisation avec une moyenne qui est entre 6 et 7 tonnes/ha. Par contre au sein de l’écartement A2 le rendement en panicule varie significativement en fonction des doses de fertilisation. Les valeurs de RPA les plus élevées sont obtenues dans les parcelles fertilisées avec la dose maximale (D5) et les plus faibles dans celles du témoin non fertilisé (D1). Le rendement en paille sèche n’est pas significativement influencé par l’application des différentes doses de fertilisation minérales au niveau de l’écartement A1 avec une moyenne qui tourne autour de 7 tonnes/ha. Pour l’écartement A2, la dose D4 a obtenu le rendement en paille le plus élevé (près de 10 tonnes/ha) et la différence est significative comparée à la valeur du témoin vulgarisé D2 (moins de 7 tonnes/ha). Les rendements en grain obtenus sur les différentes doses de fertilisation sont statistiquement identiques au niveau de l’écartement A1. C’est au niveau de l’écartement A2 que les doses de fertilisation ont consacré un effet significatif sur le rendement en grain. D3, D4, D5 ont les valeurs de rendement en grain les plus élevés et D1 les moins élevés.
Les variables mesurées durant l’expérimentation sont diversement liées entre eux (Tableau 11). La densité de plant (DPL) est corrélée positivement et significativement au poids mille grains (PMG), et au rendement grain (RG) avec des coefficients de corrélation respectifs de 0,98 et 0,90. Par contre la DPL est corrélée négativement et significativement à la date de 50% épiaison (DE). Cette dernière est fortement corrélée à la date de 50% maturité (DM) avec r2=0,90 mais inversement corrélée au RG (r2= -0,84) et au PMG (r2= -0,89). Le RG est lié significativement et positivement au PMG. Le diamètre panicule (DPA) et la longueur panicule (LPA) sont inversement lié (r2= -0,79).